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 Un espoir?

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MessageSujet: Un espoir?   Un espoir? EmptyMer 18 Jan - 11:23

Citation :
A-t-on atteint un « pic des objets » ?




Si l'on devait la caractériser en des termes mathématiques, la trajectoire de notre civilisation serait une courbe exponentielle. Tout au long du XXe siècle, la consommation d'énergie et de ressources naturelles — et donc logiquement les émissions de gaz à effet de serre — s'est accrue de concert avec la démographie.

Mais aujourd'hui, serions-nous arrivés à un plateau ? Aurions-nous commencé à réduire notre consommation, ou du moins à la stabiliser ? La parcimonie serait-elle en voie de devenir le nouveau luxe ? C'est ce que pressent une récente étude, qui estime que la Grande-Bretagne, pays à l'origine de la révolution industrielle et l'une des nations les plus riches au monde, aurait atteint un seuil maximum d’objets possédés par chaque habitant, avant de voir cette quantité décliner. C'est le "peak stuff" ("pic des objets"), dans la veine du peak oil (pic pétrolier) ou du peak gas (pic gazier).



Au cours de la dernière décennie, et notamment avant la crise économique, la Grande-Bretagne a ainsi moins consommé, tous secteurs confondus : moins de matériaux de construction (- 4 % entre 2000 et 2007), moins d'eau, de papier (- 18 %), de nourriture (surtout de viande), moins de voitures et de trajets, moins de textiles ou encore d'engrais. La production d'énergie primaire a aussi suivi la même tendance à la baisse (- 3 %). Et le pays a aussi produit moins de déchets. Tout cela, alors que le PIB a continué de progresser, de même que la croissance de la population.

Au total, et alors que le volume de l'économie a triplé, le quantité totale de choses que chaque Britannique utilise chaque année — environ 30 tonnes — aurait retrouvé son niveau de 1989, après un "pic des objets" atteint entre 2001 et 2003, livre le site américain Fastcoexist, déniché par le mensuel Terra Eco.

Des tendances similaires auraient commencé à émerger à travers l'Europe, où la consommation d'énergie des ménages en 2009 était de 9 % inférieure au niveau de 2000. En France, en Suède et aux Pays-Bas, la baisse a même atteint 15 %.

Croissance et consommation découplées

A l'origine de ces données ? Chris Goodall, à la fois écologiste convaincu, expert des questions énergétiques et climatiques, candidat aux élections législatives de Grande-Bretagne pour le Parti vert, mais aussi ancien consultant de McKinsey, habitué à manier les statistiques.

"Mon propos n'est pas de nier que la planète va être confrontée à des défis environnementaux massifs. Mais les données que j'ai recueillies suggèrent que la croissance économique n'est pas nécessairement incompatible avec ces défis", déclarait-il au Guardian. Cela pourrait même être l'inverse. Pour l'auteur, l'exemple de l'Angleterre démontre même qu'à un certain niveau de PIB, plus la croissance économique s'accélère, plus elle entraîne une utilisation des ressources efficace, et moins le pays consomme de choses matérielles. Les deux notions pourraient donc s'avérer compatibles ou, du moins, découplées.

Naturellement, la thèse de Goodall a suscité un débat aussi animé, parmi les écologistes et économistes, qu'elle est décalée. D'un côté, les optimistes comme Jesse Ausubel, directeur du Programme pour l'environnement à l'université Rockefeller de New York, voit dans ces chiffres une tendance à long terme, irrépressible, qui est l'aboutissement logique de ce que les économistes appellent la courbe environnementale de Kuznets, du nom de son inventeur Kuznets Simon. Cette courbe suggère qu'à mesure que les pays s'industrialisent, ils passent par une phase précoce lors de laquelle ils gaspillent des ressources et génèrent une pollution massive avant d'atteindre un point de basculement au-delà duquel ils commencent à investir dans des ressources plus efficaces. Vient alors une diminution progressive de la quantité de matériaux et d'énergie nécessaire pour générer chaque dollar de produit intérieur brut. Ausubel appelle ce processus la "dématérialisation".

Délocalisation des industries consommatrices

"L'idée que la transition vers une économie durable émergera spontanément en donnant libre cours au marché est fausse", rétorque dans le Guardian l'économiste anglais Tim Jackson, auteur du célèbre ouvrage Prospérité sans croissance. "Il est réconfortant de croire que nous nous sommes sevrés de notre dépendance aux choses matérielles. Mais l'analyse historique montre que toutes les baisses de la consommation au Royaume-Uni sont pour la majorité assez faibles : quelques pour cent sur une décennie. Dans de nombreux cas, ces chiffres sont inférieurs aux marges d'erreur statistiques des mesures", poursuit l'expert.

