Tohu-Bohu
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 Va t'on sortir de la crise?

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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyVen 23 Mar - 23:21

ben tu vois, grâce à Sarko c'est pas comme ça chez nous ! chiale
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptySam 24 Mar - 2:22

Non c'est notre système social qui fonctionne, Mohamed Merah touchait le RSA et il est rentré dans la postérité.
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptySam 2 Juin - 12:11

Info qui fait un peu peur!

Pharmacists from the greater Athens area said on Thursday customers must pay full price for drugs until Greece’s main healthcare provider pays a subsidy backlog of nearly $1 billion, as reported in Yahoo!News.
The pharmacists say the state owes them 762 million euros ($944 million) for drugs delivered on credit since 2011 and they can no longer afford to deliver them without payment.
EOPYY, which groups Greece's four biggest public insurance funds, said it would have paid back 200 million euros of arrears by Friday and would pay the rest by the end of next week.
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyVen 8 Juin - 12:54

quelle bande de rats ces pharmaciens!!!
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptySam 29 Sep - 14:14

Voilà une opinion intéressante sur l'alignement de l'imposition du capital sur celle du travail. Sur le fond j'avoue que j'étais assez d'accord pour dire que cette alignement semblait logique, mais cette position donne à réfléchir: l'avenir économique de notre pays repose dépend pas mal de notre capacité à innover et une grande part de cette innovation est faite dans les start-up et PMEs. Si leur financement souffre, ça pourrait peut-être avoir des répercussions plus profondes que ce qu'on penserait en premier lieu.

Une loi de finances anti-start-up?

Copyright Reuters


Dans une tribune, Jean-David Chamboredon, patron du fonds des entrepreneurs internet ISAI et administrateur de FranceDigitale, explique que l'alignement de l'imposition des revenus du capital sur ceux du travail, s'il est entériné dans le cadre de la loi de Finances 2013, plomberait les PME de croissance.
En tant que patron du fonds des entrepreneurs internet ISAI et administrateur de FranceDigitale, je crois avoir un poste d'observation assez unique quand il s'agit de comprendre comment les PME de croissance et notamment celles du numérique se financent, se développent et créent ou non de la valeur économique.
Acteur du capital-investissement, je ne suis pourtant pas obsédé par le gain financier. Il est, pour moi, simplement un "thermomètre" de la valeur créée. Quand une PME de croissance est rachetée par un groupe plus important et que ses actionnaires -fondateurs, salariés détenteurs de bons de souscriptions, business angels et investisseurs professionnels- réalisent une plus-value après 10 ans de développement, de hauts et de bas, de challenges relevés visant à la concrétisation d'une vision au départ quasi-utopique, je suis un homme heureux. Je constate avec un plaisir immense combien "collectivement" nous avons créé de la valeur économique traduite à la fois en emplois pérennes et en capital disponible pour être consommé ou ré-investi ailleurs... Bien faire mon job, c'est accompagner ce type d'histoires: le verdict financier est donc simplement une façon objective de mesurer la performance...

Devant mon éducation académique à la France, je suis également un contribuable finalement pas si mécontent que cela de payer des impôts. A part l'emploi d'une nounou à domicile (IRPP) et l'investissement dans des PME (ISF), je n'ai jamais utilisé d'autres niches fiscales. J'ai toujours préféré payer des impôts plutôt que de prendre le risque d'enrichir des intermédiaires dans les DOM-TOM et je n'ai jamais pensé à acheter une oeuvre d'art ! Je trouve que l'ISF est un impôt idiot mais cela ne me choque pas tant que cela de payer une taxe (0.5%-1%) sur mon patrimoine "dormant" (immobilier et épargne). Je trouve la progressivité de l'IRPP assez juste à condition que le taux marginal ne soit pas confiscatoire...

Lors de la préparation à la loi de finances 2013, après un débat superficiel (voire démagogique) lors des élections présidentielles, la France du business s'est arrêtée de respirer. Les investissements et les embauches ont été gelés par la plupart des acteurs économiques. Les articles de la presse économique ont alterné entre "annonce d'une potentielle décision totalement mortifère du point de vue économique" (exemple: mettre le patrimoine professionnel dans l'assiette de l'ISF) et "maintien d'incitations fiscales initialement menacées de rabotage fatal" (exemple: ISF PME). Retenant mon souffle comme tout un chacun, observant l'égrenage d'arbitrages annoncés, démentis puis confirmés par la presse, je me suis dit qu'il y avait, parmi les différentes décisions prises, des décisions "purement politiques" sans grand impact économique ou fiscal (exemple: tranche à 75%) mais que les décisions "économiques" étaient finalement bien prises à l'aune de la création d'emplois et de la restauration de la croissance dans notre pays. La confirmation du maintien des dispositifs type ISF-PME ou JEI pour les PME innovantes allaient bien dans ce sens. J'étais rassuré, me voilà pourtant dépité...
La France des entrepreneurs a bien compris l'exercice extrêmement périlleux auquel sont confrontés nos dirigeants politiques. La combinaison d'une mondialisation économique démontrant jour après jour la non compétitivité d'une grande partie de notre économie et du phénomène démographique qui voit des millions de baby-boomers partir à la retraite en pleine santé est terrible. Un pays ne peut pas durablement s'endetter pour payer ses factures courantes ou la retraite de ses fonctionnaires. La nécessité de rétablir des finances publiques saines est incontestable. Pour ce faire, il faut faire réussir 3 choses à la fois:

