[FCNA] Gripond vers la sortie ?

Voilà une lettre que j'avais posté pour me défouler un peu sur le forum officiel du FCNA avant le match contre Sochaux

Mr Gripond,

je doute que vous lisiez un jour ce texte. Votre emploi du temps de chef d'entreprise ne laisse sans doute que peu de place à la considération des supporters du FCNA. Vous savez, je parle de ces gens qui depuis des années soutiennent un club qu'en l'espace de quelques mois vous avez détruit. Peu importe, je l'écris quand même. Ne serait-ce que pour me soulager d'une tension accumulée par votre faute. Et puis, qui sait, lorsque vous aurez enfin été foutu à la porte de ce "club-famille" dont vous parlez mais auquel vous n'avez jamais appartenu, peut-être qu'alors le temps vous paraitra long. Et lorsque vous songerez à votre parcours qui de Prost Acer à la Jonnelière aura tracé un sillage de ruine, vous vous rappelerez alors aux bons souvenirs du Football Club de Nantes Atlantiques. L'échec vous colle à la peau de longue date, j'aurais moi aussi du me méfier davantage.

Voilà des années que j'accumule le ressentiment à votre égard. J'étais pourtant plein d'espoir. Vos jolis discours étaient ambitieux, un actionnaire motivé arrivait enfin, bref on se prenait tous à rêver d'un avenir enfin radieux pour le FCNA. Et puis vous avez viré Denoueix malgré la volonté des joueurs, puis se fut le tour de Marcos, vint alors celui d'Amisse, alors qu'enfin Budzinsky est lentement poussé vers la porte après plus de 40 ans de bons et loyaux service et 9 titres de champion... Mais pour qui vous prenez-vous ? Quelle magnifique ambiance vous avez réussi à créer autour de vous dites-moi ! On avait jamais connu ça.

Et quand Mickaël Landreau s'insurge contre cette situation qu'il vit de l'intérieur, sans doute maladroitement, faisant parler ce coeur qui semble vous faire tant défaux, vous lui rétorquez que dans n'importe quelle entreprise, si un employer répondait de la sorte à sa direction, il serait immédiatement sanctionné... La voilà donc votre argumentation ?

C'était la goutte d'eau. Le FCNA n'est donc qu'une entreprise ? C'est vrai que c'est probablement le club de L1 qui affiche la meilleur santé financière. A force chaque année de vendre pour 12 millions d'euros de jeunes talents, asséchant un plus le centre de formation, et à force d'acheter en retour pour 5 millions d'euro de chèvres venues de championnats inconnus, j'ose espérer qu'au moins les caisses du clubs sont pleines. Ou bien que votre nouvelle voiture comble toutes vos espérances, que votre piscine chauffante ravit votre épouse ou que votre maison secondaire vous apporte tout le confort mérité après vos longues journées. C'est qu'une entreprise de démolition, ça fatigue aussi.

Un club de foot n'est pas seulement une entreprise monsieur Gripond. Il faut un peu plus qu'un esprit de rouage à la place de l'âme ou qu'une calculatrice à la place du coeur pour en prendre la direction. Et le coeur ne semble pas être l'organe le plus sollicité chez vous. Je ne doute pas que les fauteuils de la présidence soient confortables. Je pense aussi que votre position de notable de la place nantaise vous convient tout à fait, mais dans une entreprise normal voyez-vous, pour reprendre votre terminologie, n'importe quel patron affichant un bilan aussi lamentable que le votre et étant autant désavoué par son personnel aurait depuis longtemps été remercié par ses actionnaires. Vous avez la chance d'avoir pour actionnaire un vendeur de chars qui se moque pas mal du football quand il ne lui permet pas de siéger à la droite de Chirac pour une finale de coupe...

Restez donc au chaud sans aucune fierté. Les moins intelligents des suporters nantais ont déjà montré les limites de leur patience à Sochaux. Il n'est pas question de favoriser ce genre d'écarts que votre entêtement à rester malgré votre incompétence notoire ne font qu'encourager. Une défaite contre Metz aurait pour seul avantage de vous voir enfin éjecté du club. Mais dans quel état vous nous l'aurez laissé ! Le foot n'est pas toute ma vie. Une fois cette lettre terminé je ne penserais même plus à vous. Mais pour plein de gens, ce que vous cassez là monsieur Gripond, ce n'est pas seulement une entreprise, c'est aussi un rêve. Et oui, ça vous avait sans doute échappé... L'échec colle à votre nom, et face à votre glace lors d'un de vos futurs grands moments de sollitude - car vous allez prendre la porte, ce n'est qu'une question de temps - je crois que vous le payerez, et au prix fort.

