opération "sauvons le FCNA" ?

Le communiqué de Robert Budzynski
06/01/2005

Voici l'intégralité du communiqué de Robert Budzynski:

Suite aux attaques virulentes de Loïc Amisse à mon égard, j'ai hésité à m'exprimer, devoir de réserve oblige.
Avec la volonté de stopper la crise et toutes les polémiques qu'elle a entraînées, j'ai décidé de ne pas répondre, point par point, aux griefs de l'entraîneur.

Je peux comprendre son propos, je pense que ce sont ceux d'un homme déçu, touché. Sa réaction est émotionnelle parce qu'il s'agit d'un échec : garder sérénité et lucidité est difficile pour lui. Cependant, on ne peut discuter la réalité, les faits, les résultats et leurs conséquences.

Je tiens simplement à rappeler, puisqu'il semble que l'on m'attribue des rôles et des pouvoirs au niveau sportif que je trouve fantaisistes, la teneur de ma mission et de mes limites de décision dans ce club :
1 – quant à la teneur de ma mission :
. mettre l'équipe pro dans les meilleures conditions pour relever les défis sportifs du championnat de France, voire de la Coupe d'Europe.
. contribuer à la pérennité du club en 1ère division.
. perpétuer les valeurs sportives prônées par le F C Nantes Atlantique.

2 – quant à la prise de décision :
. conseiller et proposer, le pouvoir de décision étant réservé à la présidence.

Ma seule priorité, aujourd'hui, est de ramener le calme autour du club et de l'équipe pro, tant en interne qu'en externe, et permettre à l'équipe de retrouver le plaisir, l'enthousiasme, le collectif, synonymes de futures victoires.

Pour conclure, je reprendrai le classement effectué par "L'Equipe" sur les performances sportives des clubs de football français au cours des 40 dernières années, qui met le F C Nantes Atlantique à la 4ème place dans l'hexagone : un élément de fierté pour ceux qui ont contribué à cette performance, et dont je pense humblement faire partie.

Quelque soit mon avenir, je continuerai à apporter mon énergie pour la poursuite de cette performance.

Robert BUDZYNSKI
Directeur Sportif

Putain c'est hallucinant ce feuilleton, pire qu'au PSG en temps normal *hein

La réponse de Bud elle est complètement naze! Il annonce la liste de ses fonctions au FCNA et on a droit à une série de phrases qui peuvent signifier n'importe quoi!
Personellement je trouve ça nul de virer un mec qui a 35 ans de boîte comme un malpropre (Amisse). Le jour ou Landreau aura deux neurones connectés on pourra rediscuter de ses aptitudes à mener son club, mais en attendant je trouve qu'il ferait mieux de bosser ses relances.

Landreau est le meilleur gardien français pour le jeu au pied... cette critique sur les relances étaient valables il y 4 ans, elle ne l'est plus, alors fait pas ton mec qui s'y connait

enfin pour ce qui est Bud, c'est sur que c'est pas un homme de bureau et que les réponses c'est pas son fort, mais en l'occurence il n'y est pour rien dans le limogeage de Amisse. C'est Amisse qui s'est soulagé en balançant sur un peu tout le monde avant de partir... Amisse a été grillé par Gripont qui ensuite a cherché à faire porter le chapeau à Landreau pour préserver sa place. Parce que Landreau n'a pas demandé le départ d'Amisse, il lui a juste demandé de s'affirmer et de ne pas céder face à un président qui lui a demandé de changer ses principes de jeux... Landreau veut la démission de Gripond parce qu'il le considère comme un incompétent, et tout les gens qui connaissent un peu le foot et qui connaissent le FCNA et voit la nature du changement qui s'y opére ne peuvent qu'être d'accord sur ce point.

Landreau: Et maintenant ?07/01/2005

Par ERIC DELTOUR
De Sports.fr
Consulter aussi:
Le FCNA fait sa crise

Moins d'une semaine après l'éviction de Loïc Amisse et de l'ensemble du staff technique du FC Nantes, Mickaël Landreau, l'homme de la révolution nantaise, se retrouve face à ses responsabilités dès ce week-end à l'occasion des 32e de finale de la Coupe de France et d'un déplacement en Auvergne, pour y affronter Cournon, modeste équipe de DH. Le capitaine nantais, même s'il sait pouvoir compter sur l'ensemble de ses troupes, incarne désormais la révolte canari et portera quoiqu'il arrive une lourde responsabilité en cas de malheur.