• réduire les dépenses publiques: grand chantier auquel personne ne semble véritablement s'attaquer
• augmenter les recettes fiscales de façon juste et efficace
• permettre un redémarrage de la croissance économique qui générerait à la fois un surplus de recettes fiscales et des économies dans la dépense collective (exemple: allocations chômage)

C'est compliqué, très compliqué même...

Le troisième point, pourtant largement mis en avant lors de sa campagne électorale par notre nouveau Président, doit cependant être bien appréhendé. La croissance ne crée pas d'emplois, c'est l'emploi qui crée la croissance. C'est très basiquement parce qu'il y a production de produits ou de services par des gens qui travaillent que le PIB augmente... Cette erreur d'inférence (dont les médias et hommes politiques sont coutumiers) rêvant d'une croissance qui arriverait magiquement (tel un coin de ciel de bleu qui remplacerait les nuages) est sans doute à la base des très mauvaises décisions qui sont en train d'être prises sur un plan fiscal...
Je ne serai pas le n-ième blogueur à expliquer l'aberration d'un ISF à taux marginal de 1.8% avec un bouclier fiscal à 75% (ou 80%). Ceux qui veulent ou doivent partir pour fuir l'ont fait ou vont le faire. Ceux qui ont un ratio revenu annuel / patrimoine personnel élevé (> 5%) le paieront en râlant. Seront surtout fortement lésés les personnes aux revenus incertains ou volatiles et la fameuse veuve de l'Ile de Ré... Bref, passons.

Je voudrais plutôt parler ici de l'alignement de l'imposition des revenus du capital avec ceux du travail qui conduira, par exemple, un entrepreneur cédant son entreprise après 10 ans de labeur, d'incertitudes, de hauts et de bas, de semaines de 70 heures... à payer 45% (taux marginal de l'IRPP) +15,5% (CSD/CRDS) soit plus de 60% sur la plus-value de cession. Nous sommes ici dans le dogme anti-capitaliste, l'anti-économique, le «brisage de rêve», la démotivation quasi-sadique, le "je-ne-sais-quoi-qui-donne-la nausée"...

• un investissement dans l'immobilier qu'il soit social, locatif, secondaire génère peu d'emplois. Un peu pour construire, rénover et entretenir mais l'essentiel du capital va au foncier qui ne produit rien.
• un investissement dans l'art maintient quelques emplois de marchands d'art mais l'essentiel va dans la poche du vendeur. Un tableau dans un salon, une salle d'attente ou un coffre-fort ne participe pas au PIB!
• l'achat d'actions du CAC40 (via un PEA ou non) ou la souscription d'OAT (via un contrat d'assurance-vie) ne crée pas non plus d'emplois!
• à l'inverse, un investissement dans une PME de croissance (et c'est particulièrement vrai pour les PMEs du numérique) va pour l'essentiel en salaires pour payer des collaborateurs qui travaillent, produisent et génèrent du PIB ... (et, en sus, paient des charges sociales et des impôts...)

Taxer le capital investi dans une PME de croissance plus que l'immobilier, l'art ou des placements de père de famille, c'est totalement nier cette contribution à la croissance que nous recherchons. Taxer ce capital comme le travail c'est nier à la fois le risque pris (on peut tout perdre si l'entreprise connait des difficultés) et l'illiquidité associée (les business angels ou investisseurs en capital restent souvent 7-10 ans au capital des entreprises).
Passer brutalement d'une taxation de 19+13,5=32,5% à 45+15,5=60,5% (voire plus si la CSG augmente encore et si on y ajoute des contributions exceptionnelles), c'est léthal et cela signifie condamner à mort l'économie et la croissance de notre pays!

• Quel entrepreneur peut accepter de mettre une grande partie de ses économies à risque et la quasi-intégralité de son temps pendant de nombreuses années quand il anticipe que plus de 60% de la valeur actionnariale créée ira à l'Etat dans le cas improbable (et pourtant à la base de sa motivation) où son aventure entrepreneuriale serait un succès?

• Quel investisseur peut continuer de financer et accompagner l'entrepreneur s'il sait que, s'il a eu la main heureuse, qu'il attend un temps totalement indéterminé et que les étoiles s'alignent, plus de 60% de sa plus-value sera préemptée?

• Quelle croissance peut-on générer sans entrepreneur et sans investisseur?

Une fiscalité qui ne tient pas compte du potentiel de création d'emplois, du risque et de l'illiquidité est une fiscalité aveugle, démotivante, démobilisante, destructrice de valeur... bref "anti-économique et anti-croissance"!