Huhuhu j'me fait marrer tellement j'suis con... *mouhaha

Bon, c'est posté sur le site officielle, et envoyé à l'adresse de soutient au FCNA créé pour le match de samedi. Me marre bien moi *bravo

tous avec Guigui!!!!
j'ai deja affreté un charter de holligans anglais pour faire un cadeau d'adieu a notre cher president *diablo
par contre Guigui on a pas 9 titres de champion mais 8....ba oui j'y peux rien moi... *mur

par ailleurs ce cretin fini est bien la preuve de l'absurdité du systeme educatif francais, par ce que ce mec a reussi un concours il y a fort longtemps et qu'il est donc passer par une grande ecole opn a cru bon de lui confier les rennes de plusieurs entreprises afin de mes sacager...c'est pas par ce que l'on sort de HEC ou autre qu'on est competent!!!
en plus le mec est quand meme bien trahi par son physique, on peut pas dire qu'il resplendisse d'intelligence.... *hein

Lis ça mon Gueguette, enfin une bonne nouvelle *banane

L'Equipe a écrit:

Gripond vers la sortie

Le président du FC Nantes devrait quitter ses fonctions dans quelques jours. Comment pourrait-il résister à la curée ?


IL FAUDRAIT UN MIRACLE pour que le FC Nantes ne ferme pas la porte sur quarante-deux ans de L1, samedi soir après avoir reçu Metz. Et un incroyable maelström astral pour que son président, Jean-Luc Gripond, ne le suive pas avec les valises. Il l’a même annoncé, « si le club descendait », en début desemaine à quelques membres du club. Hier, la pression sur son départ est encore montée d’un ton, celui de Jean-Marc Ayrault. Le maire de la ville, interrogé par Radio France Bleu Loire Océan, a lâché quelques sentences sans équivoque, lui qui avait choisi la Socpresse en 2000 : « Le club ne peut pas continuer comme ça. Il faut qu’il reparte de l’avant avec un projet ambitieux. Il faut que l’actionnaire nomme de bons dirigeants, un bon président, un bon directeur sportif. Le FCNA a perdu une grande partie de son identité et de ses fondamentaux depuis plusieurs saisons. Changer quatre fois d’entraîneur en trois ans est déjà symptomatique d’un malaise. C’est clair, il faut que ce club se ressource, se refonde, j’espère qu’il le fera encore en Ligue 1. Ce club a la chance que ses supporters lui soient fidèles. À l’actionnaire d’en tenir compte et d’être à la hauteur de leurs attentes. »

L’actionnaire, Dassault aujourd’hui, se tait. Jusqu’à samedi sûrement. Ensuite, il devra trancher. Sa décision semble prise : la tête de son président devrait rouler. Comment pourrait-il en être autrement ? Même un hypothétique maintien ne sauverait pas la face. Le divorce entre le président Gripond et les supporters a empoisonné toute la saison nantaise. Il couvait jusqu’alors, entretenu par les anachronismes entre l’ambition revendiquée et une réalité moins jaune. Nantes devait jouer l’Europe chaque saison ; dans la foulée du titre, il a lutté pour le maintien jusqu’à l’arrivée de Marcos fin 2001 avant de vivre deux saisons en bordure des premiers rôles (9e en 2003 ; 6e en 2004), laissant échapper du pied de Landreau une Coupe de la Ligue la saison passée. gripond a ensuite argué d’une nécessaire rigueur financière, préalable au retour au sommet. À contretemps, trop tard pour être audible. La fureur populaire l’a donc rattrapé dès août, après un recrutement qui s’avérera aussi raté que le présageaient les observateurs. Cette colère n’a jamais été aussi forte. Elle a passé de façon inexcusable les grilles de Bonal le week-end dernier. Et les différents forums internet ont parfois exhalé cette semaine une haine au delà du tolérable (la maison du président est sous surveillance policière), qui fait craindre des débordements samedi (la sécurité sera renforcée de façon exceptionnelle à la Beaujoire), a fortiori en cas d’échec.

À cette fronde extérieure s’ajoute un isolement en interne. Un cadre du club, sur le ton de la boutade, pensait emboutir la voiture présidentielle. Anecdotique mais parlant. Au mieux, son cas provoque l’indifférence. La mésentente cordiale avec Robert Budzynski est devenue le feuilleton quotidien de la Jonelière, de petites piques en démentis. Celle avec Mickaël Landreau date d’Hérode et a atteint son zénith avec la folle charge du gardien en décembre. Elle visait Gripond en premier chef. Celui-ci avait échappé au vent révolutionnaire. Le départ d’Amisse, entraîneur désavoué, gageait l’impuissance du président mais le sauvait du même sort. C’eût été donner trop de pouvoir aux joueurs qui ont célébré son dernier discours mobilisateur…par une défaite à Boulogne sur-Mer (2-3), un club de CFA, en Coupe de France.

