Le vent se lève

Le week-end dernier, nous avons marié l'une de mes meilleurs amies. J'étais témoin en compagnie d'un autre très bon amis et nous avons donc tous passé un week-end parfait... aucun accrocs, le genre de journée qui te regonfle à bloc pour quelques semaines. Sauf que de retour sur Omiens le dimanche soir, alors que la pression et les festivités n'étaient pas retombées depuis vendredi, que les souvenirs s'entrechoquaient déjà dans la tête, que le spleen et la nostalgie me guettaient, mon gigantesque appartement de 35 mètres carrés m'a subitement paru trop grand pour moi tout seul...


J'ai donc décidé de m'occuper le cerveau en allant au ciné, avec lidée d'échouer dans la salle de Monster House. Pi en arrivant devant le gaumont, je vois l'affiche "Le Vent se lève". Ah mais oui me dis-je c'est la palme d'or... j'ai même pas entendu parler, j'vais aller voir ça !


Bin résultat des courses : si tu cherches un film pour te remonter le moral un dimanche soir, veille de rentrée des classes, alors que t'es seul et triste comme un chien abbandonné sur une air d'autoroute, ba va plutôt voir Monster house, parce que ce film a failli être pour moi le coup de grace !

ceci étant c'est magnifique... cela raconte l'Irlande des années 1910 - 1920 à travers la vie tumultueuse de ses campagnes, de ses petits villages où l'occupant britannique fait régner la terreur. Les Anglais y sont plus qu'égratignée. une armée d'occupation agressive, une armée de porcs... le film a probablement du faire jaser du côté de la perfide albion.

L'histoire est celle d'un groupe de jeune irlandais rongé par leur désir de paix et leur volonté de résister. On suit la trajectoire de deux frères jusqu'à un dénouement que je garde pour moi pour ne pas gâcher votre plaisir, mais qui ne manquera pas de vous serrer le coeur.


Il y a des scènes très très durs, c'est un film qui en terme d'émotion serait à ranger à côté du Pianiste de Roman Polanski, bien que le thème soit complétement différent. Un film édifiant, à voir absolument, mais dans des dispositions un peu meilleurs que celle qui étaient les miennes dimanche dernier.

Les Palmes d'Or sont rarement des comédies.

...et les comédies sont rarement des palmes d'Or.

Tout à fait !

et vice et versa...