Si ce maelstrom fiscal est confirmé, la suite des événements est assez claire: au lieu de reprendre embauches et développement du business, les actionnaires menacés par cette confiscation vont passer le dernier trimestre 2012 à imaginer les moyens d'y échapper. Les mieux armés trouveront les moyens parfaitement légaux de le faire: interpositions de holding Luxembourgeoise (ou autres) pour les personnes physiques, délocalisation des équipes de gestion à Londres pour les gros fonds d'investissement, projet de déménagement des sièges sociaux et des équipes de direction pour les PME à forte dimension internationale. Seuls les petits, les artisans-entrepreneurs et les artisans-investisseurs resteront sans solution immédiatement actionnable...
2013 ne sera pas plus favorable à la croissance: les nouveaux entrepreneurs incorporeront leur start-up à Londres qui leur déroulera le tapis rouge, les projets de délocalisation ou déménagement seront pour partie mis en oeuvre, les entreprises en recherche de fonds, lassées de faire la queue à la Banque Publique d'Investissement, iront, pour celles qui le peuvent, lever de l'argent hors de France et les autres entrepreneurs devront essayer de se partager l'argent disponible au travers du dispositif ISF-PME... Tout le monde imagine bien qu'alors ce ne sera pas "Broadway" en termes de création d'emplois !

Je comprends que Madame Pellerin et Messieurs Cahuzac et Moscovici entendent bien ce qui est décrit ci-dessus. Arriveront-ils pour autant à convaincre Monsieur Hollande? Notre nouveau Président acceptera-t-il de ne pas entraver (voire castrer) ceux qui, pourtant pas riches, veulent créer des emplois, générer de la croissance et peut-être un jour, s'ils sont chanceux, devenir... plus riches tout en restant résidents fiscaux dans notre cher pays?
Les entrepreneurs de France l'espèrent, la création d'emplois en France en dépend.
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyLun 1 Oct - 11:35

Citation :
Je constate avec un plaisir immense combien "collectivement" nous avons créé de la valeur économique traduite à la fois en emplois pérennes et en capital disponible pour être consommé ou ré-investi ailleurs

Ou investi comme la majorité des revenus du capital dans les placements les plus courants (pierre - art - actions - defisc) qui sont evoqués plus bas et tres pauvres en terme d'emplois.

Citation :
Devant mon éducation académique à la France, je suis également un contribuable finalement pas si mécontent que cela de payer des impôts. A part l'emploi d'une nounou à domicile (IRPP) et l'investissement dans des PME (ISF), je n'ai jamais utilisé d'autres niches fiscales. J'ai toujours préféré payer des impôts plutôt que de prendre le risque d'enrichir des intermédiaires dans les DOM-TOM et je n'ai jamais pensé à acheter une oeuvre d'art ! Je trouve que l'ISF est un impôt idiot mais cela ne me choque pas tant que cela de payer une taxe (0.5%-1%) sur mon patrimoine "dormant" (immobilier et épargne). Je trouve la progressivité de l'IRPP assez juste à condition que le taux marginal ne soit pas confiscatoire...

Tres bien mais ce n'est pas parce que l'auteur est quelqu'un de tres bien qui n'utilise pas de montages de defisc que le probleme ne se pose pas pour d'autres.

Citation :
• réduire les dépenses publiques: grand chantier auquel personne ne semble véritablement s'attaquer
• augmenter les recettes fiscales de façon juste et efficace
• permettre un redémarrage de la croissance économique qui générerait à la fois un surplus de recettes fiscales et des économies dans la dépense collective (exemple: allocations chômage)

Et maintenir la paix, et trouver un vaccin contre le Sida ... On est d'accord

Citation :
La croissance ne crée pas d'emplois, c'est l'emploi qui crée la croissance.

L'oeuf ou la poule. En parler à PSA (et consorts) qui se tire alors un balle dans le pied.

Citation :
Je voudrais plutôt parler ici de l'alignement de l'imposition des revenus du capital avec ceux du travail qui conduira, par exemple, un entrepreneur cédant son entreprise après 10 ans de labeur, d'incertitudes, de hauts et de bas, de semaines de 70 heures... à payer 45% (taux marginal de l'IRPP) +15,5% (CSD/CRDS) soit plus de 60% sur la plus-value de cession. Nous sommes ici dans le dogme anti-capitaliste, l'anti-économique, le «brisage de rêve», la démotivation quasi-sadique, le "je-ne-sais-quoi-qui-donne-la nausée"...

On parle de diminuer le gap entre l'imposition du revenu du capital et le revenu du travail. L'imposition du capital c'est encore une autre question. Je trouve que le discours de l'auteur n'est pas tres clair.

Par ailleurs, si le discours se porte sur la penibilité du travail comme c'est le cas (70h, stress, etc ...), alors il n'y a pas de generalités (le patron est plus stressé, l employé est relax etc ...)

