Le sondage Tohu Bohu du premier tour

Marcus a écrit:

Petit inventaire des erreurs des candidats sur TF1
LE MONDE | 27.02.07 | 15h06 • Mis à jour le 27.02.07 | 15h06

NICOLAS SARKOZY, LE 5 FÉVRIER.

- Le smic. "C'est le salaire de la moitié, ce n'est pas rien, c'est le salaire de la moitié des Français". Selon Eurostat, en France, 15,6 % des salariés à temps complet le perçoivent. En 2004, la moitié des Français percevaient plus de 1 484 euros par mois.


- Le pétrole. "Lorsque j'étais ministre des Finances, le Brent était à 42 dollars le baril, c'est monté jusqu'à 90, c'est redescendu". Le record historique du cours du baril de Brent s'établit à 77,25 dollars, le 13 juillet 2006.

- L'accession à la propriété. "Les classes moyennes, il y a 40 ans en France étaient toutes propriétaires de leur logement, les mêmes classes moyennes aujourd'hui, aucun ne peut être propriétaire de son logement". 56 % des Français sont propriétaires, dont une part importante des classes moyennes, mais la hausse de l'immobilier rend difficile la primo-accession.

- L'inflation. "Il y a 40 ans, on empruntait à 18 % et il y avait une inflation à 24, le différentiel en vérité, je ne fais pas l'apologie de l'inflation mais c'est l'inflation qui remboursait". En 1967, l'inflation était de 2,7 %.Le record s'établit à 13,7 %, en 1974 et 13,6 % en 1980.

- Le suicide des jeunes. "13 000 ou 14 000 suicides par an". Il y a environ 600 suicides par an chez les 15-24 ans, selon l'OMS. Le chiffre de M. Sarkozy est plus proche du nombre de tentatives de suicide chez les jeunes, ou du nombre de suicides pour l'ensemble de la population.

SÉGOLÈNE ROYAL, LE 19 FÉVRIER.

- Le salaire minimum. "Notre salaire minimum est l'un des plus bas d'Europe, notamment par rapport aux pays du Nord". Le salaire minimum français (1 254 euros mensuel brut) est l'un des plus élevés d'Europe, derrière le Luxembourg, l'Irlande et la Belgique, selon Eurostat. Il n'existe pas de salaire minimum en Suède et en Finlande.

- Le minimum vieillesse. Ségolène Royal a affirmé que la revalorisation de 5 % des petites retraites entraînait une hausse de "50 euros" du minimum vieillesse. Une hausse de 5 % sur 625 euros correspond à 31 euros.

- Principe de précaution. "Si les textes européens étaient transcrits en droit français, notamment avec le principe de précaution, il n'y aurait pas d'OGM en plein champ". Le principe de précaution a valeur constitutionnelle depuis 2005, puisqu'il est dans l'article 5 de la charte de l'environnement

- Délinquance. "Les atteintes aux personnes, en cinq ans, ont augmenté de 80 %". Entre 2002 et 2006, selon l'observatoire national de la délinquance les violences contre les personnes ont augmenté de 13,9 %, contre 47,9 % entre 1997 et 2001.

FRANÇOIS BAYROU, LE 26 FÉVRIER.

- Rang de la France dans le monde. "J'ai vu la France s'appauvrir, j'ai vu mon pays se retrouver 17e, 18e, 23e". Selon les classements du FMI, de la Banque mondiale et de la CIA, la France est au 7e rang mondial en termes de PIB. Si l'on prend le PIB par habitant, la France a enregistré un recul spectaculaire, s'établissant à la 18e place.

- L'absentéisme parlementaire. "J'ai été exempt de ce reproche à peu près toute ma vie". François Bayrou ne s'est pas distingué de ses collègues députés, au cours de la législature.
Christophe Jakubyszyn
Article paru dans l'édition du 28.02.07. Offre Elections 2007 : Le Monde à -50%

Juste pour que cet article soit sur cette page du forum et pas trop vite oublié

plus on parle plus on dit de conneries....

