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| Les expressions décortiquées | |
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JB40230 Tohu-Bohien
Nombre de messages : 9584 Age : 47 Localisation : Paris XVII Emploi : Performance and continuous improvement Loisirs : Deep throat adventures Date d'inscription : 26/01/2005
| Sujet: Les expressions décortiquées Lun 4 Mai - 15:24 | |
| Décortiquons les expressions françaises, c'est toujours sympa de découvrir le pourquoi du comment http://www.expressio.fr/expressions/tete-de-turc.php« Tête de turc »Personne en butte aux sarcasmes, aux mauvais traitements et aux plaisanteries douteuses. Sans chercher à remonter jusqu'aux Croisades, aux XVIIe et XVIIIe siècles, le More et le Turc étaient les emblêmes des incroyants, des barbares cruels et sanguinaires. C'est probablement pour cette raison, et pour faire suite à l'expression "fort comme un Turc" citée au XVIIe, que, dans les fêtes foraines du XIXe siècle, on trouvait des attractions constituées d'une sorte de dynamomètre surmonté d'une tête enturbannée (symbole du Turc) dans laquelle il fallait taper le plus fort possible, la force du coup étant mesurée par une aiguille. Dans ces jeux, il était bien sûr plus viril de se frotter à un symbole de force, d'où la cible à la forme d'une tête de Turc. Mais c'est le fait que cette pauvre tête était constamment frappée par tout le monde, qui a fait de la tête de turc celui sur lequel chacun s'acharne. | |
| | | Tyler Durden Tohu-Bohien
Nombre de messages : 12661 Age : 45 Localisation : 48°52 2°20 Emploi : educateur dans un centre spécialisé pour Nivernais Loisirs : le bilboquet, le curling sur sable, la poésie norvégienne du 14ème siecle Date d'inscription : 18/01/2005
| Sujet: Re: Les expressions décortiquées Lun 4 Mai - 15:45 | |
| pas mal | |
| | | JB40230 Tohu-Bohien
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| Sujet: Re: Les expressions décortiquées Mar 5 Mai - 2:15 | |
| « Un bouc émissaire »Une personne sur laquelle on fait retomber tous les torts, toutes les responsabilités. Lorsqu'on envoie un émissaire en mission auprès de quelqu'un d'autre, c'est assez rarement un bouc ; tout au plus un pigeon voyageur, si on tient vraiment à envoyer un animal, mais le bouc vole beaucoup plus bas (sauf s'il est envoyé avec une catapulte) et nettement moins discrètement ; sans compter que son sens de l'orientation est un peu moins performant. Alors pourquoi cette expression ? Il est un phénomène social très répandu qui fait que, de tous temps (et même encore aujourd'hui), lorsque des manifestations d'origine inexpliquée ou un fléau quelconque (autrefois considéré comme un châtiment divin) provoquent des dérangements importants au sein d'une communauté, ses membres cherchent parmi eux un responsable, une victime expiatoire. C'est le fameux bouc émissaire. Cette appellation est d'origine religieuse. L'expiation est une cérémonie religieuse destinée à effacer la souillure, les péchés que l'homme a pu commettre. Et cet homme-là n'a rien trouvé de mieux, sur une idée prétendument soufflée par Dieu à Moïse, que de faire porter cette souillure par un bouc que le prêtre, par imposition des mains et autres imprécations, chargeait symboliquement de tous les péchés avant de l'envoyer dans le désert à la rencontre d'Azazel ( ). Et l'homme, ainsi dé-péché, pouvait alors se dépêcher de replonger à nouveau dans le péché. L'appellation de ce bouc vient du latin ecclésiastique "caper emissarius" ou "le bouc envoyé, lâché". | |
| | | JB40230 Tohu-Bohien
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| Sujet: Re: Les expressions décortiquées Mer 6 Mai - 1:11 | |
| « Avoir les dents longues »Être très ambitieux. Au XIVe siècle, cette expression signifiait 'avoir faim'. Puis le côté dur et agressif des dents a provoqué une transformation vers le sens qu'elle a aujourd'hui. Ce sont les dents des même personnes très ambitieuses qui, à force d'être longues, 'rayent le parquet' ou 'arrachent la moquette'. | |
| | | JB40230 Tohu-Bohien
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| Sujet: Re: Les expressions décortiquées Ven 15 Mai - 16:05 | |