Il espérait alors profiter du temps qui passe et d’un rebond sportif pour retrouver un peu d’air. L’horizon L 2 l’en prive un peu plus. Gripond a d’ailleurs décidé de ne plus dire mot cette semaine. Curieuse méthode en ces jours troublés. Elle sonne comme un nouvel aveu de faiblesse. Dimanche, il assurait « assumer (ses) responsabilités », appelant chacun à « faire (son)bilan ». « Il faut que les choses s’assainissent,se disent. » gripond a raison : il n’a pas cassé le jouet tout seul et Nantes ne fera pas l’économie d’une remise en cause générale, maintien ou pas, en détrônant son patron. Mais, président arrivé en 2001 après un titre, aussi inattendu soit-il, rendu à prier Saint-Coco et tous ses anges pour ne pas descendre, il ne peut revendiquer échapper à la cure d’assainissement à venir. Elle pourrait emporter d’autres têtes…
JEAN-DENIS COQUARD
(Avec R. R.)

il est quand meme con ce Gripond...

cf ce que j'ai écrit haut et fort dès les premiers jours d'existence de ce forum... *mur

oui mais toi tu es un vrai visionnaire qui n'a jamais peur d'enfoncer les portes ouvertes..... *siffle

A ton service mon pote ! *diablo

L'Equipe : « Une erreur collective »

Citation :

JEAN-LUC GRIPOND ne veut pas payer seul les errements nantais. Il remet son sort entre les mains de l’actionnaire.

Hier, au téléphone, la voix du président nantais a retrouvé du mordant. Comme son club, maintenu miraculeusement en L 1. Son sort semble scellé mais lui sourit de la liste des prétendants à sa succession et fait comme si… « Fatigué des guéguerres permanentes », il veut faire le bilan de cette saison noire et partager des torts qu’on lui attribue trop volontiers à son goût. Ensuite, Dassault tranchera.

«VOUS ÊTES TOUJOURS président ?

– Ça vous épate, hein ?

Jusqu’à quand ?

– Je n’en ai aucune idée. Ça ne se passe pas comme ça. Des gens discutent sur l’avenir du club. Ils me demandent mon avis. Ils consultent aussi d’autres personnes dans et hors du club. Il faut avoir la vue la plus claire de ce qu’est le FCNA et de la nature de ses problèmes, avant de prendre des décisions sur son évolution.

Vendredi ?

– C’est ce que vous croyez ? Le 3 juin, l’AG des actionnaires doit approuver les comptes de l’an dernier. Je ne suis pas sûr que ce moment-là sera opportun. Nous avons à régler des problèmes sérieux. Ça ne se fera pas en deux ou trois jours.

Que faites-vous depuis quelques jours ?

– On prépare la saison prochaine. On a perdu quinze jours et, au moins, un joueur, à cause des incertitudes sur notre sort. Pour le reste, on doit cerner les raisons de notre échec cette saison pour rendre au club sa compétitivité.

Comment ?

– Il y a des soucis ponctuels et des problèmes de fond. Les premiers, on les connaît : un mauvais recrutement ; on s’est appuyé sur des joueurs cadres qui, ils l’ont dit eux-mêmes, n’ont pas pu exercer leur rôle pour différentes raisons – blessures, méformes ; une crise d’autorité entre le président, l’entraîneur et plusieurs personnes importantes du club, dont certains joueurs ; enfin, le facteur d’avoir une position très commentée de l’actionnaire, ce qui a inquiété tout le monde. À tort, à mon avis. Résultat : au lieu d’avoir un club mobilisé, on a eu un club inquiet. Ces questions, on peut les résoudre : par l’implication de l’actionnaire, un meilleur recrutement...

Et la crise d’autorité ?

– Elle vient beaucoup du vestiaire. Comme l’entraîneur le tient et est respecté des joueurs, chacun revient à sa place.

« Tout près de la
catastrophe sportive »

Qu’en est-il des problèmes de fond ?

– La bouée de sauvetage a déjà été jetée par Serge (Le Dizet), qui a refondé le centre de formation. Son successeur (Laurent Guyot) est sur la même ligne. Il y avait une incapacité à faire travailler de concert centre et équipe pro, ce qui est en voie d’être réglé. Enfin, il y a un manque de solidarité des organes de direction. Ça restera ambigu tant que l’actionnaire ne donnera pas le la.

Cela peut-il être réglé sans votre départ ?