Cela vaut même pour toi

completement...mais ma parole étant sacrée meme mes conneries valent le coup d'etre entendues, lues et répétées

jeudi 1 mars 2007, 9h16
La fixation du choix des électeurs est déjà très avancée, selon BVA

PARIS (AFP) - La fixation du choix des électeurs pour la présidentielle, ou "cristallisation", "est déjà très avancée" à moins de deux mois du premier tour le 22 avril, selon un sondage BVA pour Orange rendu public mercredi.

55% des personnes interrogées par BVA affirment savoir pour qui elles vont voter et être sûres de ne pas changer d'avis (61% chez les sympathisants de droite et 52% chez ceux de gauche).

25% disent savoir pour qui elles vont voter, mais qu'elles peuvent encore changer d'avis (28% à gauche et 25% à droite). 10% déclarent hésiter entre plusieurs candidats et 9% ne pas savoir du tout pour qui elles vont voter.

L'intérêt pour la campagne est élevé, "plus qu'en 2002", et va "de manière croissante au fil des semaines", note Jérôme Sainte-Marie, directeur de BVA Opinion. 28% des sondés se disent très intéressés par la campagne et 44% plutôt intéressés. A l'inverse, 19% se déclarent pas vraiment intéressés et 9% pas du tout intéressés, soit 28%.

Ces résultats varient fortement en fonction de la position sociale: 90% des cadres supérieurs se disent intéressés, mais seulement 58% des ouvriers et 68% des employés. Les jeunes se distinguent: 75% des 18-34 ans se disent intéressés.

Une écrasante majorité (77%) des personnes interrogées considèrent que la manière dont se déroule la campagne les incite "plutôt à aller voter".

Les sympathisants du PS se disent moins souvent incités à aller voter que ceux de l'UMP (78% au lieu de 92%), ce qui "montre que les difficultés de la campagne de Ségolène Royal demeurent présentes dans les esprits", selon M. Sainte-Marie. La moitié des Français affirment parler souvent de la campagne. Ceux qui disent n'en parler jamais ne sont que 17%.

Sondage réalisé par téléphone les 26 et 27 février auprès de 954 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible auprès de la commission des sondages.

un sondage n'est jamais représentatif , puisqu'aucun ne prend en compte un échantillon de la population , celui qui refuse de répondre au sondage ! échantillon, qui je pense ne doit pas être loin de représenter la moitié de la population !

Très juste. Veux-tu répondre à un sondage?

non !!! de toute façon , on ne me demande jamais ! quelque fois dans la rue , je passe trois fois devant les mecs qui font les sondages et pas une fois on ne me propose de répondre !

c'est bizarre ...je serais curieux de voir les critères d'exclusion....

ils ne veulent pas de mecs beaux , intelligents , décontracté et marrant ...En même temps , vu que ça ne cours pas les rues on peut les comprendre , cela fausserait le sondage !
Au fait , dans la rue tu dois te faire harceler par les sondeurs Tyler...non???

c'est celui qui le dit qui l'est- copyright JB40230-

je n'ai jamais été sondé, enfin si une fois pour médiametrie, par telephone mais y a longtemps...et puis j'avais pas la telé alors du coup je ne les interessais pas bcp...

Tyler Durden a écrit:

c'est celui qui le dit qui l'est- copyright JB40230-

Aucun rapports ! mais si ça te fais plaisir de le dire , te gènes pas !

Tyler Durden a écrit:

je n'ai jamais été sondé, enfin si une fois

Je suis content que tu t'en rendes compte tout seul ça ne s'oublie pas

c'est un débat serieux ici messieurs!!!!

arrêtes, il n'y à pas eu de débats sérieux sur ce forum depuis le départ de seb91 !!!

bah en meme temps quand tu vois qui s'occupe du Café philo...

ouais , un dénommé "lecture seule " ... Quand tu vois l'importance qu'avait ce café avant et ce qu'il est devenu !!!!
Je crois que l'ancien modo , par sa verve et sa culture faisait de l'ombre , d'ou sa mise à l'écart sans préavis !