Citation :
• un investissement dans l'immobilier qu'il soit social, locatif, secondaire génère peu d'emplois. Un peu pour construire, rénover et entretenir mais l'essentiel du capital va au foncier qui ne produit rien.
• un investissement dans l'art maintient quelques emplois de marchands d'art mais l'essentiel va dans la poche du vendeur. Un tableau dans un salon, une salle d'attente ou un coffre-fort ne participe pas au PIB!
• l'achat d'actions du CAC40 (via un PEA ou non) ou la souscription d'OAT (via un contrat d'assurance-vie) ne crée pas non plus d'emplois!
• à l'inverse, un investissement dans une PME de croissance (et c'est particulièrement vrai pour les PMEs du numérique) va pour l'essentiel en salaires pour payer des collaborateurs qui travaillent, produisent et génèrent du PIB ... (et, en sus, paient des charges sociales et des impôts...)


Raison de plus pour taxer le revenu issu du capital comme celui issu du travail ...

Pour moi, c'est toujours la meme menace a savoir que si on taxe le chef d'entreprise alors on paralyse l'economie et si on taxe le patrimoine alors on pousse la fuite des capitaux. Ce sont surtout des justifications pour maintenir des situations inegalitaires et injustes qui beneficient comme par hasard aux plus aisés. Elle a bon dos la veuve de l'ile de ré ou le petit createur de PME mais derriere eux se cache les pires exces.

3 propositions constructives:

- differencier la fiscalité des petites PME de celle des grands groupes

- reduire l'imposition sur le capital re-investi dans les PME (c'est peut etre deja le cas)

- comme aux US (ces gros socialistes), imposer la nationalité fiscale
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyMar 11 Déc - 14:30

Une allocation d'environ 450 euros par mois pour les 18-25 ans en difficulté d'insertion professionnelle qui sont engagés dans un parcours vers l'emploi : c'est ce que devrait annoncer Jean-Marc Ayrault, ce mardi, dans le cadre de la conférence nationale de lutte contre la pauvreté. Par ailleurs, toujours selon une source gouvernementale, l'Etat consacrerait 100 millions d'euros supplémentaires au logement et à l'hébergement, annoncerait une hausse du plafond de ressources pour la CMU complémentaire et une augmentation du RSA.

- aider les jeunes c'est très bien, mais je croyais que le contrat de génération était là pour ça. En plus habituer les gens à être assistés dès le plus jeune âge, merci bien
- 100 millions pour le logement, c'est pas grand-chose, et puis vaudrait mieux laisser les particuliers faire ce genre d'investissment
- la CMU, c'est une belle idée, mais elle ouvre aussi la porte a pas mal d'excès
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyMar 11 Déc - 16:14

c'est surement pétri de bonnes intentions mais au final on devine comment tout ça va se finir en usine a gaz

la CMU, le RSA comme tous les systèmes de ce genre ont une limite majeure: leur seuil de déclenchement...gagner juste un peu plus et ne pas en bénéficier sera toujours un problème
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyMar 11 Déc - 16:29

On préparerait déjà 2017 que ça m'étonnerait pas...
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyMar 11 Déc - 16:45

J'espère que c'est avec autre chose que ça qu'ils espèrent préparer 2017.

On est en tout cas d'accord sur le fond: ce n'est pas par ce genre de mesure qu'on règlera les problèmes de la France.

Ces mesures devraient être des moyens temporaires de faire face à une situation de crise, et accompagner un vrai plan de sortie de crise portant sur l'activité, l'industrialisation, l'emploi, ... Je ne mets volontairement pas la compétitivité parce que je reste persuadé qu'on est ou en tout cas qu'on peut être compétitif: on est certes plus cher que de la main d'oeuvre chinoise mais en jouant sur la qualité, rien que ça, on peut procéder à un énorme reattrapage de compétitivité (sur la base "je préfère acheter un produit chinois qui va me faire 1 an ou un produit Made in France qui va en durer peut-être 5 ???")

Bref, au lieu d'être des mesures temporaires (nécessaires pour les plus pauvres, je ne dis pas le contraire), cela devient des mesures durables qui ne contribuent qu'à renforcer le sentiment général d'assistanat et l'inaction...
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyMar 11 Déc - 16:50

Regarder vers le bas quand les pratiques des vrais décisionnaires et pas des assistés sont loin d'être exemplaires. Ce qui me permet de mettre en avant une chanson d'Alexis HK « On apprend pas à un porc à cesser de se gaver tant qu’on remet de l’or dans son écuelle d’acier » , le texte est savoureuxextrait de son dernier album Le dernier Présent



Ce que gagnent vraiment les patrons les mieux payés de France
4,24 millions d’euros. C’est en moyenne la rémunération globale perçue en 2011 par les patrons du CAC 40, selon les données recueillies par Proxinvest. Cette société indépendante qui s’appuie sur des sources publiques fiables a ainsi calculé que les émoluments perçus par les dirigeants des quarante plus grosses entreprises cotées de France a progressé, l’an passé, en moyenne de 4%. C’est la troisième année consécutive de hausse après les baisses observées en 2007 (-17%), 2008 (-25%) et 2009 (-14%).