Sans compter que l'étude de Goodall ne tient pas compte de la délocalisation des industries consommatrices de ressources vers les pays en développement. Ainsi, si la consommation de pétrole, charbon ou gaz est en baisse en Grande-Bretagne, les émissions totales de carbone, une fois réaffectés les rejets des usines étrangères produisant les ordinateurs portables, jouets ou vêtements britanniques, continuent d'augmenter régulièrement dans le pays.

Malgré tout, l'idée d'un "peak stuff" soulève des questions intéressantes : comment s'assurer que la consommation ne va pas augmenter de nouveau, et même plus fortement que par le passé ? Et si la Grande-Bretagne a réellement atteint un sommet, comment y est-elle parvenue ? S'agissait-il seulement du passage d'une économie basée sur l'industrie à une économie axée sur les services, et du poids croissant d'Internet ? Ou du fait que les îles britanniques sont à court d'espace pour les entreprises, logements et transports ? Ou encore d'une population plus interconnectée car vivant davantage dans les villes ?

Les chercheurs n'ont pas encore de réponses à ces questions. Mais nul ne doute que les raisons finiront pas être trouvées et aideront d'autres pays à atteindre leur "pic des objets". Pour faire passer un message primordial, dans un monde qui atteindra bientôt 9 milliards d'individus : moins peu être mieux.

Audrey Garric

tout cela est probablement à prendre avec des pincettes, mais ça donne du baume au coeur si ca peut se vérifier.
lorsque je vivais là bas, j'avais été assez choqué par leur principe de surconsommation à outrance a grand coup de crédit à la consommation (j'ai découvert là bas le vrai sens de carte de crédit...) je les pensais donc perdu dans une spirale de consommation encouragée par une politique ultra libérale

finalement ça serait plutôt balancé par une rationalisation à l'échelle du pays, évidement l'étude ne se focalise pas sur la conso des ménages mais du pays...

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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyMer 18 Jan - 12:04

Tout ceci est rassurant quelque part, on voit que nos sociétés, comme dans la nature n'aiment pas le gaspillage et que ces systèmes se régulent d'eux-mêmes certes avec le temps mais se régulent. Car nous en sommes tous l'exemple ici une fois qu'on possède, on veut accéder à autre chose, Maslow l'a expliqué avant cet article; et même si on a délocalisé toutes nos productions manufacturières, je suis sûr qu'à moyens termes cette tendance va s'appliquer au globe.
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyMer 18 Jan - 12:20

le plus surprenant de mon point de vue, c'est que je n'ai pas le sentiment que la prise de conscience individuelle soit réelle. Il suffit de regarder autour de nous pour constater que les gens ne font pas les efforts suffisant pour réduire la consommation d'energie, pratiquer le tri selectif, etc... et je me jette aussi la pierre quand je choisi de partir en vacances en avion par exemple

donc si la société arrive a se réguler sans une action individuelle, cela veut dire que le jour ou chaque individu aura pris conscience des problèmes et des solutions, de facto les deux se combinant: on sera peut être sauvé
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyMer 18 Jan - 12:26

Ça c'est si, on n'a pas dépassé le seuil de non retour en terme de dégradations des sols de l' atmosphère, etc. et si on n'a pas dépassé le seuil de population acceptable par notre planète.
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyMer 18 Jan - 18:50

Je vous trouve un peu trop optimiste quant à l'analyse de ces statistiques: pour ma part, je suis plutôt en phase avec la fin de l'article qui précise bien que le poids des délocalisations dans la baisse d'utilisation des ressources en GB n'est pas à négliger. Si on fait le bilan au niveau de toute la chaîne, je serais assez surpris que les consommations de ressources soient en baisse: d'une part parce que les distances entre lieux de fabrication et de consommation se sont accrus, d'autre part parce que la production dans les pays émergents ne se fait en général pas dans des installations neuves ou rationnalisées sur les moyens de production.

Y a qu'à voir une chose: la consommation de pétrole qui est en croissance régulière depuis de nombreuses années au niveau du globe.

