Borat

Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan



Hilarant! Vraiment désopilant ce film! Borat ose tout, il est impertinent, tout à fait "politiquement incorrect", vulgaire, grotesque, antisémite, sexiste, homophobe... à prendre au 1000 ème degré, bien sûr. Après Ali G, un film plus léger où il parodiait l'univers hip hop, Sacha Baron Cohen revient dans son personnage de Borat, journaliste Kazakh envoyé aux US pour faire un reportage pour une télévision kazakh. Donc c'est filmé caméra à l'épaule et le but du jeu est d'obtenir des Américains des réactions spontanées aux élucubrations du trublion. Borat est surement l'un des films les plus loufoques de l'année mais attention ce trash road movie pourrait choquer et vexer certaines personnes. Un film qu'on adorera ou qu'on détestera, question de point de vue. Moi j'ai adoré.

Une nouvelle "victime" du film "Borat" porte plainte aux Etats-Unis

Une Américaine affirmant avoir été ridiculisée en apparaissant dans la comédie "Borat" a porté plainte en Californie (ouest) contre les producteurs du film, actuellement en tête du box-office nord-américain, a-t-elle annoncé jeudi.

"Je suis furieuse d'avoir été trompée. Comment ont-ils osé", a dit Cindy Streit, la voix étranglée par l'émotion et la colère, lors d'une conférence de presse en compagnie de son avocate à Los Angeles.

La plainte déposée auprès du bureau du procureur général de Californie lui demande d'engager des poursuites pénales, notamment pour "pratique commerciale frauduleuse".

Résidant en Alabama (sud), Mme Streit apparaît dans le film lors d'un dîner où le comédien britannique Sacha Baron Cohen, sous le costume défraîchi de "Borat", faux journaliste censé venir du Kazakhstan, fait preuve d'un manque de savoir-vivre effarant.

"Cindy veut que les autres soient protégés de ceux qui utilisent des méthodes frauduleuses pour obtenir des bénéfices financiers à leurs dépens", a souligné l'avocate de Mme Streit, Gloria Allred.

Tourné sur le mode du documentaire, "Borat" met en scène Cohen dans une traversée des Etats-Unis où chaque rencontre est prétexte à des outrances du faux Kazakh. Les réactions de ses "victimes" révèlent souvent les préjugés tapis sous le "politiquement correct" de la société américaine.

Doté d'un budget de 18 millions de dollars, il en a, en 13 jours, raflé 74 en Amérique du nord et 44 de mieux à l'étranger.

La semaine dernière, deux jeunes Américains vus dans le film en train de se saoûler et de regarder un film pornographique avaient porté plainte au civil contre les producteurs de "Borat" pour préjudice moral.

Le studio de cinéma 20th Century Fox avait rétorqué que ces poursuites étaient sans fondement.

Les habitants de Glod en Roumanie ont également dit avoir été trompés lors du tournage réalisé en partie dans leur village, tandis que le Kazakhstan a brièvement menacé Cohen de poursuites.

Dans un entretien publié jeudi par le magazine Rolling Stone, le comédien de 35 ans s'est déclaré surpris des critiques accusant ce film d'exploiter la crédulité des gens.

"J'ai été surpris parce que j'ai toujours imaginé que les gens comprenaient bien qu'il s'agissait d'un pays imaginaire et que l'objectif était de laisser les gens étaler leurs préjugés", a dit l'acteur.

"L'ironie ne porte pas sur le Kazakhstan mais sur les gens qui peuvent penser que le Kazakhstan que je décris existe, qui pensent qu'il y a un pays où les homosexuels portent des chapeaux bleus, que les femmes vivent dans des cages, qu'ils boivent de l'urine fermentée de cheval et que l'âge pour se marier est neuf ans".

"Borat a fonctionné comme un outil. En étant antisémite, il a laissé les gens oublier toute méfiance et montrer leurs préjugés, que ce soit l'antisémitisme ou l'acceptation de l'antisémitisme", a ajouté le comédien de confession juive.

je confirme la critique de Jibé, il est énorme, il ose tout et du coup provoque quelques scenes d'antologie, la scene de la bagarre avec son producteur vous hantera pendant de nombreuses nuits....

Ah tu vois Guigui, y'a pas que moi qui le dit!!!

Ouais... enfin ça reste l'avis de JB et de Tyler... ça aurait plutôt tendance à confirmer ce que je craignais déjà

Ca vaut de l'or tu peux y aller les yeux fermer et si tu es outré tu partiras avant la fin comme un paquet de gens lors de la séance parceque tu n'auras vu que la surface il faut y aller en profondeur c'est le cas de le dire pour trouver le message subliminal caché entres deux plis adipeux.

C'est vrai que c'était pas mal comme film...


Le début fait un peu peur mais même là on sourit quand même et puis une fois qu'on a compris où on foutait les pieds (au royaume du 3eme degrés et du mauvais goût) on passe un bon moment. Déjà parce qu'il est difficile de ne pas être impressionné par l'audace du personnage. Ensuite parce que ce road trip dans les profondeurs américaines révèlent la force de certains clichés, clichés qui semblent se vérifier d'ailleurs, ensuite parce que c'est souvent drôle.


De là à dire que c'est du grand art ? Non ptète pas... le discours de fond n'est pas si bien ficelé que ça. Ce film a pour unique objectif la déconne. Et le discours un brin anti-américaniste n'est qu'un prétexte pour créer des gags. Ceci étant c'est vraiment bien fait. J'me demande juste qui étaient les plus sauvages de ceux qui étaient à l'écran et de ceux qui étaient assis dans la salle de cinéma des Champs Elysées... Un ciné à Paris un samedi après-midi, ça vaut les courses à Auchan le samedi après-midi pour l'intérêt ethnologique

Regarde le qui, l'air de rien, me vole mes grandes pensées sociologiques...

ouais !!! chacal , on séduit les jeunes filles pour leur piquer leurs idées intelligentes !
t'en as séduits combiens pour arriver a une critique de quatre lignes , tombeur...?