En 2010, leur rémunération globale s’était envolée de 34%, passant de 3,1 à 4,1 millions d’euros. Et cette augmentation spectaculaire - révélée en février 2012 - avait évidemment animé la campagne présidentielle. Cette fois, il n’y a plus vraiment matière à polémique. Proxinvest, qui publie là son 14e classement annuel, note d’ailleurs une baisse de la rémunération médiane de 4% qui passe de 3,5 à 3,4 millions d’euros. Et si on exclut du calcul les indemnités de départ, les sommes versées par les géants de la place boursière parisienne à leur dirigeants auront en fait baissé entre 2010 et 2011 (-3,2%).

Maurice Lévy pointe en tête du classement

Il faut en effet rappeler que Proxinvest cumule dans son calcul de la rémunération les parts fixes et variables de la rémunération ainsi que les stock-options et les attributions d’actions. Il s’agit donc bien de la totalité des éléments composant la rémunération d’un dirigeant d’entreprise. Et cette approche explique pourquoi, d’une année sur l’autre, peuvent apparaître de gros changements dans le classement.

En raison des 16 millions d’euros qui lui ont été versé à titre exceptionnel en 2011, Maurice Lévy se retrouve ainsi en tête du classement. L’an passé, Publicis aura versé au président de son directoire la somme totale de 19,6 millions d’euros. La différence avec le numéro 2 du classement est conséquent. Carlos Ghosn, le PDG de Renault et Nissan, a perçu, lui, 13,3 millions d’euros. Et Bernard Arnault 10,815 millions d’euros.

Carlos Ghosn double Bernard Arnault

L’an passé, le patron de LVMH était le 2eme patron le mieux payé de France. Il passe donc au 3e rang. Et même au quatrième rang si on intègre dans le classement, les dirigeants de sociétés cotées plus modestes. Bernard Arnault est en effet devancé par… Bernard Charlès. Le DG de Dassault Systèmes ayant perçu en 2011 pour 8,8 millions d’euros d’actions gratuites, a vu sa rémunération globale s’envoler l’an passé de 9,5 à 10,9 millions d’euros.

Les patrons français sont-ils pour autant les mieux payés d’Europe ? Non et loin s’en faut. En la matière, la France se situe au sixième rang, derrière le Royaume-Uni (où la rémunération moyenne dépasse les 5 millions d’euros), l’Allemagne, la Suisse, l’Espagne et l’Italie mais devant les Pays-Bas (3,7 millions d’euros) et les pays nordiques (Suède, Norvège, Finlande et Danemark) où les grands patrons émargent, toujours en moyenne, à moins de 2 millions d’euros.

Moins de stock-options

Sur la structure de la rémunération, Proxinvest note que la part des stock-options dans le salaire type du CAC 40 a été divisée par 4,5 (de 51,5% à 11,5%) en 5 ans, au profit notamment des attributions d’actions (avec conditions de performance), et d’une progression de la partie fixe de la rémunération : "Pour la première fois, la part fixe moyenne de la rémunération dépasse 1 million d’euros pour le CAC 40, ce qui fait mécaniquement monter la part variable et plus tard les retraites, qui sont calculées en pourcentage de la part fixe", signale Loïc Dessaint, directeur associé de Proxinvest. Jean-Paul Agon, qui avait renoncé en début d’année à la moitié de ses stock-options, obtient la plus forte rémunération fixe, avec 2,1 millions d’euros.

Pierre Kupferman, avec Damien Pelé

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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyMar 11 Déc - 23:58

Alors puisque les dirigeants en haut gagnent bcp, ça légitime l'assistanat? Je ne vois pas le rapport et je ne vois pas non plus pourquoi il est sensé être honteux pour un patron de gagner bcp d'argent comme tu sembles le sous-entendre. En plus ta citation, je trouve qu'elle peut s'appliquer aux dirigeants comme aux assistés...
Concernant les patrons, l'idéal serait bien sûr qu'en plus le sus-nommé dirigeant ne fasse pas partie d'un milieu où la consanguinité est la règle (cf conseils d'administration fleurant bon le copinage) et que ses décisions soient prises pour le bien de l'entreprise et non pour le bien du cours de bourse. Mais bon, ne rêvons pas.

