[Débat] Faut-il avoir peur du loup du Mercantour ?

Faut-il avoir peur du loup du Mercantour ?

Loup hurlant sous la pleine lune, loup errant dans les venelles sombres de nos centres historiques pour se glisser dans les maisons à la recherche de berceaux non surveillés, loups traversant par meutes les fleuves gelés par l'hiver, loup illuminant de leurs pupilles de feu nos sous-bois d'une myriade de... Bref le loup est un mythe. Il est porteur de peurs et de frustrations. Il a hanté les histoires de notre jeunesse, mais il continue à faire frémir quand il s'appelle lycanthrope. Pourtant derrière ce mythe, il y a un animal social qui fascine et ne laisse pas indifférent. L'étude de la meute est un sujet des plus enrichissants. A l'heure où les loups reviennent dans le Mercantour, certains voudraient le réintroduire dans la Lozère et réveiller ainsi la bête endormie dans l'inconscient collectif. Alors faut-il avoir peur de sa réintroduction sur notre territoire ?

Citation :

Eradiqué dans les années 1940, le loup a fait un retour remarqué en France en 1992. Le débat entre amoureux des animaux sauvages et éleveurs de moutons rebondit avec le protocole de la nouvelle Ministre de l'écologie, Nelly Olin.

Le loup du Mercantour
Le parc national du Mercantour a accueilli une vingtaine de loups en 1992. Il s'agit de la réintroduction naturelle de loups venus d'Italie, première réimplantation depuis le début du siècle. Aujourd'hui, il y aurait environ 60 loups sur le territoire. Le loup du Mercantour est aujourd'hui au centre d'un violent débat qui oppose défenseurs du monde animal sauvage et éleveurs de brebis.

Un compromis pour chacun
La mort de nombreux moutons dans le parc du Mercantour a relancé la question de la présence du loup dans la région. Les éleveurs mettent en avant les menaces que représente le loup pour leurs troupeaux : ils estiment que plus de
2 500 brebis auraient été tuées en 2004. Les associations de protection du loup attribuent toutefois ce chiffre aux chiens errants. Le dispositif Olin a été adopté à la quasi-unanimité dans les Hautes-Alpes le 21 juin.
Le nouveau dispositif Olin
La Ministre de l'écologie et du développement durable, Nelly Olin, a augmenté de 4 à 6 le nombre de loups qui pourront être abattus d'ici le 31 mars 2006. Cette mesure est cependant encadrée par certaines conditions :
- les troupeaux doivent subir trois attaques en trois semaines
- les tirs doivent être dissuasifs
- une autorisation délivrée par le préfet est nécessaire.

Le mécontentement persiste
La filière ovine est en difficulté en raison de la forte concurrence néo-zélandaise, et chaque perte nécessite une indemnisation. De plus, le gardiennage des troupeaux est difficile en raison de la diminution du nombre de bergers et de l'immensité du territoire. Le loup, quant à lui, est une espèce considérée comme "potentiellement menacée" par les conventions internationales. Cependant, en France, il existe certaines dérogations autorisant la capture ou l'élimination de spécimens dangereux.

La controverse ne semble pas prendre fin. La SPA ou encore l'ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) refusent ces nouvelles mesures, tandis que certains éleveurs les jugent insuffisantes. Dans la nuit du 27 juin, des défenseurs du loup ont d'ailleurs été très violemment pris à parti.

Prédateur d'innocentes brebis ou incarnation de l'état sauvage, le loup ne cesse de déchaîner les passions : la mort en mai dernier de plusieurs génisses en Isère a conforté les revendications des éleveurs. La responsabilité du loup est parfois difficilement démontrable mais il ne fait aucun doute que les brebis des alpages représentent des proies faciles et accessibles pour ce grand carnivore.


En savoir plus sur l'arrivée du loup en France : http://www.loup.org/

Oui car c'est un animal sauvage; mais non car la vie est sauvage...C'es plutôt lui qui a peur de nous de toute manière...Alors qu'on le laisse vivre, bouffer et trucider en paix, un point c'est tout.

Gare au Gorille!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! *banane

*pouce qu'il vive, désolé pour les éleveurs, il devront un peu mieux surveiller leur troupeau...

*punch Ce qui me fait peur, c'est que les paysans français soient plus bêtes ou plus âpres au gain que leurs homologues italiens ou espagnols qui semblent savoir vivre avec le loup, voire m^me profiter d'une manne touristique que cela suscite... sans parler des chasseurs, mais ce sont souvent les mêmes. Z'ont qu'à se faire chasseurs d'images et bouffer leurs génisses. *mur

Vive le loup et mort aux cons ! *dbz

A noter que si le loup fait tant de ravages dans nos alpages du sud-est, c'est parce que les éleveurs s'y refusent à introduir des chiens gardiens. Dans les Pyrénées, les Bergers des Pyrénées et autres gros toutoux ont depuis longtemps étaient rompus à l'exercice de défense des troupeaux. Et il est avéré que les troupeaux gardés par ce type de chiens dans les Alpes mettent en fuite les loups...

Le dernier carnage vient de ce qu'un loup, laché au milieu du troupeau et y distribuant qq coups de dents y a provoqué un vent de panique. La première brebis a foncé droit vers un précipice où les 450 autres l'ont suivi gaiement. Deux chiens par troupeau, ça demande sans doute un investissement, du temps pour le dressage, mais c'est la solution déjà adoptée chez nos voisins.

Maintenant il faut qd même penser que le loup n'a plus de prédateur (en dehors de Roger qui le dimanche après le pastis ne rechigne pas à s'en dégommer un pti depuis son 4x4 mais ça fait léger). Il y a donc un juste équilibre à trouver.

ah ouais tiens...



Je note cependant que les termes du débat ne sont pas exactement les mêmes monsieur le censeur. *siffle