– (Rire.) Vous aimeriez que je parte ? Moi, j’ai toujours assumé la direction du club, dit que j’étais responsable de ce qui arrivait. C’est facile de dire : c’est Paul ! Maintenant, il faut aller un peu plus loin afin que l’actionnaire décide en toute connaissance de cause.On est passé tout près de la catastrophe sportive. Si les gens pensent une seconde que personnaliser le débat autour du président, du directeur sportif ou de quiconque peut solutionner tous les problèmes, on aura raté une occasion d’aider Nantes.

Robert Budzynski réclame une clarification rapide au niveau de l’actionnaire…

– La manière n’est pas très habile mais il a raison sur le fond. Il faudra résoudre cette question. Mais ne simplifions pas. Chacun a sa part : les joueurs, le recruteur, le président, l’actionnaire… C’est une erreur collective, même si certains ont plus leur part que d’autres.

Votre plan d’actionnariat minoritaire est-il mort ?

– Les actionnaires minoritaires sont-ils toujours intéressés ? Si j’en crois les messages reçus hier (dimanche), oui. Ensuite, il faut voir si la position de l’actionnaire (Dassault) a changé, s’il veut prendre le temps de réorganiser la structure. Les décisions qui interviendront dans les jours à venir en diront plus. Mais nous sommes obligés de préparer la saison prochaine. Il n’y aura pas de changement d’ici là. »

voici la vraie interview!!!

Alors Jean Luc ca va?

ben j'ai un peu mal aux fesses mais sinon ca va oui..

Quel est votre avenir?

Moi j'aimerai bien rester a Nantes et finir le boulot entamer cette année j'ai presque reussi a faire aussi bien qu'avec Prost Acer donc je pense qu'avec une année supplémentaire je peux facilement couler le club!!

N'avez vous pas peur des supporters?

Vous savez Audiard disait "les cons ca ose tout c'est d'ailleurs a cela que l'on les reconnait" et bien moi j'ai pas peur d'oser dire que c'est pas ma faute et que je suis un bon prédisent!!

Si vous partez, quelle sera votre destination?

Je voudrais bien reprendre en main un club comme le Milan AC ou Manchester United pour voir en combien de temps je pourrai le reduire a néant, je pense que je suis a la hauteur du défi!!!
Sinon un poste de ministre des affaires européennes pourrait me permettre d'achever le travail déjà bien entamé par les francais le 29 mai.

Serieusement vous y connaissez quelque chose au foot?

Bah euh c'est à dire que moi on m'avez pas trop dit ce que c'était le foot, et puis le sport vous comprendrez bien rien qu'en voyant mon physique que je n'ai pas beaucoup pratiqué.
Je sais juste que ca se joue à 9 ou 10 (enfin je crois) et que y a un mec qui a le droit de prendre le ballon a la main (d'ailleurs le notre il est tout méchant avec moi!!). Et puis au bout de 45 minutes y a un arret aux stands...ou alors la je melange peut etre un peu...
De toutes manieres vous pensez vraiment qu'il y a besoin de s'y connaitre pour etre un vrai looser!! Moi je ne le pense pas d'ailleurs j'en suis la preuve vivante!!

Le 09/06/2005 - 14:18

Alors que la situation du FC Nantes n'est toujours pas clarifiée, en coulisse, les langues continuent de se délier. Dans les colonnes du quotidien Ouest-France, un ancien membre du conseil de surveillance du FCNA revient sur la gestion du club par la Socpresse: "Quand Gripond est arrivé les comptes étaient propres, nous avions un petit peu d'argent. On a également vendu des joueurs chers mais on a aussi acheter des chèvres à bon prix!, a déclaré Robert Coupé. "Il nous a fait son petit discours sur la manière dont devait être géré un club. Seulement avant de donner des conseils dans le football, il faut au moins savoir que le ballon est rond!"

Top délire l'ambiance du club winner

Ce type là dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, ceci étant je trouve que dans la presse qualifier les pauvres malheureux venus s'enfermer dans la galère nantaise de chèvres c'est un peu abusé.

Autre info : Denouaix après avoir successivement refusé les propositions de Lyon et d'Auxerre a encore dit non à Sochaux, puis hier à Metz qui lui faisait les yeux doux. Dans le même temps, Florès dont le projet de rachat du FCNA sera examiné et débattu le 19 juin est un ami de Denouaix. Alors en cas d'acceptation de projet, c'est pas impossible de revoir un retour de Denouaix à la maison, ce qui expliquerait largement le calme sur le marché des transferts.

Franchement, en ce moment ya carrément moyen d'écrire un roman sur le F.C.N.A....Un peu dans le style Largo Winch, le fric et les belles demoiselles en moins...
Wait and see... *hein *eurk