Sinon les news la semaine dernière sur la chute du cours Apple m'ont fait froid dans le dos: une des raisons invoquées pour expliquer cette chute était qu'Apple pensait rapatrier aux USA la fabrication des certains Macs (nouvelle confirmée depuis je crois) et que du coup les investisseurs craignaient une baisse de la qualité...
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyMer 12 Déc - 1:28

La différence c'est que le pouvoir n'est pas aux mains des assistés, c'est aussi bête que ça.
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyMer 12 Déc - 11:27

ces grands patrons sont des assistés du bonus!!! on plantera leurs têtes sur des piques et on prendra leurs places pour faire comme eux...

les grands patrons placés par des conseils d'administration sont trop rémunérés à mon sens, alors que les patrons de PME eux galèrent...voilà la vraie comparaison à faire
je pense que le petit patron qui voit ses bénéfices fondre ne va s'augmenter d'ailleurs légalement ca pourrait lui être reproché en cas de dépôt de bilan...
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyJeu 13 Déc - 13:49

JB40230 a écrit:
La différence c'est que le pouvoir n'est pas aux mains des assistés, c'est aussi bête que ça.
ben si, ils sont nombreux et ont le droit de vote donc ils ont le pouvoir, la preuve c'est holland le président.
En metropole quand je bossais il y'avait deux races de relou, les MGEN et les CMU. A Mamoudzou, on ne prend pas les mutuelles, du coup pas de CMU ... Pour les gens qui n'ont pas les moyens il existe des dispensaires, mais il faut attendre 3 à 4 heures au chaud dans des pièces bondées ... du coup c'est étrange mais les patients CMU retrouvent du pouvoir d'achat. Il y ' avait eu une enquête il y'a deux ou trois ans qui montrait que les personnes benificiant de la CMU allaient 15 à 20 % de plus chez le médecin . A l'heure ou le système se casse la gueule je ne suis pas sur qu'etendre la CMU soit une solution, quand il n'y aura plus de secu là on verra la vrai misère !
Pour les relous MGEN par contre on a pas trouvé de solution !!!
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyVen 14 Déc - 0:36

Il faut leur retirer le droit de vote à ces manants, et dire qu'Holland est le roi des assistés, c'est bien simplifier la situation. Si je me retrouvais moi-même dans le besoin, j'userai de toutes les combines pour m'en sortir. Après qu'il y en ait qui abuse certes, il y a bien des patrons voyous, il peut bien y avoir des pauvres voyous.
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyVen 14 Déc - 1:10

Oui mais les pauvres sont plus nombreux que les patrons...
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyVen 14 Déc - 11:32

J'aimerais bien savoir ce que tu entends par patron voyou. S'il sagit de dirigeants qui enfreignent la loi, par exemple en employant des travailleurs non déclarés ou en payant des pots de vins, OK. Mais s'il s'agit simplement de gens qui à ton avis gagnent trop d'argent, je ne suis pas d'accord.

Il suffit de lire l'article de Challenges pour se rendre compte que ces gars-là vont payer plus d'impots en 1 an que nous dans toute notre carrière. Si on se réfère à la fameuse loi des 20/80, sans les gens qui gagnent ce genre d'argent, le pays coule: si tu t'amuses à redistribuer ce que tu considères comme le trop perçu de manière équitable à tous les employés de la société, fiscalement tu ne t'y retrouveras jamais.

Prends l'exemple de Carlos Ghosn, qui a gangé 12,3M€ l'an dernier: si tu lui enlèves ce que tu considères comme un trop perçu, mettons 12M€, et que tu le redistribues de manière équitable aux 120,000 collaborateurs Renault, ça leur fera 100 euros chacun. Donc d'une part ça ne change pas la vie de ceux qui recevront l'argent (du moins les occidentaux) et d'autre part, au lieu d'avoir un patron qui paye des centaines de milliers, voire des millions d'impôts, tu auras des centaines d'employés qui n'en paieront pas plus, ou alors pas tellement.

Il ne faut pas oublier coimment notre pays fait pour se financer!
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyVen 14 Déc - 11:36

oui Mimi a raison imposons les pauvres à 75% aussi !!!

plus sérieusement je pense qu'un impôt progressif des le premier euro gagné serait une manière de responsabiliser tout le monde...mais faut pas rever
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyVen 14 Déc - 11:47

Attends, je dis pas qu'il faut taxer tout le monde de la même manière, je dis juste qu'on a besoin des riches pour se financer! Ou alors il faut avoir un pays entier de classe moyenne non fumeurs et pas obèses!

Ton idée de taxer tt le monde, même 20€, me semble pas mal.
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyDim 16 Déc - 12:20

Majorité. Nouveau couac au Sénat qui rejette le projet de loi de finances

Après avoir repoussé le tarif progressif de l'énergie, la programmation budgétaire 2012-2017 et le budget 2013 de la Sécurité sociale, le Sénat a infligé, hier en fin de soirée, un nouveau camouflet au gouvernement en rejetant par 182 voix contre 57, le projet de loi de finances rectificatives (PLFR) pour 2012.

Ce projet, qui prévoit 20 milliards d'euros pour le crédit d'impôt compétitivité ainsi que des hausses de TVA, avait été auparavant vidé de son contenu avec la suppression de ses principales mesures. Quelques heures plus tôt en effet, trois amendements identiques de suppression de l'article instaurant le crédit d'impôt compétitivité et emploi (CICE) de 20 milliards, présentés par le groupe CRC (communiste), le groupe écologiste et le groupe UDI-UC (centriste) avaient été adoptés par 202 voix contre 143. L'UMP a voté pour. Seuls les socialistes et le Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) ont voté contre les amendements supprimant cette mesure pivot du plan compétitivité issu du rapport Gallois et destiné à aider les entreprises.

