Dans le cadre de la série « Tarentino est un grand malade », nous allons traiter ici du cas de « Death proof » ou bien boulevard de la mort selon que l’on soit anglo-saxon ou francophone.
Qu’est ce donc que ce film ? Oui bon alors il faut bien comprendre qu’il n’y a pas de réponse toute faite, bien que certain vous répondrons instantanément « un navet »…
Tourné, monté à la façon d’un film des années 70, Tarentino nous ressors le coup du film hommagoréférencostylistique. Les décors et l’ambiance sont totalement 70s alors que le film se déroule de nos jours, même le grain de l’image et les pseudos erreurs de montages sont sensés nous projeter 30 ans en arrière…
L’histoire est simple, en fait il y en a 2 basées sur la même trame avec 2 fins différentes. Un groupe de fille canons est confrontée à un maniaque qui aime tuer les filles canons avec sa grosse voiture noire. Apres une plongée profonde dans le microcosme des filles canons en question, à base de longue discussions parfois scabreuses et de long plans sur ces jolies poupées et leurs pieds (grosse obsession de quentin) on arrive a la rencontre avec Stuntman Mike qui est superbement incarné par Kurt Russel. S’en suit une série d’événements tragiques…
Le film possède quelques moment trop long surtout concernant les discussions féminines (même si certaines sont tournée d’une traite et plutôt bien foutue), les dialogues sont dignes Quentin et le formatage du film évite finalement une certaine linéarité, les scènes finales de chaque histoire ne font pas regretter certains passages longuets, le rythme est bien cassé pour repartir de plus belle. Et puis la fin est marrante…
De jolies filles qui jouent bien (surtout quand elles dansent), un Kurt Russel très bon (le dialogue dans puis devant le bar avec son petit carnet), un scénario débile et la patte timbré de Tarentino, j’ai détesté Kill Bill j’ai beaucoup aimé celui-ci.