| « Jeter l'argent par les fenêtres »Être extrêmement dépensier Au Moyen-Âge, en l'absence de tout-à-l'égout, les fenêtres voyaient passer toutes sortes de choses, et il ne faisait pas bon passer dessous à ce moment là ; on pouvait en effet se faire décorer de liquides souillés ou d'immondices divers. On y jetait aussi parfois des pièces de monnaie pour récompenser le troubadour de passage (ou le faire partir vite, s'il chantait comme Assurancetourix). Mais l'image que véhicule cette expression se comprend très aisément : celui qui jetterait son argent par les fenêtres de son logement gaspillerait aussi stupidement sa fortune qu'en la dépensant à acheter des quantités de choses sans intérêt ou inutiles. La version de 1762 du dictionnaire de l'Académie Française nous signale qu'on disait déjà à cette époque "un homme ne jette rien, ne jette point son bien par les fenêtres" pour dire "il ne fait point de folles dépenses". Cette expression date donc probablement de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle. Claude Duneton signale qu'Oudin écrivait qu'au XVIIe, "jeter les épaules de mouton par la fenêtre" était signe de prodigalité. Pourquoi les épaules ? Et que du mouton ? C'est un mystère ! | |
| | | JB40230 Tohu-Bohien
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| Sujet: Re: Les expressions décortiquées Ven 15 Mai - 17:59 | |
| « Ruer dans les brancards »Se révolter, se rebiffer. Refuser de continuer un travail. Quand on vous parle 'brancard', vous imaginez tout de suite des infirmiers qui transportent un malade dont on se demande quelle mouche l'a piqué pour qu'il s'agite comme un forcéné sur son brancard au point d'en chuter et d'aggraver son mal, au lieu d'attendre calmement d'être amené jusqu'au lieu où il sera soigné. Mais c'est oublier qu'au XVe siècle, avant de prendre le sens qu'on leur connaît aujourd'hui, les brancards étaient deux longs bouts de bois prolongeant vers l'avant la caisse d'une voiture, et entre lesquels était placé l'équidé chargé de déplacer la charge que son maître devait transporter d'un endroit à un autre ou les passagers que le chariot contenait [1]. Et lorsque l'animal en avait assez d'être exploité, qu'il ne voulait plus faire le job, qu'il réclamait sa pitance, il décochait des ruades, se cabrait ou ruait entre / dans ses brancards. C'est donc simplement de cette ancienne réalité que notre expression provient, et non du brancard des infirmiers. [1] Et avant cela, le mot désignait le chariot lui-même. | |
| | | Tyler Durden Tohu-Bohien
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| Sujet: Re: Les expressions décortiquées Ven 15 Mai - 18:28 | |
| celle du doigt dans l'œil est marrante, si c'est vraiment ca... | |
| | | JB40230 Tohu-Bohien
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| Sujet: Re: Les expressions décortiquées Mar 26 Mai - 16:49 | |
| « Nager entre deux eaux »Manoeuvrer entre deux partis, sans se compromettre Refuser de s'engager Bien sûr, à notre époque, on imagine de suite la personne qui réussit à nager à mi-profondeur sans se laisser entraîner vers une direction non souhaitée par le courant de surface ou celui plus profond. Il suffit qu'il descende un peu plus profondément ou bien remonte en surface pour se laisser entraîner par l'un ou l'autre. Métaphoriquement, cette nage s'applique à la personne qui ne veut pas s'engager (que ce soit par indécision ou pour ne pas prendre parti, histoire de ménager la chèvre et le chou) et qui ne ne fait donc aucun choix. Mais cette expression apparue au XIVe siècle vient en réalité de la marine. En effet, à cette époque (et depuis le XIIe siècle), 'nager' voulait dire "conduire un bateau". Et l'équipage qui savait "nager entre deux eaux", était celui qui arrivait à garder le cap malgré les courants (les 'eaux', à l'époque) qui pouvaient l'entraîner dans une mauvaise direction. « Mais le comte d'Egmont, tout en continuant sa résistance au despotisme politique et à l'oppression religieuse, ne voulait point violer les serments qu'il avait prêtés à Philippe II, son suzerain. Fermement attaché a l'indépendance des Pays-Bas, qu'il avait défendue avec une vaillance admirable, il craignait et repoussait l'intervention des Français dans les troubles de ces provinces. De là les irrésolutions et les incertitudes qui donnaient à sa conduite les apparences de la faiblesse. De là le reproche adressé au vainqueur de Gravelines de nager entre deux eaux. » Théodore Juste - Les Pays-Bas au XVIe siècle - 1862 | |
| | | JB40230 Tohu-Bohien
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| Sujet: Re: Les expressions décortiquées Jeu 11 Juin - 18:56 | |
