Aujourd'hui, je reçois un appel téléphonique d'une mère d'élève, Mme Xxxxx. En fait, elle rappelle suite à mon message d'hier dans lequel, suite aux divers manquements au règlement de sa fille, je l'informais qu'un retour en cours de sa fille ne pourrait se faire qu'après avoir rencontré les responsable légaux (en présence de la Proviseur, de la Prof Principale, et de votre serviteur).
Elle commence par me dire qu'ils ne pourront pas venir, parce qu'elle et son mari travaillent. Je lui propose donc de fixer un rendez-vous au jour qui lui conviendra entre 8:00 du matin et 21:00 (avec l'internat, il y a tjs quelqu'un d'astreintes, et il n'est pas rare de rester parfois jusque 22, 23 h (voire d'être réveillé à 2:30 du mat' par une alarme défectueuse)).
Elle me dit :
- Bah attendez, j'vous passe mon mari !
A partir de là, ça part en couilles.
Je redis à M. Xxxxx ce que j'ai dit à Mme Xxxxx, à savoir que bla bla manquements bla bla exclusion bla bla rendez-vous bla bla fin du problème.
Le gars, probablement fin saoul, m'agresse direct, sans préliminaire.
(Les propos qui suivent sont retranscris tels quels, je n'ose dire textuellement, vue la difficulté à faire le tri dans une logorrhée, mais ce qui figure ci-dessous, je l'ai entendu de toutes mes oreilles, clair, net et sain d'esprit.)
- De toute façons, vous nous cassez les couilles ! Ma fille elle retournera pas dans votre lycée de merde, comme ça vous serez bien content, vous aurez gagné et quand elle fera la pute, bah ça sera de votre faute !
J'explique à Demeuré Xxxxx qu'au contraire mon souhait est justement que sa fille revienne, qu'elle suive les cours sans les déranger par ses bavardages de gamine, en les notant, au lieu de ne pas, et sans être absente quand bon lui semble, pour justement avoir un diplôme, puis un métier etc. (Mon boulot, quoi...)
M. Xxxxx, dont visiblement les capacités d'intellection sont inférieures à celle du bonobo, fait progresser le débat d'un bond :
- De toutes façons, moi je vais venir te voir, tu vas voir, je vais te trouver !
Je lui crache :
- Mais venez, justement, Monsieur, nous souhaitons vous rencontrer.
Là, il part dans du jibberish d'hydrocéphale, et comme il m'a bien mis les nerfs (et que j'ai tenté, en vain, de rester zen et diplomate), je conclus d'un :
- Tu me parles pas comme ça, je suis pas ton pote !
et lui claque la tonalité à la face !
Encore uneuh belleuh journéeeeee !