Tyler Durden Tohu-Bohien
Nombre de messages : 12661 Age : 45 Localisation : 48°52 2°20 Emploi : educateur dans un centre spécialisé pour Nivernais Loisirs : le bilboquet, le curling sur sable, la poésie norvégienne du 14ème siecle Date d'inscription : 18/01/2005
| Sujet: Re: Top 14 2008/09 Mar 20 Jan - 17:20 | |
| Morgan Para à l'ASM pour l'année prochaine...belle doublure pour Mignoni a moins que lui ne reste pas... | |
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JB40230 Tohu-Bohien
Nombre de messages : 9584 Age : 47 Localisation : Paris XVII Emploi : Performance and continuous improvement Loisirs : Deep throat adventures Date d'inscription : 26/01/2005
| Sujet: Re: Top 14 2008/09 Jeu 19 Fév - 18:49 | |
| RUGBY - Les salaires français attirent les joueurs du XV de la Rose...Après l’Argentine et l’hémisphère sud, le rugby français fait ses emplettes chez le rival anglais. Drôle de revers de fortune pour le rugby de la perfide Albion. Lors de la seule journée de mercredi, trois internationaux ont ainsi filé à l’anglaise vers le Top 14. Le centre Riki Flutey a rejoint Andy Goode à Brive, James Haskell et Tom Palmer se sont eux engagés avec le Stade Français. Même Jonny Wilkinson serait tenté de traverser la Manche. «Si cette tendance se confirme à long terme, il faudra nous en inquiéter», confiait d’ailleurs au «Guardian», Mark McCafferty, l’homme fort du rugby professionnel anglais. La chute de la livre sterling et la politique de «salary cap» sont les arguments avancés pour expliquer cette attractivité française. «Il devient difficile en Angleterre de proposer de gros salaires à plus de trois ou quatre joueurs par équipe, le salary cap plafonne la masse salariale. Les clubs français en profitent», constate Philippe Saint-André, manager de Sale en partance pour Toulon. Vers plus de protectionnisme «Certains clubs français sont devenus plus compétitifs», poursuit l’ancien ailier des Bleus. «En France, Toulouse ou le Stade Français sont capables de faire des matchs devant 35.000 ou 80.000 personnes. Ici, ça commence à peine avec les Harlequins», remarque Saint-André. Les millions mis sur la table pas les présidents-mécènes comme Jacky Lorenzetti au Racing-Metro ou Mourad Boudjellal à Toulon, ne sont pas étrangers à cette subite passion française. Et puis il y a la crise qui semble – pour l’instant – davantage toucher le rugby anglais et incite à vendre les bijoux de famille. «Certains clubs arrivent à court d’oxygène et cherchent juste à rester en vie en attendant la fin de saison», constate Damian Hopley, président de l’association des joueurs professionnels anglais. Face à cette fuite des internationaux, le reflexe protectionniste titille les dirigeants. «Certains souhaiteraient que les internationaux qui partent à l’étranger ne puissent pas jouer en sélection, comme c’est le cas en Nouvelle-Zélande ou en Australie», croit savoir Philippe Saint-André. Un comble au pays d’Adam Smith et du libre-échange. | |
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