| « Ne pas se moucher du pied (du coude) »Se croire quelqu'un d'important. Avoir de grandes prétentions. Au XVIe siècle, quelqu'un qu'on "mouchait du pied" était quelqu'un qu'on bernait facilement. Donc un niais, assimilé à une chandelle qu'on aurait pu 'moucher' (ou éteindre) sans même avoir besoin d'y mettre la main. Le verbe 'moucher' y avait d'ailleurs aussi le sens de 'tromper' ou 'séduire avec des arguments trompeurs'. C'est à partir du XVIIe siècle que la signification a évolué. A cette époque, les saltimbanques (donc des gens de basse classe) pouvaient, dans la rue et grâce à leur souplesse, se contorsionner et se passer le pied sous le nez, comme s'ils se mouchaient avec. Par comparaison, les gens de la haute ne risquaient pas de se moucher du pied. A cette époque également, beaucoup de personnes de condition modeste avaient l'habitude de se moucher sur leur manche et quelqu'un qui se mouchait de la manche ou du coude était un malappris, aisément reperé par les taches vertes et gluantes sur son bras. Par contre l'élite de la société utilisait un mouchoir et n'avait donc aucun besoin de se moucher du coude. Ces deux variantes de l'expression permettaient de bien différencier la piétaille de l'aristocratie. Cette locution, dans sa forme négative, est petit à petit devenue ironique, pour désigner des gens imbus d'eux-mêmes, prétentieux, qui affichent de grands airs ou qui tentent de se faire passer pour des personnes raffinées, aisées ou intelligentes. | |
| | | emilio_bratcho Tohu-Bohien
Nombre de messages : 6200 Age : 47 Localisation : Dans ton cul Emploi : Opticien ébéniste Loisirs : Le kung-fu, les pizzas et les fleurs Date d'inscription : 21/12/2005
| Sujet: Re: Les expressions décortiquées Lun 14 Sep - 10:17 | |
| Voilà l'histoire réelle d'une expression connue de tous, mais dont l'origine est malheureusement inconnue de beaucoup.
> Par un beau jour d'automne de l'année 1720, le duc de Saint Romain Lachalm, passionné par la chasse mais frustré par le peu de gibier qu'il ramenait de ses pérégrinations forestières en terre d'Auvergne, imagina qu'il devait être possible de fabriquer un outil apte à lui faciliter la tâche et rendre plus plaisante sa traque des animaux, particulièrement à plumes. Il convoqua donc tous les artisans de la contrée pour mettre au concours la concrétisation de cette idée, leur laissant deux mois pour fabriquer le plus inventif et le plus efficace des appareils. A peine une semaine plus tard, un marchand du nom de Martin Écouille, se présenta au château clamant à qui voulait l'entendre qu'il possédait ce dont le duc rêvait. Il obtint sans peine une audience auprès du noble seigneur et s'empressa de lui faire la démonstration de sa merveille. Devant une assemblée dubitative mais curieuse, il sortit de sa poche un minuscule sifflet (que plus tard on nommerait appeau), le porta à sa bouche pour émettre un son strident. A peine quelques secondes plus tard, des dizaines d'oiseaux de toutes sortes virevoltaient autour de lui, comme attirés et charmés par cette étrange mélodie. Le duc imagina sans peine le profit qu'il pouvait tirer d'un tel accessoire lors des ses futures chasses.. Il s'éclaircit la gorge et ne prononça qu'une seule phrase : " Combien cela va-t-il me coûter? " Martin Écouille, sûr de lui, rétorqua qu'il accepterait de se séparer de son objet en échange de la moitié de la fortune de son interlocuteur. Cette requête fit sourire l'assemblée mais le duc, à la surprise générale, gardant son sérieux, accepta la transaction ! La nouvelle fit grand bruit et se répandit vite bien au delà des limites du duché : un marchand avait vendu un sifflet pour une somme astronomique au Duc, qui en avait payé le prix sans broncher. Cette anecdote a subsisté dans la langue française pour qualifier les objets hors de prix : « Ca coûte l'appeau d'Écouille » | |
| | | Tyler Durden Tohu-Bohien
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| Sujet: Re: Les expressions décortiquées Lun 14 Sep - 11:06 | |
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| | | Tyler Durden Tohu-Bohien
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| Sujet: Re: Les expressions décortiquées Mer 16 Déc - 18:58 | |
| de chez Hoaxbuster Brouillon de culture
Vouloir cultiver les gens par le rire, c'est bien. Le faire sans dénaturer l'origine des mots, c'est mieux...
Allez, ne mentez pas... Vous avez tous reçu un jour un beau diaporama qui prétendait vous mettre du plomb dans la cervelle en vous apprenant par exemple l'origine de telle ou telle expression. Le problème, c'est que ces étymologies sont le plus souvent fantaisistes. Petite revue de détail.
