PLANETE - Se faire enterrer sans nuire à l'environnement, c'est possible...
Avoir trié les poubelles et éteint les lumières toute sa vie pour finir par polluer après sa mort, c’est dommage. Les enterrements verts commencent à se développer, comme en Australie où un parc pour «enterrement naturel» a été aménagé pour les habitants de Sydney.
Des GPS à la place des pierres tombales
Dans ce cimetière vert, pas de pierre tombale ni de plaque commémorative mais des cercueils en pin ou osier non traité où reposent des défunts habillés de vêtements biodégradables, rapporte lemonde.fr. Même la préparation du corps est écologique: elle doit être faite sans produits désinfectants ou chimiques.
Mais sans pierre tombale, comment savoir où déposer un bouquet de fleurs? A Sydney, les cercueils ont été équipé d’un émetteur GPS pour que les familles puissent localiser leurs proches dans le parc: «Avec le GPS, les familles pourront même trouver les cercueils sur Google Earth», a expliqué Michael McMahon, le directeur du cimetière de Sydney.
Un cercueil en carton
En France, le funéraire écologique commence à peine à faire son apparition. Les fabricants de cercueils en carton ont du mal à faire décoller leurs ventes, malgré un prix défiant toute concurrence: 350 euros environ pour un cercueil biodégradable. Plutôt destiné à la crémation, le cercueil en carton se consume en seulement 45 minutes, contre deux heures environ pour le bois. Autant de gaz à effets de serre en moins.
Si l’idée de passer ses dernières heures dans une boite en carton ne séduit pas, il existe également des cercueils en bois écocertifié, sans solvant ni colle de synthèse, doublés d’un capiton à base d’amidon de maïs ou de cellulose de pin. Ne reste plus qu’à trouver un corbillard électrique et des mouchoirs en papier recyclé pour les invités.
A.C.
EXTRA moi ça me va