Cette situation de blocage met à mal l'image du gouvernement, même si le projet de loi devrait être néanmoins adopté en fin de parcours parlementaire, l'Assemblée nationale ayant le dernier mot. Encore une fois, la fronde des communistes a fait défaut à la majorité de gauche sénatoriale, qui n'a que six voix d'avance et, pour la première fois, les écologistes se sont joints à eux.

Dès le début de la séance, les sénateurs communistes avaient donné de la voix. «Quel choix contradictoire avec la justice fiscale et sociale» a lancé Marie-France Beaufils. «Il faut renforcer la compétitivité des entreprises mais pas avec un tel chèque en blanc. Est-il acceptable que Mittal perçoive un chèque de 40 millions par an» a renchéri un élu EELV.

La droite sénatoriale n'a pas manqué de s'engouffrer dans cette brèche : «Ce vote négatif du Sénat est un échec particulièrement symbolique pour François Hollande» a déclaré, hier, le président proclamé, et contesté, de l'UMP, Jean-François Copé. Une Commission mixte paritaire de sénateurs et de députés chargée d'harmoniser les positions du Sénat et de l'Assemblée se réunira lundi mais est promise à un échec.


Et voilà peut-être une des seules mesures intéressantes de notre gouvernement refusée pour cause d'idéologie à gauche et politique à droite... Dommage!
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyMer 19 Déc - 12:43

Moscovici évoque une nouvelle réforme des retraites

Le Monde.fr avec AFP | 19.12.2012 à 09h55 • Mis à jour le 19.12.2012 à 10h27

"Nous allons mener ce débat, et s'il le faut ce combat, pour parvenir à trouver le bon équilibre", a assuré Pierre Moscovici.

Il faudra de nouveau revoir les régimes de retraite sous ce quinquennat pour les ramener à l'équilibre financier, a annoncé mercredi 19 décembre le ministre de l'économie et des finances français, Pierre Moscovici.

Malgré la réforme de 2010, le déficit des régimes de retraite devrait atteindre 18,8 milliards d'euros en 2017, contre 14 milliards en 2011, estime le Conseil d'orientation des retraites (COR), qui doit dévoiler ses prévisions ce mercredi. "Il me semble qu'il faudra en effet revenir sur le sujet", a déclaré Pierre Moscovici sur RTL.

"Oui, il y aura sans doute une [réforme], mais il faudra que ses paramètres soient des paramètres justes", a-t-il ajouté, disant vouloir prendre en compte les paramètres financiers et de fond, et soulignant qu'une nouvelle réforme n'aurait pas la "même philosophie" que celle du gouvernement de François Fillon. La précédente majorité avait décidé en 2010 de relever progressivement l'âge minimum légal à 62 ans pour effacer le déficit des régimes de retraite à l'horizon 2018.

Pour rétablir les comptes, le COR avance plusieurs pistes : soit une augmentation de 1,1 % des prélèvements, soit une baisse de 5 % du rapport entre la pension moyenne et le revenu moyen, soit un recul de six mois supplémentaires de l'âge effectif de départ.

La présidente du Medef, Laurence Parisot, plaide, quant à elle, pour un nouvel allongement de l'âge de départ à la retraite à 63 ans et l'augmentation de la durée de cotisation à au moins 43 annuités. Elle s'oppose en revanche à une hausse des cotisations, des entreprises comme des salariés. Le ministre de l'économie et des finances a annoncé mercredi qu'il y aurait une concertation sur le sujet d'ici la mi-2013.

voilà voilà, le problème sera récurrent dans l'avenir mais j'ai hâte de voir qu'elle va etre la réponse du gouvernement...je ne les imagine pas relever le nombre d'annuités et l'age légal de départ...
c'est au pied du mur qu'on voit le mieux le mur...
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyMer 19 Déc - 13:41

Le pb c'est que augmenter les cotisations ne va pas non plus aider les entreprises à être compétitives...

De toute façon pour nous c'est foutu, 42 ou 43 années de cotisation à l'heure actuelle, ça nous donne un retraite aux environs de 67-68 ans si tout va bien... Autant dire qu'on a plutôt intérêt à se la préparer seuls notre retraite.

On monte une SCI Tohu-Bohu?
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyMer 19 Déc - 16:49

ok pour la SCI, y a un hôtel particulier en vente pas trop cher dans le 7eme a paris pour cause déménagement urgent a l'étranger
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MessageSujet: Re: Va t'on sortir de la crise?   Va t'on sortir de la crise? - Page 11 EmptyVen 11 Jan - 18:53

Oups, le FMI s’est trompé sur l’austérité
8 janvier 2013 à 13:09

Par DOMINIQUE ALBERTINI

Que les politiques d'austérité soient mauvaises pour la croissance et l'emploi, c'est désormais admis par la plupart des économistes. Mais qu'elles le soient encore plus qu'on ne le pensait, c'est ce qu'ont découvert deux d'entre eux, et pas les moindres : Olivier Blanchard, un Français chef économiste au FMI, et Daniel Leigh, économiste dans la même institution. Selon eux, l'utilisation d'un mauvais coefficient de calcul a débouché sur une sous-estimation des effets négatifs de l'austérité en Europe.