Citation :

Le voleur de feu

Publié le 09 mars 2007
Aubert/Le Figaro

L'éditorial d'Alexis Brézet.

Pourquoi Bayrou ? Sidérés par le surgissement du candidat qu'ils n'avaient pas vu venir, les états-majors de Royal et de Sarkozy se perdent en conjectures. Les plus optimistes inscrivent cet emballement « fragile » sur le compte du grand zapping électoral. Les plus lucides confessent quelques faiblesses dans leur propre campagne, mais sans s'expliquer pour autant un phénomène qui, aux yeux de beaucoup, reste une énigme.

Et pourtant, si Bayrou grimpe de semaine en semaine, il faut bien qu'il y ait une raison. Le patron de l'UDF est doté d'une personnalité forte, littéraire et enracinée. Il professe un rejet du clivage droite-gauche, qui, dans un pays foncièrement querelleur, réveille toujours la nostalgie de l'unité. Mais aucun de ces atouts ne vaudrait s'il n'entrait en résonance avec un sentiment profond d'exaspération contre le système politique et ses représentants qui, du 21 avril 2002 aux manifestations contre le CPE en passant par le non à la Constitution européenne, cherche toujours et partout un moyen de s'exprimer. La force de Bayrou, qui est aussi la faiblesse de ses adversaires, aura été de capter ce désir de faire « turbuler » les choses. Voleur de feu, il a ravi la flamme de la transgression.

Longtemps, Sarkozy a été le seul à tenir cette flamme au creux de sa main. L'homme de la « rupture » et de la « racaille » ébranlait le vieux système chiraquien. Et puis progressivement, parce qu'il fallait réconcilier son camp et préparer le second tour, le trublion s'est assagi. La « rupture » s'est estompée au profit de « l'ouverture ». Sarkozy inquiète moins, sans doute, mais attire-t-il toujours autant ?

Un temps, Royal « l'iconoclaste » a paru être en mesure de reprendre la flamme. Mais l'odeur de poussière du vieux programme socialiste a vite dissipé le parfum de la dame en blanc. Et cependant que Le Pen cédait de son côté aux sirènes de la « respectabilisation », Bayrou, candidat antiparti, antimédias, anti-promesses, antiargent, s'est imposé - dans les couches supérieures, tout au moins - comme l'homme du petit chambardement.

Aujourd'hui, Bayrou est là. Pas plus que Royal ne garrottera l'hémorragie en se contentant de brandir la consigne du « vote utile » (d'autant que le slogan est à double tranchant), Sarkozy ne contiendra la menace en allant chercher son adversaire sur le terrain du centre : le président de l'UDF ne réussit pas parce qu'il est centriste, mais bien qu'il soit cen­triste. Sarkozy ne réduira pas davantage le risque en alignant contre Bayrou une cohorte de grands anciens, si estimables soient-ils : les Français n'éliront pas le candidat des « sortants ».

Royal et Sarkozy peuvent-ils renouer avec l'esprit de leurs « ruptures » ? Pour la première, placée sous la surveillance du PS, le pari tient de la gageure. Assuré du soutien de son parti, le second a les coudées plus franches. Face à la coalition chimérique de Bayrou (quelle majorité pour quel programme de gouvernement ?), Sarkozy peut mettre en avant un schéma institutionnel clair et un projet concret dont les valeurs (travail, autorité) réconcilient la droite et l'électorat populaire. En revenant, hier soir, sur ses réformes «fondatrices», en insistant surtout sur le comment, il a montré qu'il n'entendait pas abandonner à d'autres la flamme du changement.