Mesrine: l'instinct de mort

Ce premier volet de la vie de Mesrine (à prononcer "mérine" bien évidemment) est parmi ce qu'il se fait de mieux dans le genre !!!
Dés le début du film, on est sous tension, l'ambiance est pesante, lourde, noire, et on comprend tout de suite les ficelles qui
ont façonné Mesrine, un homme parti de rien, ambivalent au fond, mais avant tout fort, orgueilleux (trop?), sûr de lui, couillu
comme une armée de légionnaires et qui ne laisse rien passer.

Ce film avait bien entendu son lot de sceptiques qui voyaient surtout dans cette saga l'occasion de faire de ce type, de cet ancien
ennemi N°1 de la nation, un héros, une star comme notre société aime les façonner. Ceux-là peuvent ranger leurs beaux discours,
car rien de tout cela ressort de ce film. Certes, il y a forcément un côté romantique comme dans tout portrait de gangster, ce flirt avec
la mort, ce jeu de chat et de la souris avec la loi et l'ordre, cette vie à la marge de la société que bon nombre a toujours rêvé de mener.
Mais à côté de ça il n'y a aucune concession de la part du réalisateur, les côtés les plus sombres et les plus cruels de Mesrine ainsi que
toutes ses contradictions n'étant pas du tout occulté, au contraire. Ni ses déceptions d'ailleurs... Au spectateur de se faire son idée du
personnage !!!

Et surtout, ce qui est appréciable ici, c'est qu'aucune justification n'est proposée ou recherchée, on nous relate des faits sans jamais
essayer de les excuser, expliquer, au risque de faire passer Mesrine pour un fou ou un psychopathe mais qu'importe. C'est bien là tout
l'intérêt de la manoeuvre.

Au final j'en regrette juste que certains passages de sa vie, certains de ses actes criminels soient passés un peu rapidement. Mais c'est volontaire,
pour maintenir le spectateur dans l'expectative, pour ne pas le noyer sous des images de braquage qui n'apporteraient pas grand chose au film
au final. Cela permet aussi de laisser une part de mystère sur ce personnage, pour ne pas lever tout le voile, et ça permet de rester dans cette ambiance
sombre et délétère. En tant que spectateur, on dispose des informations essentielles, à nous de cheminer pour nous forger notre propre idée: c'est une des
forces de ce film, malgré les images et les choix du réalisateur, on nous offre la liberté de nous faire une opinion.

A part ça, l'interprétation de Cassel est impeccable, chapeau l'artiste... Vivement le 2ème volet !

Cassel, tres bon en effet. Opinion partagé sur l'ensemble du film. On en a un peu marre de la tronche de Depardieu a toute les sauces, en dehors de ca vivement la suite !!!

oui tres bon film ou l'on apprend notamment a expliquer à sa femme qu'on a décidé que ce soir c'était sortie entre pote et pas autre chose, méthode à expérimenter!!

Ben tu testes et tu nous racontes ok ?

Tu vois que c'était un sacré amateur quand même, couillu mais pas malin; l'assaut de la prison est assez comique d'ailleurs.

Une fois de plus, emission de Taddei sur la 3 interessante hier sur Mesrine ou le "porte avion" explique que c'etait un type courageux et ultra efficace dans l'action mais un emmerdeur au quotidien.

NB: toutes les emissions sont regardables retro activement depuis le site internet de France 3.

Le «tombeur» de Mesrine condamne le film de Richet





Presque trente ans après sa mort, Jacques Mesrine déchaîne toujours
autant les passions. Dernière réaction en date à la suite du film en deux volets sur le truand incarné par Vincent Cassel: celle de l’ancien commissaire Robert Broussard, dont on dit qu’il a fait tomber Jacques Mesrine en 1979 et qui, au cinéma, est incarné par Olivier Gourmet.

Selon l'ancien policier, interviewé par «L’Express»,
les faits rapportés à l’écran «sont présentés de façon mensongère et
partisane sans que cela ne suscite de réactions du côté des pouvoirs
publics». En cause: le moment où Mesrine est mort, porte de
Clignancourt, à Paris, tué dans sa voiture.

Dans le film, on voit une file de policiers armés jusqu’aux dents
tirer sur le voyou depuis la benne d’un camion stationné pile devant
la voiture de Mesrine. Or Broussard rappelle que la Cour de cassation,
le 6 octobre 2006, a estimé «de façon définitive» que les policiers
étaient en «légitime défense» quand Mesrine a été abattu par ses
hommes. Il conteste qu'un «coup de grâce» eut été porté à Mesrine par
un policier, d'une balle dans la tête comme le montre le film. C’est
une «invention», voire de la «diffamation», condamne-t-il.

La police salie?

«Au-delà de ma seule personne, c'est la police dans son ensemble qui
est salie» et de «nombreux anciens collègues (...) m'ont fait part de
leur ras-le-bol», lance encore Broussard. Si le réalisateur n’est pas
tendre avec le corps de la police, que l’on voit souvent abusé par
Mesrine - qui obtient le droit des policiers, trop crédules, d’aller
aux toilettes sans menotte alors qu’il y récupère une arme ou qui
impose au commissaire Broussard de patienter 20 minutes quand celui-ci
est sur le point de le prendre, il est précisé au début du film qu’il
s’agit d’une œuvre de fiction qui ne prétend pas l’exhaustivité d’un
documentaire.

Broussard dit «regretter le silence radio du ministère de l'Intérieur»
et se réserve d'ailleurs «le droit d'engager des poursuites» notamment
contre des émissions de télévision où il a par exemple été traité de
«psychopathe».

il devrait surtout porté plainte du fait que son personnage soit interprété par Olivier Gourmet...

stop
aucune critique sur Olivier Gourmet
merci
sans aucun doute le meilleur acteur français depuis 250 ans

xenomorphe a écrit:

stop
aucune critique sur Olivier Gourmet
merci
sans aucun doute le meilleur acteur français depuis 250 ans