Pour ce qui est de la prise de conscience individuelle, les gens en ont tellement rien à fouttre, soit parce que ça ne les touche pas, soit parce qu'ils ont d'autres chats à fouetter (ie personnes des pays pauvres qui se préoccupent surtout de pouvoir bouffer), que j'ai du mal à la voir venir. Encore une fois, je crois qu'au niveau individuel la prise de conscience que les ressources seront pour certaines épuisées avant la fin de ce siècle (pétrole par exemple) n'a pas été faite. Et c'est une fois devant le fait accompli qu'ils réagiront, donc trop tard. C'est dommage, il y a tellement à faire à ce niveau. Mais là les pouvoirs publics sont également responsables, les lobbies pétroliers et toutes ces industries de confusion qui veulent nous faire croire qu'on vit dans un monde de profusion ont trop de poids.

Quand je vois par exemple cette société irlandaise qui produit du pétrole en recyclant des bouteilles en plastique et autres déchets (et moins cher que le pétrole initial), je ne comprends pas qu'il n'y ait pas une vraie action des pouvoirs publics sur ce type d'initiative.
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyJeu 19 Jan - 10:59

Citation :
je crois qu'au niveau individuel la prise de conscience que les ressources seront pour certaines épuisées avant la fin de ce siècle (pétrole par exemple) n'a pas été faite. Et c'est une fois devant le fait accompli qu'ils réagiront, donc trop tard

Plutot de l'avis de mimile.
Je rajouterai que je crois que la prise de conscience a été faite mais que ca n'entraine que peu de reaction sur le plan individuel et certainement pas un mouvement global suffisant.
Ce qui me fait dire que l'humanité ne reagira pas devant le fait accompli (et on y est). De mon coté, j'attends une solution miracle, un truc inesperé ...
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyJeu 19 Jan - 11:40

genre une intervention extraterrestre???

je sais bien que ces résultats sont contestables mais c'est la première fois que je vois un truc allant dans ce sens...

la question de la baisse de conso individuelle peut s'expliquer aussi par le fait que les gens n'ont plus de sous (pour acheter de la viande ou de l’énergie)...peut être que la pauvreté serait un moyen de sauver l'humanité
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyJeu 19 Jan - 12:59

emilio_bratcho a écrit:
Je vous trouve un peu trop optimiste quant à l'analyse de ces statistiques: pour ma part, je suis plutôt en phase avec la fin de l'article qui précise bien que le poids des délocalisations dans la baisse d'utilisation des ressources en GB n'est pas à négliger. Si on fait le bilan au niveau de toute la chaîne, je serais assez surpris que les consommations de ressources soient en baisse: d'une part parce que les distances entre lieux de fabrication et de consommation se sont accrus, d'autre part parce que la production dans les pays émergents ne se fait en général pas dans des installations neuves ou rationnalisées sur les moyens de production.

Y a qu'à voir une chose: la consommation de pétrole qui est en croissance régulière depuis de nombreuses années au niveau du globe.

Pour ce qui est de la prise de conscience individuelle, les gens en ont tellement rien à fouttre, soit parce que ça ne les touche pas, soit parce qu'ils ont d'autres chats à fouetter (ie personnes des pays pauvres qui se préoccupent surtout de pouvoir bouffer), que j'ai du mal à la voir venir. Encore une fois, je crois qu'au niveau individuel la prise de conscience que les ressources seront pour certaines épuisées avant la fin de ce siècle (pétrole par exemple) n'a pas été faite. Et c'est une fois devant le fait accompli qu'ils réagiront, donc trop tard. C'est dommage, il y a tellement à faire à ce niveau. Mais là les pouvoirs publics sont également responsables, les lobbies pétroliers et toutes ces industries de confusion qui veulent nous faire croire qu'on vit dans un monde de profusion ont trop de poids.

Quand je vois par exemple cette société irlandaise qui produit du pétrole en recyclant des bouteilles en plastique et autres déchets (et moins cher que le pétrole initial), je ne comprends pas qu'il n'y ait pas une vraie action des pouvoirs publics sur ce type d'initiative.