Les deux économistes détaillent leur thèse dans un article publié le 3 janvier sur le site du FMI, mais dans une rubrique où les textes ne représentent pas la position officielle de l'organisation. «Nous démontrons que, dans les économies développées, une plus forte consolidation fiscale est allée de concert avec une croissance plus faible que prévu, écrivent-ils. Une explication naturelle est que les multiplicateurs fiscaux étaient nettement plus haut que ce que les prévisions estimaient implicitement.»
Le multiplicateur qui divise

Le «multiplicateur» en question est le coefficient reliant l'évolution des dépenses publiques (ou des impôts) au taux de croissance de l'économie. Lorsque ce coefficient est de 0,5, par exemple, cela signifie qu'un point de dépense publique en moins, ou d'impôt en plus, entraîne une baisse de 0,5 point de l'activité. «Il y a deux façons de le calculer, explique Xavier Timbeau, économiste à l'OFCE. Soit en faisant de l'analyse historique, en regardant les liens passés entre les politiques budgétaires et l'activité ; soit en construisant un modèle économique et en étudiant les relations entre ses différents composants. Dans les deux cas, ce ne sont pas des modèles neutres : leur construction comporte toujours une part d'a priori, qui correspondent à des idéologies.»

Or, selon Blanchard et Leigh, le multiplicateur «de crise» pourrait être jusqu'à trois fois supérieur à celui des périodes «normales», utilisé jusqu'à présent. Les deux économistes l'avaient déjà écrit dans le très officiel rapport annuel du FMI, publié en octobre 2012 (page 41) : «De nombreux documents, dont certains issus du FMI, suggèrent que les multiplicateurs fiscaux utilisés dans les prévisions se situent autour de 0,5. Nos résultats indiquent que ces multiplicateurs se sont en fait situés entre 0,9 et 1,7» depuis le début de la crise. En clair, l'impact de l'austérité serait, selon les cas, de deux à trois fois plus important que prévu.

«Jusqu'à présent, on a appliqué au temps de crise le multiplicateur des périodes normales, explique Xavier Timbeau. Or, dans une crise, tout le monde panique. Les gens ne se conduisent pas de la même façon et personne ne peut anticiper le futur. Par ailleurs, si l'austérité est beaucoup plus récessive qu'on ne le pensait, cela veut aussi dire qu'une politique de relance serait beaucoup plus efficace qu'on ne l'imagine !»
«Il y a deux FMI»

L'article de Blanchard et Leigh a fait réagir l'économiste Paul Krugman, Prix Nobel d'économie 2008. «Le FMI était moins enthousiaste vis-à-vis de l'austérité que les autres grands acteurs, rappelle-t-il sur son blog. Si lui-même dit qu'il s'est trompé, cela signifie que tous les autres [...] se sont encore plus trompés. Et il a le mérite de vouloir repenser sa position à la lumière des faits. La véritable mauvaise nouvelle, c'est que bien peu d'autres acteurs font la même chose. Les dirigeants européens, qui ont créé des souffrances dignes de la crise de 1929 dans les pays endettés sans restaurer la confiance financière, persistent à dire que la solution viendra d'encore plus de souffrance.»

Ne pas déduire, cependant, que le FMI remet en cause l’austérité dans son principe. Comment le pourrait cette institution qui a participé, notamment, à l'élaboration du très sévère programme grec ? C’est plutôt l’intensité des politiques d’austérité que remet en cause le Fonds, puisque leurs effets se révèlent plus importants que prévus. Cela rejoint d’ailleurs la position officielle du FMI : sa directrice générale, Christine Lagarde, réitère régulièrement ses appels à des trajectoires plus «douces» de diminution de l’endettement et du déficit budgétaire.

«Il y a deux FMI, la tête et le corps, estime cependant Xavier Timbeau. En Grèce, c’est lui le plus ferme sur l’austérité, encore plus que la Commission et que la BCE. Quoi que disent Blanchard ou Lagarde, sur le terrain, le Fonds applique le plan décidé entre le pays et ses créanciers. Il faudra du temps pour que le changement infuse dans l'institution et en Europe. Il y a aussi le risque qu'il reste confiné dans les hautes sphères du FMI, sans percoler vers le terrain.»

L’Europe semble d’ailleurs s’engager dans cette direction. Fin 2012, la Grèce a ainsi obtenu un délai supplémentaire de la part de ses créanciers. Et si le gouvernement français s’accroche obstinément à son objectif de 3% de déficit budgétaire pour 2013, auquel il est le seul à croire, c’est en dépit des conseils du FMI et de Bruxelles, qui prônent désormais un «ajustement plus doux» pour le Vieux Continent. Après l'essorage.

voilà voilà...bien ouej les mecs

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