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 Consternation en Europe

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MessageSujet: Consternation en Europe   Consternation en Europe EmptyLun 30 Mai - 18:17

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Le "non" français suscite la consternation dans l'UE


Citation :
La victoire du "non" à la Constitution européenne en France a semé la consternation dimanche parmi les responsables des 25, qui ont tenté tant bien que mal de dédramatiser la crise et plaidé pour la poursuite de la ratification du traité dans les autres pays de l'UE.

Romano Prodi, leader de l'opposition italienne, prévoit "une crise politique majeure au sein de l'Union européenne" après la victoire du non en France, dans un entretien lundi à France Soir. L'ancien président de la Commission européenne estime également que ce rejet du Traité "pourrait également avoir des répercussions importantes au niveau des relations entre l'UE, la Chine et les Etats-Unis", car "comment les Etats-Unis et la Chine pourront-ils envisager de discuter sérieusement avec un partenaire qui, en rejetant la Constitution, refuse la notion d'une Europe véritablement unie ?". A propos d'éventuelles retouches du texte du Traité, il assure que "parler à ce stade de rénégociations au nom du social ou du politique (lui) semble une tromperie".

Romano Prodi reconnaît toutefois qu'il aurait "préféré que certains aspects du traité soient modifiés comme, par exemple, la question de l'unanimité qui a été introduite sur de nombreux points et notamment le processus de révision de la Constitution".


"Nous sommes déçus (...) mais le processus de ratification continue et ce résultat donne une raison de plus aux Néerlandais de voter oui", a déclaré le Premier ministre ministre néerlandais Jan Peter Balkenende. Il a appelé ses compatriotes, qui voteront mercredi lors d'un autre référendum à haut risque, à ne "pas prendre de leçon des Français" et "faire leur propre choix" sur le traité constitutionnel. A trois jours du le non français a eu l'effet d'une douche froide pour les pro-Constitution.

Mais le Premier ministre Jan Peter Balkenende a appelé ses concitoyens à ne pas se laisser "donner de leçon" et à voter oui mercredi."Nous respectons l'opinion de la majorité des Français", a déclaré le Premier ministre néerlandais lors d'un bref point de presse. "Le processus de ratification continue. C'est une raison de plus pour dire oui au Traité constitutionnel car cela signifie le progès", a poursuivi M. Balkenende. Il a encouragé les Néerlandais à se faire leur propre opinion en vue du référendum qui doit avoir lieu aux Pays-Bas mercredi. M. Balkenende a imputé le résultat en France à "une situation interne".

Le non français est "un revers pour le processus de ratification la Constitution mais pas sa fin", a déclaré le chancelier allemand Gerhard Schröder. "Ce n'est pas non plus la fin du partenariat franco-allemand dans et pour l'Europe", a-t-il ajouté. "Le non français signifie de graves problèmes dans le processus de l'adoption du traité constitutionnel, mais ne devrait pas freiner le processus de l'intégration", a renchéri le président polonais Aleksander Kwasniewski.

Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero est tombé d'accord avec le président français Jacques Chirac pour dire que l'Europe "surmontera cette période de crise, comme elle en a surmonté d'autres au cours de son histoire", selon son porte-parole. "L'issue du référendum français ne peut être considérée comme un vote contre l'Europe", a estimé le Premier ministre belge Guy Verhofstadt, pour qui "il ressort de la motivation de nombreux Français ayant voté non qu'ils ne veulent pas moins d'Europe, mais bel et bien davantage d'Europe". Plus amer, son ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht a déploré pour sa part "une sérieuse défaite" pour la construction communautaire, qui risque de "passer par une mauvaise période".

Le non français place l'Union européenne face à "de grands défis", a reconnu lui aussi le chef de la diplomatie allemande Joschka Fischer. Le président italien Carlo Azeglio Ciampi a appelé à un effort accru de propositions pour surmonter ce "coup d'arrêt".

Président en exercice de l'UE, le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a affirmé sans surprise à Bruxelles que "la ratification de la Constitution européenne doit se poursuivre", mot d'ordre repris un peu partout parmi les 25. "La France a voté et la France a dit non... Nous en avons, je dois le dire, le coeur gros mais nous en prenons acte", a dit M. Juncker. "Nous regrettons ce choix venant de la part d'un Etat membre qui est depuis 50 ans l'un des moteurs essentiels de la construction de notre avenir commun", a-t-il ajouté.

"Le traité n'est pas mort", a néanmoins estimé Jean-Claude Juncker, dans une déclaration commune avec les présidents de la Commission et du Parlement européens, José Manuel Durao Barroso et Josep Borrell, excluant une renégociation du texte. Il a annoncé que les chefs d'Etat et de gouvernement des 25 se pencheraient sur la nouvelle donne lors de leur prochain sommet les 16 et 17 juin à Bruxelles. M. Barroso a souligné que "neuf Etats membres représentant la moitié" de la population de l'UE "ont déjà ratifié la Constitution européenne". M. Juncker, suivi par d'autres, s'est dit "perplexe" devant les raisons qui ont poussé une majorité de Français à rejeter le traité. "Le camp du non est à ce point hétéroclite que je ne sais pas comment résoudre la contradiction entre ceux qui veulent plus d'Europe et ceux qui pensent que l'Europe telle qu'elle est déjà va trop loin", a-t-il déclaré.

