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 Comment tuer la recherche francaise?

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Tyler Durden
Tohu-Bohien
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MessageSujet: Comment tuer la recherche francaise?   Comment tuer la recherche francaise? EmptyLun 23 Juil - 11:49

« Recherche biomédicale : les causes du retard français »
Les Echos


C’est ce que titrent Les Echos sur leur Une.
Le quotidien relaie ainsi l'enquête réalisée par l'Institut Necker de Paris, qui « dresse un bilan peu flatteur de la communauté scientifique française en charge des sciences du vivant. A peine une centaine de chercheurs et une dizaine de grands instituts sont véritablement de classe internationale. [...] La recherche biomédicale française équivaut aujourd'hui au tiers de celle réalisée en Californie et à moins de la moitié de la production de la ville de Boston ! », continue le journal.
Les Echos notent que « 3 raisons principales expliquent ce déclin, qui s'est amplifié au cours des 5 dernières années : le manque de moyens financiers, le saupoudrage qui, au nom de l'aménagement du territoire, conduit à la création et au maintien d'équipes ou de laboratoires n'ayant pas la taille critique et le défaut d'évaluation des chercheurs publics, dont la productivité et la créativité sont inférieures à celles de nos concurrents ».
Le journal parle de « sombre bilan » et estime que « le feu est dans la maison de la recherche biomédicale hexagonale ».
Les Echos relèvent notamment qu’« en 2004, la France se classait au cinquième rang mondial en valeur absolue, avec 5,5 % du total des articles publiés, mais seulement 3,8 % des publications assurées par les grands journaux de référence ».
« Dans le domaine des biotechnologies, source essentielle des progrès de la biologie, de la médecine, des nouveaux médicaments et des nouvelles techniques d'exploration, ce ratio ne dépasse pas 1 %. Rapporté au nombre d'habitants, l'Hexagone recule à la 14 ème place », poursuit le quotidien.
Les Echos ajoutent que « plutôt que de créer de grands centres d'envergure mondiale, l'Etat a privilégié pendant 30 ans une politique de saupoudrage dite «d'aménagement du territoire». Cette stratégie égalitariste ne tient compte ni des besoins ni des outils désormais nécessaires aux sciences du vivant ».
Le journal remarque que « les équipes sont émiettées dans des petits centres mal équipés, dispersés aux quatre coins des villes, au hasard des vieux bâtiments disponibles. […] Dans ce contexte, l'analyse des performances révèle des écarts impressionnants entre les chercheurs dont la créativité et la production varient dans un rapport 1 à 200 ».
« L'écart est un peu moins marqué pour les unités de recherche (de 1 à 50), les institutions (de 1 à 40) et les grands ensembles (de 1 à 20) », précise le quotidien.
Les Echos relèvent entre autres que « le classement des 90 institutions identifie 5 groupes. Les médailles d'or vont à 6 centres représentant 15 % des chercheurs. Ce sont pratiquement les seuls de niveau international. Dans l'ordre, Necker et l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg, suivis par les Instituts Pasteur et Curie, du CNRS de Gif, du Centre d'immunologie de Marseille Luminy et de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire, également basé à Strasbourg. L'Institut Pasteur, au premier rang en valeur absolue grâce à la masse de ses chercheurs, pointe au 12 ème rang en valeur relative ».
Le journal observe enfin que « la place des hospitalo-universitaires n'est pas à la hauteur de leur nombre. Plus de la moitié d'entre eux, entièrement dédiés aux soins, ne fait aucune recherche ».
Le quotidien note que « malheureusement, trop de médecins français souvent mal formés scientifiquement ont aujourd'hui oublié qu'ils ne devaient pas se contenter d'appliquer des soins selon des protocoles inventés ailleurs ». (Classement et enquête sur lesechos.fr)


si on ajoute a ce manque de volonté et de vision politique, le fait qu'on paye au lance pierre des chercheurs qui se sont tapés 10 ans d'études et qui sont accueillis les bras ouverts sous une pluie de billets verts de l'autre coté de l'atlantique...
on arrive au resultat: la plus part des meilleurs ne sont déjà plus en France, ceux qui restent n'ont pas les moyens de travailler, le CNRS est diriger surt un mode troglosocialiste, trop peu de pont entre recherhce publique et inducstrie privée (oulalala c'est mal de travail pour gagner de l'argent!)
donc résultat: la tete à toto...
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