Douglas Kennedy

Grâce à ce livre Douglas Kennedy avait acquis une notoriété importante dés son premier roman. Cul de sac passe pour LA référence du roman noir.

Mon manque d'intérêt pour les polars m'avait fait dédaigner ce livre trop longtemps, alors que par ailleurs j'avais aimé certains autres de ses livres.

Point commun avec les autres bouquins de Kennedy : il y a comme un parfum de paradis qui plâne sur ces pages avant que l'histoire ne vire au cauchemard.

Le cadre de la machination infernale qui va mener le héros dans les abysses est cette fois le Bush australien. Voyages au pays grands espaces? immersion au sein d'une communauté de hippies, bières, guitares, drogues...

Et puis Nick se rend très vite compte qu'il est loin le temps des hippies baba cool et peace & love. Il comprend qu'il lui faut tout juste sortir de se trou et sauver sa peau...

On alterne entre un suspens haletant et un humour noir grinçant. LEcture très prenante. Sans aucun doute son meilleur livre

Je conserve cependant une tendresse particulière pour cette histoire.

Le décor ici est l'Amérique des années 70 dans une première partie, pour des années 2000 dans une seconde. Deux coups de projecteurs sur la vie de Hannah Buchan et un
formidable travelling jetant un
pont entre l’époque du Watergate
et les années Bush.

Il est question de rapport parent/enfant, de vie conjugale, de fidélité, de mensonges, et passé qui ressurgit qd on le croit enfin étoufé...

Grâce à ce livre merveilleux, Douglas Kennedy prouve d'abord que le meilleur cadre pour un thriller n'est pas un poste d'espionnage ou le haut commandement de l'armée. Il n'est pas nécessaire non plus d'y trouver des cadavres, des explosions...

Non finalement les éléments les plus angoissants de la vie sont peutêtre à chercher tout bonnement dans le cadre familiale et les relations hommes/femmes.

A travers une galerie de personnage hallucinante, D. Kennedy se révèle plus que jamais en grand virtuose des dialogues, écrivant à style ouvert des pages entières dont la lecture effreiné procure une sensation d'essoufflement qui participe au thriller et la tension de l'histoire.

Un grand livre, sombre, des personnages compliqués, pathétiques parfois tant il se montrent incapable à saisir le vrai sens de la vie, ce qui nous renvoie tous face à nos propres contradictions.

Bratcho et So Much en avait parlé.

Pour le second So Much parle du dénouement tristement réaliste. Toutefois, je me procurerai donc ces deux bouquins.

très bon livre guigui !

Ah bon sang ! punaise ! que c'est ce bouquin était bon !

L'angoisse !

Lecture très agréable. Les dialogues sont très contemporains, les idées aussi. Ca se lit comme du petit lait. L'histoire est tellement prenante.

Merci Tohu Bohu pour ce conseil de lecture


C'est l'office du tourisme Australien qui ne doit pas apprécier ce livre...

Guiguimaster a écrit:

Je conserve cependant une tendresse particulière pour cette histoire.

Le décor ici est l'Amérique des années 70 dans une première partie, pour des années 2000 dans une seconde. Deux coups de projecteurs sur la vie de Hannah Buchan et un
formidable travelling jetant un
pont entre l’époque du Watergate
et les années Bush.

Il est question de rapport parent/enfant, de vie conjugale, de fidélité, de mensonges, et passé qui ressurgit qd on le croit enfin étoufé...

Grâce à ce livre merveilleux, Douglas Kennedy prouve d'abord que le meilleur cadre pour un thriller n'est pas un poste d'espionnage ou le haut commandement de l'armée. Il n'est pas nécessaire non plus d'y trouver des cadavres, des explosions...

Non finalement les éléments les plus angoissants de la vie sont peutêtre à chercher tout bonnement dans le cadre familiale et les relations hommes/femmes.

A travers une galerie de personnage hallucinante, D. Kennedy se révèle plus que jamais en grand virtuose des dialogues, écrivant à style ouvert des pages entières dont la lecture effreiné procure une sensation d'essoufflement qui participe au thriller et la tension de l'histoire.

Un grand livre, sombre, des personnages compliqués, pathétiques parfois tant il se montrent incapable à saisir le vrai sens de la vie, ce qui nous renvoie tous face à nos propres contradictions.

Voilà ! Fini ce soir.
C'est très bon. D. Kennedy est très bon.
Je compte poursuivre avec cet auteur.


Après avoir lu bien plus de la moitié (600 p pile), le personnage de Toby Judson m'a rappelé la dernière photo postée de Xenomorphe.
Xeno, si tu veux te lancer dans le cinéma, surveille l'adaptation de ce bouquin car tu aurais un des rôles principaux :p

Je viens de le finir aussi et c'est trés bon, lent au début pour planter le décor et puis tout s'accélère et s'enchaîne naturellement.

Un bon résumé de la prison de nos vies....