"C'est plus l'expression de souffrances sociales, des difficultés à s'adapter dans la mondialisation, qu'une sorte de défiance fondamentale vis-à-vis de l'Europe", a tenté d'expliquer le commissaire européen français Jacques Barrot. "Les Français doivent nous dire ce qu'ils entendent avec ce vote. Ils doivent maintenant une explication à leurs partenaires européens. Nous ne pouvons pas faire comme si rien ne venait de se passer",a rétorqué depuis Vienne la ministre des Affaires étrangère autrichienne Ursula Plassnik.

Une note discordante est venue en revanche du chef de la diplomatie britannique. Jack Straw a laissé planer le doute sur le maintien ou non du scrutin sur la Constitution prévu au Royaume Uni l'an prochain. "Nous avons besoin d'une période de réflexion", a-t-il dit, faisant valoir que le vote français posait "de sérieuses questions pour tout le monde sur la future direction que doit prendre l'Union européenne".
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MessageSujet: Re: Consternation en Europe   Consternation en Europe EmptyLun 30 Mai - 19:04

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Malgré le non français, les dirigeants européens veulent continuer


Citation :
La plupart des dirigeants européens ont clamé haut et fort leur volonté de continuer à aller de l'avant malgré le non français à la Constitution, même si certains, très minoritaires, ont réclamé une pause, voire carrément un arrêt du processus d'intégration européenne.

Le président de la Commission européenne José Manuel Durao Barroso a à cet égard souligné lundi qu'il n'était "pas raisonnable" d'envisager une renégociation du traité constitutionnel, bien que, a-t-il admis, le résultat du référendum de dimanche en France pose un "problème très sérieux" à l'UE.

"Je ne crois pas, d'après mes contacts avec tous les gouvernements" des autres pays de l'Union européenne, qu'il y ait "la volonté" et "la moindre disponibilité à rouvrir maintenant une négociation qui serait en tout cas très difficile", a ajouté le responsable européen.

Président en exercice de l'UE, le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, avait déjà affirmé sans surprise la veille que la ratification de la Constitution européenne devait "se poursuivre". "Des consultations vont commencer", a également tenté lundi de rassurer le Haut représentant pour la politique étrangère de l'UE, Javier Solana, dans une allusion au prochain sommet européen des 16 et 17 juin à Bruxelles au cours duquel les dirigeants des 25 devront analyser la nouvelle donne.

Plus pessimiste sur ce point, le ministre français des Affaires étrangères Michel Barnier a jugé que le projet européen allait dorénavant "être en panne politique". Quant au Premier ministre britannique Tony Blair, il a exhorté à un "moment de réflexion", estimant en outre qu'il était trop tôt pour dire si la Grande-Bretagne organiserait un référendum sur la Constitution européenne après le non des Français.


Dans ce contexte, nombre de dirigeants de pays de l'Union européenne ont pris soin de multiplier les propos optimistes quant à la poursuite de la ratification du traité constitutionnel, d'aucuns, à l'instar du président lituanien Valdas Adamkus, rappelant que, contrairement à la France, neuf Etats membres ont jusqu'à présent ratifié la Constitution. Et ce même si, a reconnu le Premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsany, le non français constitue "le plus grand défi lancé à l'Union européenne (UE) depuis sa création". Dès dimanche, le chancelier allemand Gerhard Schröder a ainsi relevé que le rejet en France, bien qu'étant "un revers pour le processus de ratification de la Constitution", n'était pas "sa fin". Le président polonais Aleksander Kwasniewski a lui aussi jugé que ce non, s'il signifiait de "graves problèmes dans le processus d'adoption du traité constitutionnel", "ne devrait pas freiner le processus de l'intégration".

Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero est, pour sa part, tombé d'accord avec le président français Jacques Chirac pour dire que l'Europe "surmontera cette période de crise, comme elle en a surmonté d'autres au cours de son histoire", le président italien Carlo Azeglio Ciampi souhaitant que des propositions soient avancées pour faire face à ce "coup d'arrêt".

"L'issue du référendum français ne peut être considérée comme un vote contre l'Europe", a noté le Premier ministre belge Guy Verhofstadt; "l'effort d'unification européenne ne s'arrête pas" avec le non français, "le résultat du vote français de dimanche ne doit pas empêcher les autres Etats de poursuivre le processus de ratification", ont respectivement renchéri le Premier ministre grec, Costas Caramanlis, et son homologue estonien Andrus Ansip.