Je ne suis pas d'accord avec tout, ce qui est dit plus haut dans l'industrie lourde la majorité des investissements en terme d'outils de production se font dans les pays émergents à cause des politiques sociétales, sociales, environnementales, un foncier plus accessible et une main d’œuvre bon marché mais ne crois pas que ce sont des usines bon marché au rabais. La productivité prévaut et surtout ils regardent de très prêt les émissions CO2 de leurs usines car dans le cadre des bourses du carbone ce qu'ils ne polluent pas là-bas à moindre frais ils ont droits de le polluer sur leurs marchés d'origine, souvent des marchés matures où investir propre est devenu hors de prix. Donc si tu regardes les parc d'usines des principaux parcs d'industrie lourdes type cimenteries, centrales thermiques, nucléaires, raffineries, chimie sont plus performants, propres dans les pays à bas coûts que chez nous. Le parc de centrales nucléaires en chine est plus moderne qu'en France, les cimenteries Africaine sont performantes et propres que les Françaises dont certaines datent de l'avant dernier siècle. Même s'il faut ramener les productions de produits finis sur les marchés consommateurs, le bilan économique donc écologiques car désormais intimement liés est toujours positif; les industriels ne sont des philanthropes mais bien des financiers qui veulent rentabiliser les investissements de leurs actionnaires. Et comme économie et écologie ont un destin liés vu que le déclic ne se fait pas naturellement, il faut encore durcir les protocoles de baisses d'émissions et taper dans le porte-monnaie.
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyJeu 19 Jan - 13:08


Citation :
genre une intervention extraterrestre???

Oui, un truc vraiment improbable quoi ...

Comme je ne sais plus qui l'a evoqué le vrai probleme semble etre la surpopulation.

Prevision ONU en 2050: 10.1 milliards d'individus sur terre.

Le graph ci dessous nous montre bien la pente impressionnante de la courbe d'evolution:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:World-Population-1800-2100.png

Sans faire de Malthusanisme, c'est quand les humains auront trop sciés la branche et qu'ils seront tombés que ca s'arretera de fait. Reste à savoir si il restera encore quelques "singes" sur la branche ...
L'exemple de l'ile de paques est vraiment parlant. Ou comment un truc futile provoque la perte d'un peuple le tout en pleine conscience.
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyJeu 19 Jan - 13:38

Citation :
Je ne suis pas d'accord avec tout, ce qui est dit plus haut dans l'industrie lourde la majorité des investissements en terme d'outils de production se font dans les pays émergents à cause des politiques sociétales, sociales, environnementales, un foncier plus accessible et une main d’œuvre bon marché mais ne crois pas que ce sont des usines bon marché au rabais. La productivité prévaut et surtout ils regardent de très prêt les émissions CO2 de leurs usines car dans le cadre des bourses du carbone ce qu'ils ne polluent pas là-bas à moindre frais ils ont droits de le polluer sur leurs marchés d'origine, souvent des marchés matures où investir propre est devenu hors de prix. Donc si tu regardes les parc d'usines des principaux parcs d'industrie lourdes type cimenteries, centrales thermiques, nucléaires, raffineries, chimie sont plus performants, propres dans les pays à bas coûts que chez nous. Le parc de centrales nucléaires en chine est plus moderne qu'en France, les cimenteries Africaine sont performantes et propres que les Françaises dont certaines datent de l'avant dernier siècle. Même s'il faut ramener les productions de produits finis sur les marchés consommateurs, le bilan économique donc écologiques car désormais intimement liés est toujours positif; les industriels ne sont des philanthropes mais bien des financiers qui veulent rentabiliser les investissements de leurs actionnaires. Et comme économie et écologie ont un destin liés vu que le déclic ne se fait pas naturellement, il faut encore durcir les protocoles de baisses d'émissions et taper dans le porte-monnaie.

Il ne faut pas être trop naïf: pour une cimenterie neuve, combien de vieilles installations de production de ciment encore en activité dans les pays émergents? Pour une usine de textile flambant neuve où les jeans sont vieillis en appliquant les normes de protection de la santé, combien d'ateliers de sablage clandestins (il n'y a qu'à voir le scandale en Turquie....et ce qui fait scandale en Turquie ne le fait peut-être pas encore en Chine ou aux Philippines) ?
Quand Renault a racheté DACIA, il n'a pas construit une usine neuve, il a rénové pas à pas une usine dans laquelle les gens habitaient, autant dire que ça a été fait à minima, aujourd'hui je serais curieux de voir les conditions... On avait mandaté en Chine une entreprise d'inspection pour la fabrication de bordures en granit, au vu du rapport et des photos reçues, laisse-moi te dire que ça n'avait rien à voir avec les conditions d'une société en France ayant des installations vieilles de 50 ans !!! Les produits chimiques qui y étaient utilisés étaient bien loin d'être stockés ou évacués comme il le faut.
Sans compter que dans ces pays les filières d'évacuation et de traitement des déchets sont certainement moins évoluées que chez nous, je rappelle que l'écologie est un problème de 'riches'.
Que les installations soient neuves, certes, maintenant si la législation ne les contraint pas dans ces pays, je doute que les multinationales fassent des usines modèles aux niveaux environnemental et social, comme tu le dis, ce ne sont pas des philantropes, ils y sont bien pour l'appaât du gain. Alors certes, certains ont certainement fait ce qu'il fallait, mais je doute que ça en soit la majorité. Que les installations nucléaires chinoises soient plus modernes car plus récentes, certes, mais pour autant sont-elles plus efficaces en ce qui concerne les risques environnementaux, ça reste à voir, ce sont 2 choses différentes.
Pour exemple, je ne crois pas que les 2-roues et autres véhicules qui circulent dans les pays émergents soient plus respectueux de l'environnement que ceux qui circulent dans nos pays, dont certains ont encore de l'essence au plomb par exemple.
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyJeu 19 Jan - 14:19