Retour au jeu pour Landreau et le FCNA...
A l'heure où l'effectif pro du FC Nantes a pris des allures de révoltés du Bounty, Mickaël Landreau, fine barbe rousse et regard clair, ferait presque figure de Christian Fletcher. Le capitaine et portier nantais porte sur ses épaules le poids du grand chambardement qu'il aura initié par ses propos incendiaires dans la presse à l'encontre du staff technique en place, coupable selon lui d'avoir entraîné le club par le fond.

Une petite semaine après l'éviction de Loïc Amisse et de ses adjoints, David Marraud et Gilles Albert, l'heure est toutefois à l'apaisement du côté de la Jonelière. Serge Le Dizet nommé nouveau patron de l'équipe première, l'ensemble des mutins a pris la direction des Sables d'Olonne pour un stage aux vertus apaisantes, censé permettre à l'ancien responsable du centre de formation de prendre le pouls de ce groupe passé à la postérité pour avoir de lui-même contraint et forcé ses dirigeants à débarquer le staff technique en place.

Landreau: "Tout le monde est concerné"

L'histoire dira peut-être si les quelques soirées vécues sur les côtes vendéennes ont été l'occasion pour Le Dizet de converser avec l'homme par lequel tout a fini par basculer. Toujours est-il qu'aujourd'hui, Mickaël Landreau, s'il a accédé à une nouvelle stature, s'apprête aussi à endosser une drôle de pression. Une situation à laquelle le gardien nantais, lancé à l'âge de dix-sept ans dans le grand bain de la Ligue 1 à l'âge où d'autres barbotent encore dans le petit bassin, propulsé capitaine à vingt, est après tout rodé tant il incarne plus que personne ce club dont il est, après huit ans de présence, le chef de file incontestable.

Pour autant, désormais, le voilà placé en première ligne. Même s'il peut se prévaloir d'avoir été suivi comme un seul homme par l'ensemble de ses coéquipiers à l'instant de vérité lorsqu'il lui a fallu se mesurer, les yeux dans les yeux à Loïc Amisse, Landreau sait que rien ne lui saura pardonner et qu'il pourrait même porter une sacrée responsabilité en cas de malheur en fin de saison pour son FC Nantes.

Lui préfère ne retenir que l'extraordinaire état d'esprit et l'union qui a animé le groupe pro tout au long de cette trêve si spéciale: "Tout ce qui s'est passé n'a fait qu'amplifier cette sensation-là, souligne-t-il sur le site internet du club avant de préciser: Et je crois que tout le monde est concerné, tout le monde est responsable de ce qui va se passer derrière et il est évident qu'il va y avoir beaucoup d'abnégation et d'envie pour que le club existe et mérite tout ce qu'il doit mériter."

Attendu au tournant...

Ce Nantes, capable de prendre en main son destin, est attendu et ce, dès ce week-end, à l'occasion de ce 32e de finale d'une Coupe de France, synonyme de tant de satisfactions ces dernières saisons en Loire-Atlantique. Face à Cournon, modeste pensionnaire de Division d'Honneur, Landreau devra se montrer exemplaire et surtout ne prêter le flanc à aucune critique.

On n'ose imaginer une inspiration telle que celle de la "Panenka" ratée lors de la séance de tirs au but en finale de la Coupe de la Ligue la saison dernière, qui lui vaudrait à coup sûr de la part de ses détracteurs tapis dans l'ombre un sérieux retour de bâton... L'opposition offerte en Auvergne devrait toutefois à priori mettre le FCNA et son capitaine à l'abri d'une telle extrémité.

