The Fountain

Bienvenue dans un film ou vous ne comprendrez rien dans les 20 premières minutes…apres cela vous allez découvrir 3 histoire d’un même personnage a travers les ages. Conquistador dans le passé, chercheur dans le présent et voyageur interstellaire dans le futur. A chaque fois ces hommes refusent la mort et leur destin pour chercher l’immortalité et conserver celle qu’ils aiment.
Ce film est réellement bizarre, il m’a fait penser par moment aux Bd de Jodorowski avec un univers vraiment particulier et une conception métaphysique des sentiments. Si parfois on a du mal à soutenir la lenteur ou la lourdeur de certaines scènes au final le metteur en scène arrive à mettre en valeur une belle histoire d’amour avec un très bon Hughes Jackman. La qualité de la photo sur ce film est splendide et la musique est totalement envoutante.
Rien a voir avec son précédent film (Requiem for a dream), l’auteur nous emmène dans une fable ou il ne faut chercher a tout comprendre afin de profiter de l’allégorie.
On aime ou on déteste. J’aime !

J'aime aussi et pas qu'un peu.

Je ne trouve pas qu'il y ait dans ce film une conception métaphysique des sentiments (enfin si, les sentiments concernent le métaphysique (à moins qu'on les réduisent un des flux hormonaux)mais pas plus ici qu'ailleurs. bref). Rien n'est plus commun finalement que de ne pas accepter la fatalité qui te sépare de celui que tu aimes. Non?

Par contre, quasiment tout le reste du film relève de la métaphysique.

en fait je ne pense pas qu'il y ait uniquement la fatalité de la mort de l'autre et de la séparation qui en découle, en fait il refuse la mort tout court et la perte de son amour le fait mourrir en partie...

Tout à fait d'accord. Mais j'ai trouvé que le fatalités dans la mort n'etait pas à la hauteur de celles de Christophe Lambert dans le premier mortal kombat. Avouons quand meme qu'on avait atteint la le paroxysme demonstratif dans le mecanisme de la metaphysique catarsystique. Au sens Brechtien du terme j'entends bien sur.

et vice et versa....

L'hémorragie de tes désirs
S'est éclipsée sous la joue bleue dérisoire
Du temps qui se passe
Contre duquel on ne peut rien

Être ou ne pas être
Telle est la question
Sinusoïdale
De l'anachorète
Hypochondriaque

{Refrain:}
Mais tu dis Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible
Et je dis Et il dit
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarité
De nos amours
Destitué(e)s
Et vice et versa

Et il faudra que tu arriveras
A laminer tes rancoeurs dialectiques
Même si je suis con ...
... vaincu que c'est très difficile

Mais comme moi, dis toi
Qu'il est tellement plus mieux
D'éradiquer
Les tentacules de la déréliction
Et tout deviendra clair

{Refrain:}
Mais tu dis Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible
Et je dis Et il dit
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A condition d'analyse
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarité
De nos amours
Destitué(e)s
Et vice et versa

Où allons nous?
D'où venons nous?
J'ignore de le savoir
Mais ce que je n'ignore pas de le savoir
C'est que le bonheur
Est à deux doigts de tes pieds
Et que la simplicité réside dans la courbe
Bleue, jaune, mauve et insoupçonnée
De nos rêveries
Mauves et bleues et jaunes et pourpres
Et paraboliques
Et vice et versa

{Refrain:}
Mais tu dis
Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible
Et je dis
Et il dit
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarité
De nos amours
Et qu'il ne faut pas cautionner
L'irréalité
Sous des aspérités absentes
Et désenchantées
De nos pensées iconoclastes
Et désoxydé
Par nos désirs excommuniés
De la fatalité
Destitué(e) Et vice et versa

Ayé il l'a pété son neurone !

Tyler Durden a écrit:

en fait je ne pense pas qu'il y ait uniquement la fatalité de la mort de l'autre et de la séparation qui en découle, en fait il refuse la mort tout court et la perte de son amour le fait mourrir en partie...

C'est beau ce que tu dis Tyler

Marcus a écrit:

Tout à fait d'accord. Mais j'ai trouvé que le fatalités dans la mort n'etait pas à la hauteur de celles de Christophe Lambert dans le premier mortal kombat. Avouons quand meme qu'on avait atteint la le paroxysme demonstratif dans le mecanisme de la metaphysique catarsystique. Au sens Brechtien du terme j'entends bien sur.

Pardon.