Citation allemande tirée des toutes dernières pages:

" J'ai souvent le sentiment, et même la conviction, que destin et tempérament sont un même concept "

La même version américaine: "Ta personnalité, c'est ton destin"

L'homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy

"La vie de Ben Bradford n'est qu'une vaste comédie: en apparence, c'est un père et un mari comblé, en réalité, il souffre de la froideur de son épouse. Brillant avocat envié par ses pairs, il ne rêvait que d'être photographe.
Alors qu'il se persuade qu'il est heureux, il découvre que sa femme le trompe et, qui plus est, avec un photographe! Anéanti, il supprime son rival. Que faire? Se rendre ou fuir? Ben choisit la fuite et recommence une nouvelle vie à l'autre bout des Etats-Unis en prenant l'identité de sa victime."

Je viens de le commencer, c'est prenant, ça m'a l'air pas mal du tout en effet...

il est terrible ce livre ! " les desarois de Ned Allen " c'est bon aussi !

Mouarfffff la Brune ok je le note

J'ai fini il y a peu "l'homme qui voulait vivre sa vie", et il est vraiment bon, je suis étoné qu'il n'y ait pas encore un film qui en soit dérivé....

Très bon, est-il nécessaire de le dire ?
En cherchant le résumé du livre pour faire un c/c j'apprends qu'il est prévu d'en tirer un film et le réalisateur serait français puisqu'il s'agit d'Olivier Assayas.

Manhattan, Thanksgiving 1945. Artistes, écrivains, musiciens... tout Greenwich Village se presse à la fête organisée par Eric Smythe, dandy et dramaturge engagé. Ce soir-là, sa soeur Sara, fraîchement débarquée à New York, croise le regard de Jack Malone, journaliste de l'armée américaine. Amour d'une nuit, passion d'une vie, l'histoire de Sara et Jack va bouleverser plusieurs générations.

Un demi-siècle plus tard, à l'enterrement de sa mère, Kate Malone remarque une vieille dame qui ne la quitte pas des yeux. Coups de téléphone, lettres incessantes... Commence alors un harcèlement de tous les instants. Jusqu'au jour où Kate reçoit un album de photos... La jeune femme prend peur : qui est cette inconnue? Que lui veut-elle ?

chostakovitch a écrit:

il est terrible ce livre ! " les desarois de Ned Allen " c'est bon aussi !

Exact! Très très bon Les désarrois de Ned Allen.

Livre en trois parties. Les deux premières égales au style Kennedy que nous connaissons bien maintenant.
A savoir que lorsque je parle du style Kennedy j'entends par là une histoire qui se déroule dans le maine où il narre avec force de détails les vicissitudes (cette fois-ci je n'ai pas fait de fautes JB ;)) de ces personnages. Il y a donc le style Kennedy ET cul de sac qui est son premier best-seller et qui ne ressemble pas à ses autres romans.
Cul de sac restant mon préféré bien que j'adore tous les autres.

Donc Les désarrois de Ned Allen sont pour les deux premières parties comme à son habitude. Et dans la troisième partie il déploie toute son imagination machiavélique dont il est capable. J'ai pensé à cul de sac pour le côté machiavélique mais uniquement pour cela. Car ce livre fait penser un peu à la firme. Mais c'est très bon et très prenant.

Voici le résumé du poche:

Ned Allen est responsable de la vente d’espaces publicitaires pour un célèbre magazine d’informatique. Sa réussite est fulgurante et rien ni personne ne lui résiste. Une fusion d’entreprises et la restructuration qui s’ensuit vont sonner le glas de ses ambitions. Il est licencié. Réagissant avec une rare violence à sa nouvelle situation, il se grille dans toute la profession.
En quelques semaines, Ned va tout perdre : sa femme le quitte, ses anciens amis le fuient, on lui reprend sa maison. Alors qu’il est sur le point de rejoindre les SDF de Brooklyn, un copain lui propose enfin un travail. En l’acceptant, Ned pense qu’il va pouvoir redémarrer sa vie. Il ne se doute pas qu’il commence une nouvelle descente aux enfers.

j'ai fini a la poursuite du bonheur il y'a quelques semaines !!! Génial ! superbe plongée dans l'amerique d'après guerre et le mac cartisme !

Je suis en plein dedans, c'ets vrai que ça m'a tout l'air bonnard....

Il me reste deux romans à lire de Kennedy (pas pour tout de suite) mais voilà qu'il y en a un dernier qui vient de sortir. Bonne nouvelle!





La presse en parle:

La femme du Ve
« (…) formidable thriller psychologique
situé à la lisière de la folie et du paranormal. »
François Busnel – Lire

« Kennedy nous promène dans un Paris
sale et malsain, il dépeint la fracture sociale,
saisissante lorsqu’on passe d’un salon du
Ve arrondissement aux arrière-cours du quartier
turc. »
Claire Julliard – Le Nouvel Observateur

« On ne lit pas ses livres, on les dévore. »
Valérie Robert – Version Fémina

j'ai pas accroché a celui là ! je l'ai trouvé un peu tarabiscoté !