Il est gentil ce journaliste mais quand tu sais que le prochain match de championnat c'est Nantes-Rennes à la Beaujoire, je pense que c'est surtout ce rendez-vous là qui représentera la révolte nantaise. Demain y'aura pas mal de titulaires absents ou laissés au repos... Dans une semaine en revanche, si nantes venait à perdre contre Rennes sur leur terre de la Beaujoire, alors que ça n'est jamais arrivé depuis que le club existe (et ce malgré les éternelles menaces de défaites brandits par les guignols rouges et noirs), soit en une quarantaine de matchs, là ça serait tragique...

enfin j'vois pas bien ce qui justifie de rappeler l'épisode de la panenka... ils attendent tous que Landreau se troue ou mette un but contre son camp parce qu'il a osé ouvrir sa gueule et dire que son président était incompétent... c'est une évidence que les journalistes eux-même avaient souligné à cette époque ou Gripond paraissait être une proie plus apétissante que Landreau ! Quelle bande de charognards.

Je n'ai rien à rajouter... Absolument d'accord en tous points avec ce que dit Guigui, mon frère d'armes en la matière...
Micka président ! *punch

Nantes passe sans encombre les 32èmes de finale de la Coupe de France, 3-0 contre... Courmon, leader de sa pool de DH

bon y'a pas grand chose à dire surtout que Nantes a marqué deux buts dans les arrêts de jeu, sauf que... y'a quand même un truc intéressant !

Keseru, le petit prodige roumain dont je fais la pub depuis plus d'un an envers et contre tous a été titularisé pour la première fois en équipe pro hier soir : frappe de 20 mètres en pleine lucarne, il a à peine 18 ans. Maintenant on va voir la suite mais ça commence comme annoncé...

le fcna ne va pas bien? il perd tout ces matchs? pas de panique j'ai la solution....
Un stage d'un an;ou plus si besoin (après tout ne soyons pas mesquin,il en va de la santé du club) en L2 en compagnie de lorient,guinguamp.....pour tout remettre a plat et nous revenir en 2012 en pleine forme et avec des supporters moins neudneud
Voila c'était tout simple mais il fallait y penser
biz a tous et surtout les guigui garder a l'esprit que c'est pour votre bien. *punch *punch *punch *punch *punch *punch *punch

tu crois ptète que le PSG est serein tête de piaf ? Hallihodzic qui ouvre sa grande gamelle alors qu'il est incapable de mener son équipe ! Avec les joueurs exceptionnels qu'il a en plus... alors steuplé profil bas

le fcna n'est pas mort meme si c vrai que battre rennes c'est une tradition et qu'il ne faut donc pas s'enflammer...

tu as raison... sauf devant des supporters rennais, là on peut

Dassault veut se libérer des Canaris


Jean-Luc Gripond sur le départ...
A l'issue d'un Comité de groupe réuni jeudi, la Socpresse a révélé, par la voix du président de comité Xavier Ellie, sa volonté de se séparer "à plus ou moins long terme" du FC Nantes. Une information qui, - officiellement – surprend Jean-Luc Gripond, le président du club nantais, mais n'est pas en soi vraiment étonnante. Depuis le rachat du groupe de presse par Serge Dassault, ce dernier a en effet toujours clamé son intention de se débarrasser de tout ce qui n'est pas rentable à son groupe (le groupe Socpresse-Dassault est prêt à céder plusieurs de ses titres régionaux). Et un club de football génère rarement de l'argent...

Qui pour reprendre la maison jaune et verte ?
Il est certainement trop tôt pour le dire, les négociations de rachat n'étant que dans leurs phases initiales. Une chose est sûre : la mairie de Nantes, propriétaire de la Beaujoire et de la Jonelière (le centre d'entraînement des Canaris), aura son mot à dire concernant le nom du futur actionnaire majoritaire du club.

Gravelaine-Le Dizet, les novices
28/01/2005

Par WILLIAM MONTJEAN
De Sports.fr
Comme quatre autres clubs de Ligue 1 cette saison, Istres et Nantes qui s'affrontent dimanche pour le compte de la 24e journée de Ligue 1, ont connu un changement d'entraîneur. Exit Mehmet Bazdarevic et Loïc Amisse, bonjour Xavier Gravelaine et Serge Le Dizet. Deux anciens joueurs propulsés sur le banc comme coaches chargés de redonner de l'allant à leur équipe en perdition.