Coûter/valoir la peau des couilles/fesses Cette expression serait la déformation de "l'appeau d'Ecouille" ou de "l'appeau d'Ephèse". Mais c'est un vieux canular de potaches - la vérité est beaucoup plus triviale. Il suffit pour s'en persuader de consulter un des rares sites (Expressio) ayant relayé la véritable origine de l'expression ou de se pencher, comme nous l'avons fait, sur des ouvrages de référence en la matière. Et que nous ont appris ces vénérables grimoires ? D'abord que l'expression n'apparaît qu'à la fin du XIXème, sous la plume d'Alphonse Allais notamment (en 1897), et sous une forme raccourcie : "coûter la peau" (d'après le "Dictionnaire historique de la Langue Française"). Aucun lien avec un quelconque "appeau" donc, ni avec le Moyen-Age. Ensuite qu'elle trouve sa forme étendue actuelle vers le milieu du XXème siècle. Ainsi, d'après le "Trésor de la Langue Française", l'expression "ça vaut la peau des fesses" est attestée dans un article du "Nouvel Observateur" du 12 janvier 1976. Claude Duneton et Sylvie Claval, les auteurs du "Bouquet des expressions imagées", l'ont retrouvée quant à eux sous la forme "ça coûte la peau des fesses" dans "Les Ruskoffs" de Cavanna, publié en 1979. Cette extension de l'expression s'explique peut-être par contamination d'autres expressions comme "je vous attraperai par la peau du cul", qui se retrouve par exemple dans "Travelingue" de Marcel Aymé, publié en 1941 (d'après la deuxième édition du "Grand Robert"). A noter que ce type d'expression était déjà en usage du temps d'Alphonse Allais : on trouve la phrase "à moins que je vous prenne par la peau du cou" dans "L'Embrasseur", une histoire du recueil "A se tordre" publié en 1891.
L'épée de Damoclès Dans le même genre, cette expression bien connue n'est pas la déformation de "les pets de Dame Hoclès", mais fait référence à un épisode célèbre de l'histoire grecque, que vous pouvez retrouver sur Wikipédia ou Expressio.
Damoclès était un sujet du tyran de Syracuse Denys, dont il enviait le train de vie fastueux. En l'invitant à un festin et en suspendant une épée au-dessus de son siège, Denys lui fit comprendre que la vie des grands de ce monde n'était pas sans péril, et que le luxe pouvait parfois se payer cher...
Toute ressemblance avec une figure marquante de la vie politique française ne serait bien sûr qu'une pure coïncidence.
En trois coups de cuillère à pot Cette expression n'est pas non plus la déformation de "trois coups de cul hier à Pau".
La vérité est plus prosaïque : la "cuillère à pot", comme nous l'apprend Expressio, est "une grosse louche qui, en raison de sa taille, permet de vider rapidement un récipient ou de servir vite fait de grandes louchées de nourriture"
D'accord ?
O.K. ! Les étymologies les plus fantaisistes circulent sur cette expression d'origine américaine. La plus populaire est celle qui l'interprète comme l'abréviation de "0 Killed". Pas de tués, donc R.A.S.
Une fois de plus, la réalité est tout autre : c'est tout simplement l'abréviation de "Oll Korrect" ("All Correct" mal orthographié). Un simple coup d'oeil sur le "Petit Larousse" ou sur Wikipedia suffit pour s'en assurer.
Golf Le golf serait-il un sport machiste ? C'est ce qu'essayent de nous faire croire ceux qui prétendent que son nom est en fait l'abréviation de "Gentlemen Only Ladies Forbidden".
La linguistique n'est pas aussi sexiste, qui juge plus probable que ce terme provienne de l'allemand "kolbe", qui signifie "bâton", comme le rapporte Wikipedia - même si cette étymologie est elle aussi contestée, d'après nos confrères de Snopes.
Fuck Non, "fuck" n'est pas non plus l'acronyme de "Fornication Under the Consentment of the King" - une autre légende urbaine répertoriée par Snopes.
Du reste, ce mot apparaît pour la première fois sous la forme "fuccant" dans un poème en latin du XVIème siècle, comme nous l'apprend Wikipedia.
Voilà, vous savez maintenant quoi répondre à ceux qui vous traitent d'incultes par diaporama interposé... | |
| | | JB40230 Tohu-Bohien
Nombre de messages : 9584 Age : 47 Localisation : Paris XVII Emploi : Performance and continuous improvement Loisirs : Deep throat adventures Date d'inscription : 26/01/2005
| Sujet: Re: Les expressions décortiquées Mer 16 Déc - 20:00 | |
| Olive colporteur de balivernes | |
| | | emilio_bratcho Tohu-Bohien
Nombre de messages : 6200 Age : 47 Localisation : Dans ton cul Emploi : Opticien ébéniste Loisirs : Le kung-fu, les pizzas et les fleurs Date d'inscription : 21/12/2005
| Sujet: Re: Les expressions décortiquées Jeu 17 Déc - 13:36 | |
| Tu n'as qu'à demander une datation au CArbone 14 de mes dires, tu verras que j'ai raison. Sinon prouve-moi le contraire... | |
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