Cet homme qui a inventé l'eau solide

Le Point.fr - Publié le 19/01/2012 à 08:08 - Modifié le 19/01/2012 à 08:54

Un ingénieur chimiste a peut-être trouvé la solution pour résoudre le problème de sécheresse qui dévaste le nord du Mexique.

La sécheresse sévit depuis des dizaines d'années au Mexique. Le procédé inventé par l'ingénieur Sergio Rico pourrait y remédier. © LUIS LÓPEZ / NOTIMEX / AFP

Sergio Rico, ingénieur chimiste mexicain, est l'inventeur de la pluie solide, un procédé très simple qui pourrait révolutionner l'agriculture. Cette technologie relève de l'irrigation agricole. Elle consiste à optimiser l'usage de l'eau de pluie. Depuis une dizaine d'années, le Mexique subit des sécheresses terribles dans le nord du pays. Sergio Rico, sensible aux problèmes de pauvreté, de famine et de migration, a cherché comment mieux utiliser les faibles pluies qui tombent malgré tout sur ces zones arides.

"En travaillant sur la récupération de l'eau de pluie, déclare Sergio Rico au Point.fr, nous avons trouvé le moyen de la solidifier pour lui donner une autre valeur. Je me suis inspiré des couches pour bébés qui permettent d'absorber un liquide dans un minimum d'espace, et c'est à partir de là que j'ai eu l'idée de transformer l'eau de pluie en la gardant sous forme moléculaire dans un acrylate très absorbant dont la caractéristique est d'emmagasiner jusqu'à 500 fois son poids en eau sans en modifier la structure chimique."

L'eau de pluie, captée des toits, est canalisée vers un réservoir dans lequel il suffit de verser une dose de 1,5 gramme de polyacrylate de potassium pour 1 litre d'eau. En 15 minutes, on assiste au processus de solidification de l'eau. Se produisent alors une ionisation et une précipitation qui permettent aux molécules d'eau de se coller aux polymères, ce qui donne de l'eau en grains, à l'état solide. Avec ce procédé, plus besoin de pompes, de tuyaux, d'énergie électrique, de camions-citernes pour transporter le liquide. L'eau solidifiée peut se mettre dans des sacs en plastique que l'on peut stocker facilement jusqu'à en avoir besoin.

Les plantes n'ont aucun stress

Le polyacrylate de potassium permet de gélifier les liquides et de les réhydrater autant de fois que l'on veut pendant huit à dix ans. C'est une sorte de poudre blanche qui ressemble à du sucre. Pour le mélange, le chimiste mexicain, qui connaît bien son pays, utilise comme unité de mesure la capsule de n'importe quelle bouteille de boisson gazeuse, car il sait que les paysans des hameaux ou des petits villages auxquels s'adresse en priorité cette technologie ne possèdent pas une balance précise permettant de peser 1,60 gramme de polyacrylate.

Une capsule pleine à ras bord est, par exemple, la dose nécessaire pour solidifier l'eau que réclament trois plants de tomates. Pour un champ de maïs, un sac de 25 kilos permet d'irriguer environ 1 hectare. Pour démontrer la fiabilité de son invention, Sergio Rico a comparé dans l'État du Sonora, où le thermomètre monte facilement au-dessus de 45 degrés, deux systèmes d'irrigation. Avec le système traditionnel, où le paysan attend la saison des pluies pour arroser son champ, le rendement est de 600 kilos de maïs pour un hectare. Dans le champ d'à côté, la même culture avec de la pluie solide a permis une récolte de 10 tonnes par hectare !