Gravelaine a enfilé le costume d'entraîneur.
A eux deux, Xavier Gravelaine et Serge Le Dizet pèsent huit matches de Ligue 1 en tant qu'entraîneur depuis qu'ils ont pris leurs fonctions. Quatre pour Gravelaine, quatre pour Le Dizet. Autant dire qu'en terme d'expérience, ils sont bien loin du recordman en la matière, qui ne risque d'ailleurs pas d'être détrôné de sitôt étant donné la durée de vie des entraîneurs, Guy Roux et ses 874 matches au compteur...

Au contraire de la légende icaunaise, ces deux-là ont donc leur carrière d'entraîneur devant eux et encore tout à apprendre. Cela n'a pas empêché les dirigeants istréens et nantais de leur confier les rênes de l'équipe première, à charge pour eux de redonner un coup de fouet à des joueurs perdus, pris dans une spirale dangereuse. L'arrivée des deux hommes a, semble-t-il, eu un impact positif. Novices, ni Gravelaine, ni Le Dizet n'ont droit à une période d'apprentissage à ce niveau. Confrontés tous les deux aux affres de la relégation, ils doivent immédiatement faire prendre la greffe.

Pas facile de jouer les pompiers de service quand, a contrario d'un Rolland Courbis revenu à Ajaccio armé d'une solide expérience d'entraîneur qui plus est habitué à rétablir des situations périlleuses, Gravelaine et Le Dizet découvrent ce poste si exposé. Mais les deux néophytes comptent sur leur expérience de joueur, appuyée dans le cas de Le Dizet par son passage à Nantes à la tête du centre de formation et de l'équipe réserve en CFA. Forts de leurs idées neuves pour remettre leur équipe respective sur de bons rails, ils bénéficient de la part des joueurs d'un a priori plutôt positif.

Match de la peur


Le Dizet doit apporter des réponses
Ainsi, à Nantes, les joueurs, qui ont poussé Loïc Amisse vers la sortie, avaient clairement fait savoir que Serge Le Dizet serait à leurs yeux le remplaçant idéal. Avec ce crédit, l'ancien latéral doit pouvoir faire passer son message. Force est de constater que depuis sa prise de fonction, les Canaris sont parvenus à stopper l'hémorragie. Après un nul à Bastia (0-0), Nantes a renoué avec la victoire face à Rennes (2-0), victoire qui fuyait les Jaunes depuis trois mois et un succès sur le PSG. Mais Le Dizet sait que son équipe est toujours fragile. La défaite à Toulouse et le nul concédé à la Beaujoire contre Saint-Etienne, ont été là pour lui rappeler.

Xavier Gravelaine, dont l'inexpérience est compensée par l'expérience de son adjoint Jean-Louis Gasset, a peut-être également réussi à redonner espoir à l'équipe provençale. Si son mandat a débuté par une défaite à domicile contre Monaco (0-1), Istres n'a depuis plus perdu en Ligue 1, s'imposant à Lens (0-1) pour deux nuls face à Strasbourg (1-1) et au Parc des Princes contre le PSG, 2-2 alors que les Parisiens menaient 2-0. Du mieux donc même si, sur le plan comptable, la situation d'Istres, toujours lanterne rouge avec quatre points de retard sur Bastia, dix-neuvième, demeure très compliquée.

Dimanche aux Costières, face à des Nantais quinzièmes, ce sera, comme on dit, un match de la peur. Après l'exploit du Parc des Princes, Gravelaine reste lucide, estimant qu'il faudra "en produire encore seize comme cela si l'on veut aller jusqu'au bout et garder la tête haute". Une attitude de survie que Serge Le Dizet a également adoptée pour les siens au point de réclamer pour ce déplacement dans le Sud "une équipe de tueurs."

