La Caste des Métabarons

Ouelcome dans un monde futuriste sortit tout droit de l’esprit dérangé de Jodorowski…
Attention ca peut provoquer des crises de délirium pas mince du tout (je me demande combien d’entre vous vont comprendre ce jeu de mot…). Ici on rentre dans un univers composé de 2 éléments : la violence et l’amour, le tout rassemblé sous la bannière de l’honneur !

Pour ceux qui connaissent L’Incal (chef d’œuvre de Jodorowski et de Moebius) vous connaissez déjà l’existence du méta baron, guerrier invincible et impitoyable qui fait régner la justice du plus offrant dans la galaxie voir même dans l’univers…
Ce cycle de 8 volumes retrace l’histoire de la lignée des Castaka devenu celle des métabarons et cela sur 4 générations. Les histoires de chacun des membres de la lignée sont marquées par de terribles drames tant psychologiques que physiques…

La force de cette narration repose sur l’inventivité (parfois maladive) de son scénariste et le magnifique dessin de Gimenez. Ce qui est hallucinant c’est la capacité de renouvellement de l’auteur, en fait chaque génération a sa propre histoire distincte et les rebondissements sont quasi imprévisibles (ou alors il faut se poser des questions sur sa propre santé mentale).