Ce système d'irrigation, à la différence des autres comme l'arrosage par aspersion ou le goutte-à-goutte, est le seul qui emploie de l'eau à l'état solide. Les résultats sont incroyables, car la racine des plantes est maintenue humide pendant plusieurs mois et se réhydrate chaque fois qu'il y a une ondée ou un petit arrosage. La plante n'a, d'autre part, aucun stress, car elle sait qu'elle peut compter sur l'exacte quantité d'eau qui lui est nécessaire sans qu'il y ait de déperdition, car l'eau solide ne s'infiltre pas dans la terre ni ne s'évapore. Sur son bureau, Sergio Rico nous montre une magnifique plante verte qui n'a pas été arrosée depuis 176 jours.

Nul n'est prophète en son pays

Sergio Rico améliore sa technique depuis cinq ans. Il a déposé un brevet dans le monde entier sous le nom de "Silos de Agua". Sa technique est déjà employée avec succès en Inde pour les cultures de fruits, de cacahuètes, de coton, de blé et palmes. Avec un système traditionnel, ces cultures requièrent une irrigation de 80 litres d'eau par semaine, avec l'utilisation de l'eau solide, il ne faut que 50 litres tous les 3 mois. Un même succès en Colombie, en Équateur, en Espagne et au Portugal où son procédé est utilisé pour les cultures en serres ou dans les programmes de reforestation. "Les agriculteurs, qui connaissent les coûts de production, sont les plus intéressés, car ils voient immédiatement les économies d'eau qu'ils vont faire avec notre produit." Silos de Agua est très bon marché puisque le sac de 25 kilos pour un hectare ne coûte que 400 euros et dure 10 ans.

Autre avantage, l'eau solide se transporte facilement, ce qui est très pratique pour les lieux difficiles d'accès, que ce soit à dos de mule ou en hélicoptère. Les grandes sociétés agricoles mexicaines commencent à s'habituer à cette nouvelle technologie et ont de plus en plus souvent un stock d'eau solide au cas où les pluies cesseraient avant la récolte. C'est également un produit idéal pour arrêter les incendies. En déposant à même le sol des sacs d'eau solide, les feux rencontrent une masse d'humidité qui ne s'évapore pas, ils s'éteignent d'eux-mêmes sans mettre en danger la vie des pompiers.

Le rêve de Sergio Rico serait bien sûr de convaincre le ministre de l'Agriculture du Mexique de lancer une campagne d'information et d'assistance technique pour permettre aux zones les plus touchées par le changement climatique d'optimiser l'usage de l'eau de pluie. Il aimerait voir sa technologie au service des paysans mexicains les plus démunis. Pour l'heure, il ne recueille que des applaudissements, des diplômes et de bonnes paroles. Nominé pour le Prix mondial de l'eau en 2011 par le Stockholm International Water Institute, Silos de Agua espère bien remporter la palme en 2012. Ce serait alors le coup de pouce nécessaire pour une application mondiale
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyJeu 19 Jan - 16:02

Dans le meme genre:

Premiers essais en 2012 de "dragage" d'Icebergs (qui sont des gigantesque reserves d'eau douce) vers des zones de secheresse.
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyVen 20 Jan - 11:46

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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyLun 23 Jan - 12:03

emilio_bratcho a écrit:

Cet homme qui a inventé l'eau solide

Le Point.fr - Publié le 19/01/2012 à 08:08 - Modifié le 19/01/2012 à 08:54

Un ingénieur chimiste a peut-être trouvé la solution pour résoudre le problème de sécheresse qui dévaste le nord du Mexique.

La sécheresse sévit depuis des dizaines d'années au Mexique. Le procédé inventé par l'ingénieur Sergio Rico pourrait y remédier. © LUIS LÓPEZ / NOTIMEX / AFP

Sergio Rico, ingénieur chimiste mexicain, est l'inventeur de la pluie solide, un procédé très simple qui pourrait révolutionner l'agriculture. Cette technologie relève de l'irrigation agricole. Elle consiste à optimiser l'usage de l'eau de pluie. Depuis une dizaine d'années, le Mexique subit des sécheresses terribles dans le nord du pays. Sergio Rico, sensible aux problèmes de pauvreté, de famine et de migration, a cherché comment mieux utiliser les faibles pluies qui tombent malgré tout sur ces zones arides.