Ouais c'est ça ! *punch Cassez-vous Gripond et Dassault ! *bate
Vous êtes que des sous-merdes ! On regrette que vous existiez ! *nunchaku *chevalier *gaulois *cavalier

27/01/2005
Foot - L1 - Nantes : La Socpresse veut vendre


La Socpresse (groupe Dassault) envisage «à plus ou moins long terme une cession» du FC Nantes, dont elle est le principal actionnaire et qui ne constitue pas «un élément stratégique dans l'avenir», a déclaré jeudi le président du comité de groupe Socpresse, Xavier Ellie.

«Il ne semble pas que le FC Nantes constituera un élément stratégique dans l'avenir. Il faut s'attendre à plus ou moins long terme à une cession, qui ménagera les intérêts légitimes de l'actionnaire, du club, du centre de formation et de la Ville de Nantes», a estimé M. Ellie devant le Comité de groupe réuni jeudi. Faisant référence aux titres que possède la Socpresse dans l'ouest de la France, dont Presse-Océan à Nantes, M. Ellie s'est demandé si «un club de football est un enjeu stratégique pour un quotidien régional ou multi-départemental.»

«Constatons d'abord qu'aucun quotidien régional en France ne possède de club de balle au pied, ni à Bordeaux, ni à Lyon, ni à Marseille», a-t-il poursuivi. «Y-a-t-il des synergies avérées ou potentielles entre le quotidien et le club sportif? Ce n'est pas évident, aucun résultat probant n'a pu être apporté au regard de cette expérience», a indiqué M. Ellie, par ailleurs directeur général adjoint de la Socpresse. La Socpresse a racheté le FC Nantes en 2000.

*hahaha *hahaha *hahaha *hahaha ah punaise, c'est des vrais amateurs de foot les types de la Socpress y'a pas de doute...

parmi les repreneurs potentiels, JC Darmon qui a toujours manifesté une préférence de coeur pour le FCNA se serait déjà manifesté... C'est un passionné de foot qui est plein aux as mais je ne sais pas si on gagnerait au change...

Moi j'trouve que c'est kiff-kiff bouricot... *mur ... Donc non ! *siffle

cool JC Darmon a nantes !!! enfin de l'argent sale dans le club!!! on va enfin etre comme les autres grands clubs!!! *banane *banane

Posté le: 28-01-2005 12:26:30 Sujet du message:

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Qui veut de Nantes ?

La vente du club a été évoquée hier par le groupe Dassault, son propriétaire actuel.

DEPUIS LA NOMINATION de Serge Le Dizet comme entraîneur, le 3 janvier, Nantes travaille à son redressement dans la discrétion. Tout du moins pour le secteur sportif. Car, côté bureaux, l’ambiance est plus que morose.
Si Jean-Luc Gripond, le président, consent des efforts sans doute trop tardifs pour redorer son image écornée, la Socpresse, le propriétaire, continue à souffler le chaud et le froid.
Hier, un texte diffusé par l’AFP et émanant de la Socpresse a nettement éclairci la position du groupe Dassault (dont fait partie la Socpresse). « Il ne semble pas que le FC Nantes constituera un élément stratégique dans l’avenir, analyse Xavier Ellie, président du comité du groupe Socpresse. Il faut s’attendre à plus ou moins long terme à une cession, qui ménagera les intérêts légitimes de l’actionnaire, du club, du centre de formation et de la ville de Nantes. »
Bien conscient de la crise qui se profile avec les salariés du FCNA, dont l’intérêt n’est pas évoqué, Jean-Luc Gripond devrait se fendre aujourd’hui d’un communiqué pour préciser que la prise de position de M. Ellie ne correspond pas à la réalité : « Rien n’est changé. Mes patrons me l’ont confirmé. Je sais qui prend les décisions et cette personne (M. Ellie) n’en fait pas partie. Que le football soit original dans l’organigramme de la Socpresse, ce n’est pas nouveau. Nous continuons à travailler à un projet global. »

Le statu-quo est donc le mot d’ordre officiel. « Je n’ai rien à déclarer à ce sujet, nous a indiqué, hier, Serge Dassault. Nous sommes effectivement en cours de réflexion. J’attends les résultats de cette réflexion avant de me prononcer.» La prudence relative de l’actionnaire et du président du FCNA répond à une logique purement économique.
À ce jour, aucun dossier de reprise concret ne leur est parvenu. Ils savent, en revanche, que plusieurs repreneurs potentiels peaufinent leur dossier. C’est le cas notamment d’Alain Florès, l’ancien directeur général, qui a participé au renouveau du club en 1992. « Le dossier avance avec un partenaire financier sérieux, un groupe français et européen, des partenaires locaux et régionaux et un partenaire sportif nord-américain, explique l’intéressé. C’est un processus de reprise. C’est donc un peu long. » Florès évoque « des partenaires de très haut niveau » avec lesquels il a « des engagements formels ».