Ce n'est "pas une catastrophe pour l'Union européenne", a conclu le chef du gouvernement slovène, Janez Jansa, c'est tout au plus "une énorme déception et une amère désillusion", pour reprendre les termes du ministre slovaque des Affaires étrangères, Eduard Kukan. "Nous sommes déçus (...) mais le processus de ratification continue et ce résultat donne une raison de plus aux Néerlandais de voter oui", s'est même exclamé le Premier ministre ministre néerlandais Jan Peter Balkenende.

Optimisme comparable chez le Premier ministre de Malte Lawrence Gonzi, pour lequel "notre processus de ratification continuera et le Parlement se prononcera sur la ratification en juillet, comme prévu". Quant au chancelier autrichien Wolfgang Schuessel, il a été jusqu'à une nouvelle fois proposer que la Constitution européenne soit soumise à un référendum européen qui serait contraignant.

Seule voix totalement discordante, celle du très eurosceptique président tchèque Vaclav Klaus qui a déclaré que le processus de ratification devait désormais être arrêté. Du côté des pays candidats à l'adhésion à l'UE, les déclarations pessimistes ne sont pas davantage de mise, même si le Premier ministre polonais Marek Belka craint que le non français ne freine "un nouvel élargissement de l'UE".

Le rejet du traité constitutionnel par les Français n'aura pas d'impact sur la candidature de la Turquie qui sera prête à entamer en octobre des négociations d'adhésion à l'Union européenne, a ainsi affirmé le ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gul. De façon similaire, le Premier ministre croate Ivo Sanader a considéré que le non en France ne mettait pas en danger la future adhésion de son pays à l'Union européenne. Pour le gouvernement roumain, ce rejet français n'influera pas "d'un point de vue juridique" sur l'adhésion de la Roumanie, prévue en 2007.

Il "ne peut pas et ne doit pas retarder la ratification" du traité d'adhésion de la Bulgarie à l'UE prévue en 2007, a acquiescé le ministère bulgare des Affaires étrangères. En revanche, le président serbe Boris Tadic a jugé que le non français risquait de ralentir le futur processus d'adhésion de son pays à l'Union européenne (UE), tout en assurant qu'il ne le mettait pas en danger.
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MessageSujet: Re: Consternation en Europe   Consternation en Europe EmptyMar 31 Mai - 11:43

Edito d'Alain Hertoghe : "On vous aime !"

(Paris) - Il est urgent de témoigner de notre sympathie aux étrangers. Par un mot gentil, un e-mail, un petit bisou, quelques fleurs, une carte postale, une poignée de main… Car les autres habitants de la planète pourraient mal interpréter le vote de dimanche. Bon, ils nous connaissent. Ils savaient déjà que les Français souffraient d'un léger complexe de supériorité qui virait parfois au chauvinisme. Ils connaissaient la furieuse tendance gauloise à se regarder le nombril jusqu'à en loucher. Mais, là, ils ne peuvent qu'être interloqués. Pendant la campagne référendaire, beaucoup d'oreilles ont sifflé : celles des Anglo-Saxons (pour leur libéralisme), des plombiers polonais (pour leurs bas salaires), des Turcs (pour l'ensemble de leur œuvre), des Bruxellois (pour l'hébergement de la Commission européenne), des ouvriers chinois du textile (encore pour leurs bas salaires), sans oublier celles des Espagnols, des Grecs et des Portugais (pour les subsides européens qui ont acheté leur "oui" à la Constitution)… Nos amis du vaste monde peuvent raisonnablement penser que les Français trouvent qu'il y a trop d'étrangers sur Terre pour qu'elle tourne rond. Un seuil de tolérance également dépassé en France même. D'après un sondage Louis-Harris réalisé ce lundi, 49% des Français (dont deux tiers qui ont voté "non") estiment qu'il y a trop d'étrangers dans l'Hexagone. Or, avec la vague touristique de l'été, cela ne va pas s'améliorer… Les Européens vont déferler sur les plages françaises. Saisissons l'occasion pour lever ce fâcheux malentendu. Nous plaisantions, chers amis… Bienvenue !


Alain Hertoghe

Journaliste indépendant, Alain Hertoghe livre chaque jour sur Yahoo! Actualités son regard sur le débat préalable au référendum français sur la Constitution européenne du 29 mai prochain.

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MessageSujet: Re: Consternation en Europe   Consternation en Europe EmptyMar 31 Mai - 15:21

ici (en Angleterre) c'est assez marrant les journaux titre sur la victoire du model anglo saxon car la constitution est trop sociale!!
ils jugent donc que les francais ont refusé un model trop social pour pouvoir s'orienter vers un model plus liberal....

je crois que je vais partir vivre en Australie moi...oui je serais bien la bas...

Vive l'Europe!!
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MessageSujet: Re: Consternation en Europe   Consternation en Europe EmptyMar 31 Mai - 15:22

Je pense davantage au Canada... *mur
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MessageSujet: Re: Consternation en Europe   Consternation en Europe EmptyMar 31 Mai - 15:29

Les Anglais sont graves d'écrire des trucs comme ça ce sont de véritables mensonges et l'anglais moyen doit en être persuadé comme quoi la manipulation des masses est une arme sournoise et plus que dangereuse.
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