"En travaillant sur la récupération de l'eau de pluie, déclare Sergio Rico au Point.fr, nous avons trouvé le moyen de la solidifier pour lui donner une autre valeur. Je me suis inspiré des couches pour bébés qui permettent d'absorber un liquide dans un minimum d'espace, et c'est à partir de là que j'ai eu l'idée de transformer l'eau de pluie en la gardant sous forme moléculaire dans un acrylate très absorbant dont la caractéristique est d'emmagasiner jusqu'à 500 fois son poids en eau sans en modifier la structure chimique."

L'eau de pluie, captée des toits, est canalisée vers un réservoir dans lequel il suffit de verser une dose de 1,5 gramme de polyacrylate de potassium pour 1 litre d'eau. En 15 minutes, on assiste au processus de solidification de l'eau. Se produisent alors une ionisation et une précipitation qui permettent aux molécules d'eau de se coller aux polymères, ce qui donne de l'eau en grains, à l'état solide. Avec ce procédé, plus besoin de pompes, de tuyaux, d'énergie électrique, de camions-citernes pour transporter le liquide. L'eau solidifiée peut se mettre dans des sacs en plastique que l'on peut stocker facilement jusqu'à en avoir besoin.

Les plantes n'ont aucun stress

Le polyacrylate de potassium permet de gélifier les liquides et de les réhydrater autant de fois que l'on veut pendant huit à dix ans. C'est une sorte de poudre blanche qui ressemble à du sucre. Pour le mélange, le chimiste mexicain, qui connaît bien son pays, utilise comme unité de mesure la capsule de n'importe quelle bouteille de boisson gazeuse, car il sait que les paysans des hameaux ou des petits villages auxquels s'adresse en priorité cette technologie ne possèdent pas une balance précise permettant de peser 1,60 gramme de polyacrylate.

Une capsule pleine à ras bord est, par exemple, la dose nécessaire pour solidifier l'eau que réclament trois plants de tomates. Pour un champ de maïs, un sac de 25 kilos permet d'irriguer environ 1 hectare. Pour démontrer la fiabilité de son invention, Sergio Rico a comparé dans l'État du Sonora, où le thermomètre monte facilement au-dessus de 45 degrés, deux systèmes d'irrigation. Avec le système traditionnel, où le paysan attend la saison des pluies pour arroser son champ, le rendement est de 600 kilos de maïs pour un hectare. Dans le champ d'à côté, la même culture avec de la pluie solide a permis une récolte de 10 tonnes par hectare !

Ce système d'irrigation, à la différence des autres comme l'arrosage par aspersion ou le goutte-à-goutte, est le seul qui emploie de l'eau à l'état solide. Les résultats sont incroyables, car la racine des plantes est maintenue humide pendant plusieurs mois et se réhydrate chaque fois qu'il y a une ondée ou un petit arrosage. La plante n'a, d'autre part, aucun stress, car elle sait qu'elle peut compter sur l'exacte quantité d'eau qui lui est nécessaire sans qu'il y ait de déperdition, car l'eau solide ne s'infiltre pas dans la terre ni ne s'évapore. Sur son bureau, Sergio Rico nous montre une magnifique plante verte qui n'a pas été arrosée depuis 176 jours.

Nul n'est prophète en son pays

Sergio Rico améliore sa technique depuis cinq ans. Il a déposé un brevet dans le monde entier sous le nom de "Silos de Agua". Sa technique est déjà employée avec succès en Inde pour les cultures de fruits, de cacahuètes, de coton, de blé et palmes. Avec un système traditionnel, ces cultures requièrent une irrigation de 80 litres d'eau par semaine, avec l'utilisation de l'eau solide, il ne faut que 50 litres tous les 3 mois. Un même succès en Colombie, en Équateur, en Espagne et au Portugal où son procédé est utilisé pour les cultures en serres ou dans les programmes de reforestation. "Les agriculteurs, qui connaissent les coûts de production, sont les plus intéressés, car ils voient immédiatement les économies d'eau qu'ils vont faire avec notre produit." Silos de Agua est très bon marché puisque le sac de 25 kilos pour un hectare ne coûte que 400 euros et dure 10 ans.

Autre avantage, l'eau solide se transporte facilement, ce qui est très pratique pour les lieux difficiles d'accès, que ce soit à dos de mule ou en hélicoptère. Les grandes sociétés agricoles mexicaines commencent à s'habituer à cette nouvelle technologie et ont de plus en plus souvent un stock d'eau solide au cas où les pluies cesseraient avant la récolte. C'est également un produit idéal pour arrêter les incendies. En déposant à même le sol des sacs d'eau solide, les feux rencontrent une masse d'humidité qui ne s'évapore pas, ils s'éteignent d'eux-mêmes sans mettre en danger la vie des pompiers.