Le groupe France-Antilles, via sa filiale de journaux gratuits Paru Vendu, restait également en course ces derniers jours.

Jean-Claude Darmon est un autre candidat sérieux, même s’il se montre très discret. L’ancien patron de Sportfive ne jouit pas des faveurs de la mairie de Nantes. Or, celle-ci aura son mot à dire. Propriétaire de la Beaujoire et de La Jonelière, le centre d’entraînement, qu’elle met à disposition du FCNA via une convention, elle a le pouvoir de bloquer le processus de vente si le nouvel actionnaire ne lui convient pas.

Budzynski voulait partir

Un peu comme au début des années 90, la très mauvaise passe actuelle de Nantes mobilise en tout cas les énergies.
Président de la branche Europe du Nord et de l’Est d’Otis (fabriquant d’ascenseurs) mais aussi de sa filiale française, Bruno Grob est, selon ses propres termes, « un amoureux du FC Nantes, de son jeu et de sa façon de voir le football depuis 30 ans » . Il jure qu’Otis « n’investira jamais de la vie » dans un club defootball. En revanche, à 55 ans, il se dit prêt à apporter ses compétences et son carnet d’adresses, qu’on dit très épais, au club de son cœur. Sous quelle forme ?

Dans ce contexte mouvant, l’attentisme est de rigueur. Robert Budzynski, dont les divergences de vue avec Jean-Luc Gripond deviennent chaque jour plus profondes, a envisagé de quitter son poste de directeur sportif à la fin du mois. Il s’est semble-t-il ravisé. Mais la poursuite de sa collaboration, qui devait être évoquée en janvier, reste pour le moment incertaine.

Un défenseur latéral « immédiatement compétitif » , comme le demandait Le Dizet, devait être engagé. Au moment du départ de Mathieu Berson, à l’été 2004, Gripond avait d’ailleurs promis que le produit de la vente du milieu défensif serait réinvesti pendant le mercato. Le FCNA aurait pu enrôler El-Fakiri,moyennant un million d’euros. Il n’a pas bougé. Si Diallo est arrivé, Ahamada, Grondin et N’Zigou ont fait leurs valises. Nantes donne d’avantage l’impression de vouloir présenter un bilan acceptable qu’un plan de développement durable. Cette stratégie est assez cohérente quand on veut vendre une entreprise.
Lors de la dégustation de la galette des rois du club, début janvier, Jean-Luc Gripond avait répondu aux questions que les salariés du club avaient déposées préalablement dans une urne. En substance, le président nantais leur avait indiqué qu’il n’allait perdre « ni son temps ni sa crédibilité » au club s’il n’avait pas « une vision claire. » Il liait son éventuel départ à la réponse des actionnaires du club et avait annoncé des éclaircissements mi-février, puis quinze jours plus tard. En laissant filtrer ses intentions, sans vraiment les affirmer, la Socpresse est dans le timing.

RAPHAËL RAYMOND
et JEAN-DENIS COQUARD

on n'est pas sorti de l'auberge.... *mur

Ayé Nantes et à vendre pour 30 millions d'euro

et le nouveau maillot probable pour la L2 la saison prochaine sera un Airness (ouaich ouaich cousin ) :

*siffle Waouh ! Je l'achèterai l'année prochaine ! (et Nantes sera toujours en L1 biensùr !)

Gaspille pas ton fric, c'est un des maillots les plus lait que j'ai jamais vu! (et dieu sait si j'en ai vu des maillots moches,et oui,lorient n'est pas très loin)
*auréole

C'est ton avis, et tu le respectes.