Le rêve de Sergio Rico serait bien sûr de convaincre le ministre de l'Agriculture du Mexique de lancer une campagne d'information et d'assistance technique pour permettre aux zones les plus touchées par le changement climatique d'optimiser l'usage de l'eau de pluie. Il aimerait voir sa technologie au service des paysans mexicains les plus démunis. Pour l'heure, il ne recueille que des applaudissements, des diplômes et de bonnes paroles. Nominé pour le Prix mondial de l'eau en 2011 par le Stockholm International Water Institute, Silos de Agua espère bien remporter la palme en 2012. Ce serait alors le coup de pouce nécessaire pour une application mondiale

Ce brevet est un brevet français qui a été volé, et qui est maintenant dépassé

Je vous informe que j'ai déposé, en 1996, à l'INPI, ce brevet en utilisant du polyacrylamide de sodium. Ce brevet a été volé par la société Probio SA au Portugal et je n'ai pu en récupérer la propriété malgré un procès en bonne et due forme, cela parce que j'étais un particulier et que j'avais signé en droit français un contrat de cession de brevet à une entreprise domiciliée au Portugal.
Cette solution est maintenant obsolète, car le polyacrylamide, en cas de sécheresse intense, va collecter l'eau présente dans la racine des plantes qui, alors, subissent un stress encore plus important qu'en situation de sécheresse simple.
Ce produit, additionné de produits de traitement et de fertilisation, a été breveté et vendu sous le nom d'Hydrosorb.
J'en ai maintenant arrêté la fabrication car c'est un procédé non biologique et non écologique qui finit par détruire la masse de matière organique des sols qui sont déjà pauvres. Le polyacrylamide se fragmente dans le sol, mais ne disparaît pas, ce qui entraîne un accroissement de la rétention en eau dans les horizons superficiels, mais sans que cela soit mobilisable par la plante, les structures alvéolaires étant alors trop petites pour libérer de l'eau au niveau des méristèmes.
J'ai maintenant développé d'autres produits aussi performants, mais totalement bio et totalement digestibles par les plantes.
Donc, attention avec cette information. Il ne faut pas donner de faux espoirs à des populations en déficit d'eau et qui souffrent de la sécheresse. Le produit est cher et ne pourrait être utilisé dans les zones saheliennes, car trop onéreux. Il reste utile dans les serres d'Arabie saoudite ou dans les Emirats où ils ont les moyens de payer ça.
Il faut aussi savoir que la société française Floerger a développé un produit équivalent appelé Aquasorb, et que l'on a trouvé çà dans les jardineries françaises sous le nom de "grain d'eau". On le trouve aujourd'hui sous forme de gels colorés qui sont présentés pour le "fun" dans des jardineries et dans des fleuristeries.
Donc attention, il ne s'agit absolument pas d'une innovation. C'est un pillage du savoir-faire français...
Yann DRUET.
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyLun 23 Jan - 12:06

voilà voilà...ben on est bien tiens...
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyLun 23 Jan - 13:18

Le mec qui a écrit ça me fait un peu penser au parano dans le film 'J'invente rien' qui squatte à l'INPI et pense qu'on lui a volé touttes ses inventions. Mais bon, en l'occurence là c'est peut-être vrai, allez savoir, y a tellement tout et son contraire sur le net.


Bon sinon embargo sur l'Iran, combien de temps avant la prochaine gue-guerre ???? Faut bien que nos présidents aient le loisir de jouer avec leurs porte-avions et petits n'avions.
Ca pue un peu là, d'autant qu'Ahmadinejad a l'air d'être encore plus taré et jusqu'au-boutiste que tous les autres.
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyLun 23 Jan - 13:27

Ahmadinejad n'a pas vraiment le pouvoir, il reste ne place grâce aux Ayatolas...je ne pense pas que l'OTAN se risquerait a une intervention directe contre l'Iran déjà qu'ils osent pas bouger pour la Syrie (sous protectorat iranien)

la seule question en ces temps de réélections américaines et française, Obama et Sarko ont ils intérêts a se lancer la dedans quand on voit la complexité de l'opinion publique par rapport à l'Afghanistan (+ l'Iraq pour les US)...
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MessageSujet: Re: Un espoir?   Un espoir? EmptyLun 23 Jan - 14:17

La ligue Arabe à durci le ton hier soir sur la Syrie. Peut etre le premice d'une action plus globale ...
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